Lecteur vidéo

Faire un don

Faire un don

Envoyer l’article par mail
Télécharger le .torrent

Fichier indisponible pour l’instant

Qu’est-ce que le Torrent ?

Grâce à Bittorrent vous pouvez télécharger et partager la vidéo que vous êtes en train de visualiser.

Le Point Rouge #23 : La loi HADOPI 2

Publié le | par

Voici le 23ème POINT ROUGE sur la loi HADOPI 2

Tourné devant la FNAC des Ternes le 9 septembre dernier

Ce mardi 15 septembre, la nouvelle cession parlementaire s’ouvre sur le vote de la loi Hadopi 2. Retocquée par le Conseil Constitutionnel le 10 juin dernier, la loi cencée lutter contre le piratage des oeuvres sur Internet a été retravaillée en juillet par les députés.

Pour mieux comprendre les arguments des uns et des autres, nous avons réuni un partisan et un opposant à cette loi. C’est un Point Rouge un peu particulier, car peu de passants sont intervenus, mais le fait que les deux protagonistes aient eu le temps de développer leurs arguments, nous apporte un éclairage fouillé sur ces avis contradictoires.

INVITÉS, un pour la loi, un contre :

Pascal Rogard, Directeur Général de la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatique) créé par Beaumarchais et 1777.
Jérémie Zimmerman, ingénieur-consultant en technologies collaboratives et responsable associatif à l’April. Porte parole de la « quadrature du net », un site animé par un collectif de citoyens qui informe sur des projets législatifs menaçant les libertés individuelles, les droits fondamentaux et le développement économique et social à l’ère du numérique.

Ont participé à la fabrication de cette émission:
Réalisation: John Paul Lepers
Caméra 1: Joseph Haley
Caméra 2: Vincent Chirol
Caméra 3: Matthieu Martin
Montage: Anthony Santoro
Coordination : Karine Yaniv

Partager cet article

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Les commentaires (23)

  1. pas facile de comprendre , c est une cacophonie perpétuel entre un zébulon rouge , et businessman et son tiroir caisse on pige pas grand chose ….dommage .
    A aucun moment il on il parlé d une baisse de la TVA , en ces temps de crise ……Sur hadopi 2 , oui il faut une loi qui fixe les règles du télé chargement , pour ma part cela devrait être les serveur internet qui doivent s occuper de ça .

  2. Le gros problème de cette loi (et comme beaucoup de loi concernant internet) c’est que le législateur aurait besoin d’un bagage technique qu’il n’a pas. De ce fait, on constate que toute les lois votés soit disant pour protéger les artistes ont finalement été inefficace. On se souvient de la loi DADVSI qui a été voté (il me semble en 2005) et qui n’a rien changé.
    Pourquoi ne parle-t-on pas de la fréquentation des cinémas qui a explosé en juillet alors qu’aucune loi contre le téléchargement n’est passé ? Pourquoi lorsqu’un expert en informatique passe à l’assemblée nationale expliqué que cette loi est inapplicable techniquement, aucun député ne relève et du même coup vote une loi inutile ?
    Le premier procès contre un logiciel de téléchargement date de plus de 10ans. Qu’à fait l’industrie du disque pour s’adapter depuis ?

    Sur le fond de cette loi, les études montrent que les personnes qui téléchargent le plus sont également celle qui « consomme » le plus de culture.

    Certaines expériences commerciales montrent que le P2P et internet sont des très bon canaux de promotion pour la musique.

    Le jour où le législateur saura prêter une oreille attentive aux personnes qui connaisse la technique, alors peut être aura-t-on des lois concernant internet qui ne seront pas absurde et inefficace.

    @pignacien Tu dis « pour ma part cela devrait être les serveur internet qui doivent s occuper de ça « . Qu’entends-tu pars-là ? Ca ne veut pas dire grand chose…

  3. Hadopi, c’est comme si pour éliminer les criminels ont positionnait un tireur sur une ligne TGV qui tirerait au hazard sur les trains passant en ce disant dans le 500 passagers et à force de tirer on touchera bien un jour un « vrai » gros coupable…
    Et si ceux qui font cette loi ne comprenent pas ce que je veus dire, c’est parce que je ne suis qu’un utilisateur moyen d’internet qui comprend tout de méme un peu son fonctionnement. Hadopi ne servira qu’à des utilisations secondaires peu démocratique « ? ». Et celui qui n’a pas envie ou ne peut pas d’achetter n’achettera pas plus ou il y aura augmentation du traffic de cd et dvd venant de l’extérieur de l’europe…Les solutions pour une meilleure rémunération des artistes sont ailleurs. C’est les sites prémettant le téléchargement de masse des oeuvres qui sont un soucis, pas le principe du partage à l’ancienne entre particulier méme si ils utilisent internet. Pourquoi une personne qui a achetté une oeuvre ne pourrait pas la partager comme les copies de disques sur les cassettes des années 70. EL’.T

  4. C’est surtout la 1ere pierre pour le flicage généraliser d’internet avec la mise en place d’une censure china style.

    LE problème => majore

    Comme tout bon représentant du capitalisme, ce ne sont que des parasite que passent leur temps a pomper les artiste et les gens, hum pardon, consommateur.

