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PROF. MADELIN: LES RG ET LES BANDES

Publié le | par

Dans les derniers jours du mois d’août, les médias ont relatés des bagarres de rue entre deux bandes rivales: les Def’mafia et les GDN (pour Gare du Nord).

Au même moment, Le Monde réussissait à obtenir une note de la DCRG (Direction Centrale des Renseignements Généraux): selon celle-ci, les bagarres entre bandes auraient augmenté de 29% dans le premier semestre 2007. L’enjeu des combats: la conquête de territoires. Dans ce rapport de la DCRG, il apparaît clairement que la gare du Nord est devenu un objet de conquête entre les deux bandes rivales. Le Figaro, dans un article du 6 septembre, estime que les Renseignements Généraux (RG) connaissent mal ces nouveaux systèmes de bandes et ont énormément de mal à les surveiller. En cause selon le quotidien, la structure très floue de ces groupes de jeunes.

En réponse, Michèle Alliot-Marie a annoncé le 6 septembre la création d’une « cellule de coordination de la lutte anti-délinquance » en Ile-de-France.

Nous avons fait appel à notre Professeur Madelin, ancien journaliste spécialisé dans les affaires de police et de renseignements. Après sa leçon de juin dernier sur les dysfonctionnements des services secrets français, il revient à LaTéléLibre avec son tableau blanc pour un nouveau cours d’espionnage: quelle agence des services de renseignements est chargée de la surveillance de ces bandes?

Selon lui, les services de renseignements, DCRG et RGPP (Renseignements Généraux de la Préfecture Parisiennes) n’ont pas attendu la ministre pour étudier les phénomènes de bande. Un phénomène qui n’est pas nouveau, mais qui évolue avec l’apparition des « sub-sahariennes », des bandes composé de populations issues d’Afrique Noire et qui s’affrontent entre elles. Mais attention, le facteur ethnique ne peut être la seule explication. Pour Philippe Madelin, la pauvreté et l’exclusion favorisent la formation de ce groupes violents.

Marie Drollon.

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Les commentaires (29)

  1. il faut résoudre et ne pas mettre de côté les personnes, l’exclusion
    entraine de la violence plus il y aura des disparités entre riches et pauvres) plus il y aura de la délinquance car les personnes lésées ressentent de l’injustice.
    On ne fait plus attention aux autres chacun ne pense qu’à soi de toute façon si un problème n’est pas un résolu un jour ou l’autre ça éclate il faut savoir communiquer et instaurer des lieux de parole.
    Il faut comprendre les causes et trouver des solutions mais pas laisser la situation pourrir.

  2. Merci pour ce focus sur le west side story de la gare du nord. Un sujet effectivement peu traité. Merci en général pour vos programmes. Cependant, je me permettrai une remarque courtoise et bienveillante : si j’ai toujours grand plaisir à vous regarder, j’en ai beaucoup moins à vous lire. Exemple, le texte d’aujourd’hui qui, s’il est riche en informations, manque de point de vue, de fluidité, et de vivacité. Dans votre vaste et talentueuse équipe, vous n’avez pas une belle plume à faire travailler ?

  3. Les RGPP, comme il est dit dans l’article, sont les Renseignements Généraux de la Préfecture Parisiennes, pas les Renseignements Généraux de la Préfecture de Police, comme le dit « Pr » Madelin (affectueux).

    Les émeutes en banlieue en 2005 n’avaient aucun rapport avec les histoires du CPE de 2006…

    Fatigué, Papi Madelin ? (affecteux) Attention, ça écaille la crédibilité des propos pourtant très intéressants, même si ce ne sont sans doute que des étourderies…

    Achefkalement,

  4. J’ai pas mal trainé mes basquets etant gamin dans le Xéme arr., dans les années 80, et le « phénoméne des bandes » existait déja à l’époque si je puis me permettre.
    D’abord à travers les bande de taggers de l’époque, qui si, de prime abord , pouvait parraitre anodines, donnait lieu à de sérieuses bastons, et plus particulierrement du coté de la Gare du nord justement, puisque que les « autres bandes » venaient de banlieues et tentaient d »‘investir » le quartier.
    Sinon il y avait aussi plusieurs autres bandes qui venait ajouter à tout ça une ambiance pour le moins festive, les chasseurs de skins, les « gangs », etc…
    Les noms qu’il se donnait etaient assez éloquents,SDC (syndicat du crime) ou Ducky boys,en revanche, aucune organisation pyramidale ne caracterisait ces groupes, ni hierarchisation non plus.nul question de « mafia ».
    Juste un phantasme calqué sur un modéle venant des états unis, et qui pour le coup concernait tout les momes des quartiers, blancs, noirs ou basanés.

    L’autre « phénoméne » de bande auquel on pouvait assister à l’époque dans le quartier, etait les guerres d’occupation d’ateliers clandestins spécialisés dans le textile, que se livrait les turcs, les marocains, et les vietnamiens, qui se disputaient les clients de la rue des rosiers ou les fourreurs des rues paradis et hauteville ,à travers une lutte intestine qui se terminait assez souvent dans la rue.
    Et encore, si on remonte un peu plus loin dans le temps, on réalise que ce soit les descentes de blousons noirs d’arceuil et Malakoff, les zazous de St germain des prés, ou encore les anars d’argenteuil, le phénoméne n’est franchement pas exceptionnel, la seule chose qui a été expodentielle jusqu’ici, ce fut l’exclusion quasi systematique des quartiers défavorisés en banlieue, donc coupable d’y avoir géneré un contexte de promiscuité favorable à une concentration de délinquance.

    Donc, non effectivement, rien de nouveau sous le soleil, on essaye juste de legitimiser la politique sécuritaire de Sarko à travers des constats foireux, et pour cautionner sa « politique du résultat » pourrie, en evitant d’avoir a remettre en question la politique sociale inneficace appliqué jusqu’ici, comme d’hab’.

  5. effectivement le phénomène des bandes n’est pas nouveau, pour ne pas dire qu’il a toujours existé, même dans les contrées les plus lointaines:le temps jadis où chacun défendait l »identité » de son village! »!! Dans les années 50-60, effectivement on parlait des affrontements des blousons noirs venus en découdre à Bastille.
    Le problème actuel est un sentiment ou plutôt un besoin d’appartenance chez certains jeunes. Issus d’identités complexes (nés à l’étranger, venus d’afrique même parfois nés de parents pluriethniques)..une grosse difficulté en ressort quand la société vous impose de vous définir par une simple appartenance :le plus simple reste donc de se définir par sa banlieue de rattachement, voir son numéro de bloc!
    La misère s’est installée depuis des années, par laxisme: les pouvoirs politiques pensant pouvoir la rejeter toujours plus loin de la capitale arrivant ainsi à la camoufler (merci mitterand et sa bande de doux rêveurs de la rive gauche (ou plutôt dérive de gauche)) . Par voie de conséquence, l’institution est bafouée ‘comme le dit la chanson »la république est une pute que je baise… »).
    Par ailleurs, ce qui distingue les bandes du passé c’est le sentiment anti-blanc ou anti-français actuel, même si une définition objective du français est très difficile à déterminer.
    On est d’abord français quand, au delà un morceau de papier, on respecte et on accepte ses instituions. Ce n’est pas le cas, on voit des jeunes rejetés(ou s’étant fait rejetés tous seuls!) se définir comme étant de l’identité de leurs aïeux sans n’avoir jamais foutus les pieds dans le pays tant acclamé:heureusement d’ailleurs pour eux car leur séjour serait de courte durée au vue des exactions commis en France.
    Il est temps de réagir sinon la violence sera grandissante entre populations n’arrivant plus à communiquer.De grace, messieurs les politiques faites empêcher les quelques meneurs que vous connaissez très bien et rétablisser des lieux de vie dans ces banlieues tant décriées.

  6. Article du Canard enchainé sur le sujet, saine lecture que je recommande; pour faire court les seules statistiques fiables seraient les morts par affrontement entre bandes. Verdict d’aprés les stats de la police: 2003: 34, 2004: 14, 2005: 8 (derniéres stats dispos).

  7. Dommage que les stats s’arrêtent là pour le moment mais foin donc des visions apocalyptiques, notre président (louée soit sa ferme direction) aurait donc tenu la situation de ce point de vu !
    Le focus du jour sur le sujet seraient principalement du aux services qui défendent leur position dans les réorganisations en cours RG/DST. Pour le reste faudra l’acheter, hein, faut pas déconner…

  8. P.S: Au Bullshit bingo de droite dure et de la syntaxe décompléxée je prends de l’avance avec « ou s’étant fait rejetés tous seuls! » et je gagne en cochant « morceau de papier ». Bingo !
    « Racisme anti-blanc » c’etait facile il est sur toutes les grilles.

  9. On n’a pas fini de payer l’addition de la misère…misère sociale, misère intellectuelle….misère tout court…. et c’est pas en réprimant à tout va que çà va s’améliorer…. ni même en expulsant, ou en « traçant » par l’ADN….quelles solutions pour sortir de cette spirale infernale ?

  10. Moi la question que je me pose (et que je vous pose à vous la télélibre si l’idée de chercher la réponse vous venez ;)) c’est, comment des bandes qui d’après les médias s’affrontent à coup de batte de baseball, de batte clouée, de machette et même d’arme à feu ne font … aucun morts ?

    Je prend un exemple simple, si je me bat avec quelqu’un, que j’ai une machette dans la main et lui un gourdin cloutée, je vous assure qu’à la fin y a forcemment un mort.. Ou des emputations très graves.. Si on revoit le même exemple à 10 contre 10 les probalitiés d’un mort sont encore plus élevées.

    Alors, intox ?

  11. C’est sûr, Militant! Bah tu connais la confiance qu’on peut avoir dans les témoignages. Et dans le micro-trottoir je t’en parles même pas. C’est pourtant un exercice trés prisé. Heureusement pas ici.

  12. Je crois aussi, j’ose dirons nous plutôt, que c’est pour les journalistes en tant que groupe une résurgence des hontes refoulées d’avoir servi pour atiser le sentiment d’insécurité puis d’eteignoir aux banlieues en feu (ou d’avoir choisi cette fonction):

    C’est une vigie inquiéte de sa conscience qui pousse la profession à faire monter la mayonaise pour pas grand chose ici mais qui dans tous les cas sur ces sujets l’oblige à une gymnastique de vigilance anti-propagande sarkozyste, anti-reptation.

    Certe cette vigie peine toujours à se faire entendre mais elle finit y arriver, parfois à tord ou en versant dans l’excés du buzz comme dans ce cas. ON ne nous câche pas tout, ni le contraire, mais même ON en doute. Et comme ON est nombreux à faire de la présentation ou du sondage d’opinion plutôt que du journalisme ON raconte souvent n’importe quoi aussi quand on à décidé de ne pas servir la soupe. L’entrainement ça se perd.

    Il reste au moins du journaliste chez le présentateur cette (toute)petite voix de la consience professionnelle. Beau métier, donc, même à la dérive.

  13. Soyons réalistes, il y a pas mal de medias qui ont surfé sur la vague sécuritaire ,il n’y a qu’a voir comment TF1 nous abbreuve de ses reportages bidons, non par soucis d’informer, mais dans une optique propagandiste et celle de faire du chiffre, car y a pas dire, ça fait vendre aussi ce genre de sensationalisme à deux balles , et puis dans la mesure ou il y a pas mal de sujets qu’ils refusent d’aborder de front,(soit pas assez vendeurs, soit pas assez populistes), les bidonnages anxiogénes, c’est toujours plus vendeur que les reportages sur le sabotier de St hilaire.

    Neanmoins, il ne faut pas se leurrer, les battes de base ball et autres barres cloutés existent, mais entre s’en servir et les posseder il y a une marge, que peu d’entre eux osent franchir, et a l’instar du cran d’arret dans la poche revolver de nos gominés d’antan, c’est surtout de la frime.
    (Un peu comme notre militant vibreur qui aime à se faire passer pour un durakuir.)

    Ce qui ne les empechent pas de se foutre sur la gueule de temps en temps, et c’est monnaie courante aux urgences de Lariboisiére (gare du nord), mais ça se limite la plupart du temps à quelques bleus et une bonne grosse migraine.

    Quant à la crise identitaires de jeunes, qui ne se retrouvent ni dans leurs origines, ni sur leur « terre d’acceuil », et qui font rien qu’a venir violer notre pain, voler nos enfants, et manger nos femmes, je compte sur les achilles zavatta de droite qui viendront surement nous honorer d’un petit tour de piste pour venir nous faire leur numéro d’equilibriste idéologique.

  14. heu, j’ajoute quand même, et ce pour rebondir sur Aslan, (j’adore rebondir sur Aslan), que cette violence existe, il ne s’agit pas de la nier, mais pas plus, et même parfois moins qu’ailleurs.
    Les faits divers que mettent certains medias en exergue ne sont en rien reprensatifs d’un climat que certains aimerait à faire passer comme violent et immuable.
    Mais au même titre que les bandes ont toujours existé, les rubriques de chiens ecrasés aussi.
    apres ces faits divers ont l’importance qu’on veut bien leur accorder.

  15. c’est sur votre site que j’ai vu un ancien de(s) police(s) donner son avis sur la multitude de « bac » (je ne sais plus quel sigle) notamment … qui avait démissionné… et entendre son analyse du devenir de l’état policier ??

  16. Je préte avec entrain ma face rebondissante à Gaël mais (ou et) ferait remarquer: que le sabotier de St-Hilaire se porte bien chez le jean-pierre pernaut. Qu’en revanche s’il tue sa femme à coup de sabot pour profiter de la coupe du monde de rugby en paix on en causera que dans la République du Centre. Que les jeunes urbains et si possible les « géants noirs » de notre président représentent dans ce cirque l’anti-France, le négatif de la ruralité traditionelle heureuse. Que ce mythe de la ruralité cache évidement de sales violences égales aux pires faits divers-totems de la violence dîte (je pouffe) « des quartiers ». Que pour répondre au prof Madelin enfin je pense que les renforcements en BAC et autres GIR compensent largement la déperdition en RG sur la question des bandes bien que l’effet ne soit évidement celui escompté. Et aprés ça j’applique l’article 2.

  17. Plus on est efficace, moins on le crie sur les toîts .
    La médiatisation à outrance est un aveu d’impuissance .
    C’est une bonne tactique de dramatiser les événements et les dangers pour justifier ses échecs ou ses exagérations ou ses bavures .

  18. Ah bon ? Il y avait une question ?
    Je ne vois que des « je pense que… » et aucun point d’interrogation .
    Pose ta question, Yole+ .

  19. Pardon Yole+, j’ai confondu avec le commentaire de Aslan auquel je n’ai rien compris d’ailleurs .
    Je ne sais pas répondre à ta question mais je peux te conseiller d’aller faire un tour sur le blog des officiers de police (tu peux le taper comme ça) . Ils dénoncent sans complexes leurs conditions de travail .
    Pour plus de rapidité, tu peux essayer : jrdf.unblog.fr
    J’espère que tu trouveras ce que tu cherches .

  20. reprise de mes questions « c’est sur votre site que j’ai vu un ancien de(s) police(s) donner son avis sur la multitude de “bac” (je ne sais plus quel sigle) notamment … qui avait démissionné… et entendre son analyse du devenir de l’état policier ?? »
    « n’empëche… aucune réponse à ma question… que dommage !! »
    coper coller de de ces questions précédemment écrites
    personne n’a vu vu ce sujet ?? . c’est ce « reportage » « témoignage » très avant élections 2007 (enfin quelques mois… qui m’intéresse. ce type expliquait bien le devenir de la police étatique et m’a semblé très bon en analyse.
    « quiqueqoi » dommage, je ne j’ai pas et n’aurai pas et … gusta merci de la réponse

  21. Je suis assez choqué par la première question de la journaliste puisque ce phénomène de « bandes rivales » n’est pas du tout acté pour lors.

    Il y a un article sur rue89.com à ce sujet :

    http://www.rue89.com/2007/09/09/les-bandes-ethniques-une-stigmatisation-dangereuse?page=5

    mais il n’y a eu qu’une petite bagarre près de la gare du Nord, à cause d’une bagarre à la sortie d’une boîte de nuit, « Une querelle d’ordre sentimental pourrait avoir mis le feu aux poudres, précisait-on de source policière », pouvait-on lire dans lenouvelobs.com :

    http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20070903.FAP4437/violences_dans_le_quartier_de_la_gare_du_nord_18_interp.html

    Cette bagarre s’est passée à côté de la gare du Nord, et n’a donc aucun lien avec ce qui s’est passé à gare du Nord il y a quelques mois, où une arrestation musclée d’un contrevenant avait entraîné une émeute.

    Je ne vois pas l’intérêt de venir sur télélibre.fr pour lire les mêmes salades que dans les journaux télé.

  22. …Ha oui, les années 80, les bandes de zoulous (z’ avaient rien compris au message d’ Africa Bambata), Boxer Z, etc…il y avait aussi les « requins vicieux », nom à la con mais un chouia moins con que « Def Mafiaaa », qui lui même est moins à se pisser dessus que « GDN »(je prend parti), et il y avait le terrain de la Chapelle aussi, référence européenne du graf, qui maintenant n’ est plus qu’ une énorme station de l’ entreprise privée , jaune et gris-ciel triste, la Poste.
    La « mode » de dépouiller, qui est venu casser l’ ambiance. Et les caillous stones.

    Au fait, qu’ est ce qu’ on essaye de nous vendre, le pied passé dans l’ ouverture de la porte ? Et quel est le baratin du VRPolitique, pour nous faire avaler sa « fermeté » ?
    Pour la liturgie contant les mémorables gestes des apaches et autres surineurs des boulevard Magenta-Barbès, il suffira d’ ouvrir l’ exemplaire du « Parisien Sidéré » du petit matin encore fumant des incendies de la veille. Le poids des mots, le choc du torchage :

    Bien au chaud entre les lignes, en queue, la gazette nous susurre :

    « les aventures de resquilleurs malmenés, mais jouissant du soutien énergique de la population, et autres jacqueries, telle celle qui eu lieu en ce mois de Mars deux mille-sept au lieu dit « la Mezzanine », sise Gare Du Nord (hôtel pas loin), sont exceptionnelles.
    La casse fut d’ ailleurs très limitée (dix minutes sur dix heures à peu près.) »

    Si on laisse rouler ses yeux encore plus profond dans le papier :

    « Le vaudeville pour une barrette de shit ou quelque autre viande à soldat , on ne sait, on s’ en cogne, du mois d’ Août deux mille-sept, dans les alentours d’ un claque et d’ un caboulot, et qu’ on rapproche des « émeutes de la gare du nord » du mois de Mars dernier (un Mars au petits pieds), alors que nuance, n’ ont occasionnés ni blessés ni dégradations, selon la Préfecture de police. » (sources Bourreau inc.)

    « Faits exceptionnels » que l’ on multiplie par « casse très limitée » puis que l’ on soustrait à « ni blessés ni dégradations », donne : « on va être extrêmement sévères. »
    Voir :
    « on va mètre des caméras partout. » Nous dit je ne sais plus quel Alliot-Fillon…

    voilà pour la came refourguée, après avoir monté en neige des « événements » aussi ferroviaires que drosophiliques ; dont l’ absence n’ aurait peut-être pas empêché la déco sécuritaire des lieus publiques, qui est la marche du temps répressif de notre époque Sarkozyène, mais dont la présence(des zévènements) est une bonne chorégraphie pour accompagner l’ union à trois des RG, de la DST et de la PJ, sous l’ oeil des caméras-témoins.
    Mireille Mathieu est à l’ harmonium.

    Pure décoration technologique donc, que ces « caméras partout », fonction stroboscope et gros plan pour cet étage devenu « un lieu de vie luxueux, calme et voluptueux » depuis les grands travaux d’ il y a cinq ans, et la pacification par la marchandise qui a suivit.

    Sans oublier les famas.

    Et les fiers bad boys soumis aux vibrations thoraciques des infra basses Rn&Bies, de baver devant la vitrine du Footre-locker, passant leur après-midi à admirer des baskets ; Sous l’ oeil vide et sombre des fusils-trompette à gros sel en plomb qui tue de nos vaillants piou-piou.
    C’ est pas répréhensible et ils gênent pas le passage, pas de quoi crier à l’ attentat on m’ assassine.

    Vigipirate veille, tout le monde est bien sage.

    Et tant que les commerces pourront mener bon chemin de leur ministère de la pacification de la citée, le vendeur de portables de la mezzanine de la Gare Du Nord ne lâchera pour rien au monde sa petite entreprise, car les téléphones de s’ y vendre tels vierges Maries vibrante en plastique rose à Lourdes.

    C’ est à dire en grandes quantités et avec force marges bénéficiaires.

    Et ce n’ est pas plus les chahuts panurgiques du mois de Mars(les gens se sont mis à brailler sans savoir de quoi il retournait) que les histoires de cocus carottés du « Caza 128 » ou du « Folies Pigalle » (encore des noms cons) du mois d’ Août qui l’ en dissuaderont.

    ………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

    Une inconnue cependant :  » des jeunes gens bien nourris, bien élevés, éduqués. C’ est pas des petits voyous de basse qualité », dixit le Pr Madelin.

    C’ est qui ces mecs, alors ? classe moyenne pavillon ? bourgeoisie d’ ambassade ?

    A ne pas confondre avec les statues de sel dont les yeux de veaux d’ or s’ amassent sur la vitre-moustiquaire de l’ antre aux guenilles sportive(foot locker) (pub) ?

    ………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

    Une histoire du terrain de la Chapelle par un de ses acteurs:

    http://www.hyperbate.com/tzc/

  23. Préçision sur mon post 25 :

    « Pure décoration technologique donc, que ces “caméras partout”, fonction stroboscope et gros plan pour cet étage DE LA GARE devenu “un lieu de vie luxueux, calme et voluptueux” depuis les grands travaux d’ il y a cinq ans, et la pacification par la marchandise qui a suivit. »

    N’ oublions pas les famas…

  24. :D MDR . Dans un autre registre l’extrait de TF1 sur le site de Skalpa est aussi désopilant, une parodie d’information du meilleur cru sans infos dedans. Ah, malgrés les saillies irrévérencieuses qu’on a pu voir à l’occasion de ses présentateurs vedette (on ne craint rien de tel sur France 2) cette chaîne garde une patte inimitable !

  25. 1) c’est Chirac qui a viré les pauvres du centre de Paris , il en était le maire à l’époque, et pas Mittérand, ou pas que , comme dit dans un post ++ haut. Sus à la mixité sociale et vive l’embourgeoisement des villes.
    2)quand est-ce que l’on va expliquer à ces p’tits gars égarés des banlieues qu’on a tous plusieures identités: la carte( je peux habiter dans mon pays sans visa entre autres droits et devoirs….) et c’est partie de l’identité sociale.Et puis l’identité affective: mon clocher, celui de mes ancêtres , là où je rêve d’être, le clocher du grand père de ma mère etc… Y’a pas de contradiction, c’est juste pas le même espace de la personnalité.Ni la même résponsabilité.
    3)la violence comportementale est devenue le mode d’expression numero 1 dans un monde où le langage devient un produit marketing
    Un poing dans la figure en dit plus long sur les émotions éprouvées que bien des discours surtout si on ne vous a rien appris à l’école.Et surtout pas à analyser (entendre) un texte une parole (dans ses promesses de campagnes Sarkozy- le-Petit annonçait la fin de la gratuité de l’enseignement du grec et du latin à l’université, car, dixit »cela ne peut être à la charge de la société ».Out donc Héraclite, Empédocle Socrate-c’est déjà déposé par la sncf ça non?-) vivendi sponsorisera les chaires de philosophie du futur, chouette.
    4)J’ai beaucoup grugé le train ça n’a jamais déclenché d’émeutes mais c’était avant Sarkozy-le-Petit c’est vrai il régnait une paix relative dans ce pays.On ne déclenchait pas d’émeutes pour un ticket de train de banlieue impayé les flics étaient un peu mieux élevés.
    5)dans ma campagne à moi du midi des rixes et des morts y’en a à chaque ouvertures de la chasse et chaque ouverture des fêtes votives.Ca nourrit le vote fn local mais on fait pas de pub c’est une tradition française de confondre son voisin avec le gibier.Pis ça en fait des électeurs les ruraux et c’est complexe les problèmes de la ruralité…Plus que les problèmes de banlieues.
    5)Pour en revenir au début, bien sûr que c’était prévisible que les pauvres éjéctés des centres urbains- où se concentrent activité richesse travail et miroir aux allouettes- y retournent un jour en touristes aux moeurs modernes .Et merci Sarkozy(le petit) après avoir supprimer la police de proximité, grâce à ça on a les fammas.
    6)On a qu’a recycler les voyous en flics , je connais quelques exemples persos , ça marche très bien.
    7)Y servent à quoi tout ces gens qui nous espionnent?à la fin…?
    ou plutôt QUI servent-ils?ou bien ça tourne à vide , ou bien c’est épouvantable