    Les 1er passant questionner, ce sont soit de beaux faux cul, soit des encarté ump ayant de beaux revenus.

    Outre le coté liberticide, il y a un problème aussi important qui va avec, qui est celui de l’accessibilité a la culture.

    Tout simplement, qui peut se payer en CD ou offre legal sur internet (ce qui au passage consiste a nous faire payer du vent, je tiens a le rappeler) l’équivalent de aller disons 10 000 titre musicaux par exemple?

    Quand l’ont paye un accès a un média, internet ou TVA pour la TV, logiquement nous devons avoir accès a tout ce qui est proposé sur ce média.

    Hors depuis des années, les empilement de taxe etc n’ont cessez de s’accroitre, l’exemple de la taxe sur tout support vierge, cela va de la cassette jusqu’au telephone portable en passant par le disque dure des PC par exemple, hors combien de personne vont acheter ces support et donc payer cette taxe, sans pour autant y mettre quoi que ce soit d’illégale dessus?

    Ensuite si l’ont regarde l’évolution du marché, de la musique ou des films, les courbent des bénéfices n’ont cesser de croitre.
    (http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_Cr%C3%A9ation_et_Internet#L.27absence_de_crise_.C3.A9conomique_du_secteur_culturel)

    Forcement, quand on revend 10 fois la même chose, best of sur best of, compile sur compile, vinyle puis cassette, puis CD puis maintenant rien, du vent donc sur internet…
    Les benef ne peuvent que grimpé, et puis a force de pleurniché, d’utiliser les artistes pour cacher le fait que les majore et autre n’ont cessez de ce gaver sur leur dos, de faire la pluie et le beau temps.

    Comme l’a dit le monsieur avec le casque, les artistes leur place est sur scene, et certains l’ont bien compris, le CD etc est a l’image du flyer qui fait la pub de l’artiste.
    Cela nous évitera les faux, nous évitera par la même ceux qui se contrefiche de la musique et ne font ca que pour devenir de riche star.

    Pour revenir et finir sur l’accès a la culture, si l’ont considère bien que la musique ou le cinéma en fait partie, tout cela doit etre accessible a tous le monde, quelque soit ses revenu. (du moins si l’ont est de gauche, si non, évidemment… c’est même un formidable outils, on maintient les classes populaire dans la bêtise et on continue son business e allant jouer au golf en voiture de luxe)

    Internet dérange encore et toujours plus, celui ci est un des rare espace de liberté et qui plus est facile d’accès.

    Mais au fil des année ca change, contrôle, filtrage, censure etc etc
    Suffit de voir encore récemment l’acharnement sur celui ci par les médias (tous sans exception) a propos de la video de brice hortefeuuuuu.

    Sans parler des diverses campagne donnant l’image d’internet comme un repaire de terroriste fabriquant des bombe (coucou Mr le porte parole de l’ump qui a des trouble de la mémoire) , de pédophile j’en passe et des meilleurs.

    Comme pour pas mal d’autre chose, mais encore bien plus dans le cas d’internet, ce n’est pas par la répression que nous pourrons améliorer et faire évoluer dans le bon sens celui ci, mais par l’éducation, l’information, la prévention des risques que toute chose comporte dans la vie sans tomber dans les caricature et la manipulation la plus crasse dans le but de faire toujours plus de profit avec le minimum de coup.

    Sujet tellement riche, touchant tellement de choses…

  5. Je suis ravie que quelqu’un parle enfin d’accessibilité à la culture! C’est un point primordial pour comprendre le comportement des gens qui téléchargent, mais comme il a déjà été évoqué je ne vais pas en rajouter.

    Il y a un autre fait que je souhaite aborder parce que malheureusement on n’en parle jamais.
    Il réside dans la qualité de ce qui est diffusé dans les médias traditionnels en France. Il y a pas mal de personnes qui n’y trouvent pas leur compte et qui vont se cultiver ailleurs.
    Comment leur reprocher quand on voit ce qui est diffusé à la télé ou ce qui reste à l’affiche plus d’une semaine au ciné?
    Il y a des vieux films, ou des plus récents à petits budgets, des documentaires, des courts-métrages qui ressuscitent ou vivent tout simplement parce que certains les téléchargent.
    Il y a aussi des personnes qui respectent justement le boulot des acteurs et qui ne supportent pas de voir des films étrangers doublés en version française…

    Voilà quelques mots pour dire que les gens qui téléchargent ne sont pas forcément que des mercantiles qui ne respectent pas les artistes mais des personnes qui ont soif d’informations et de culture que la France ne leur apporte pas. Notre gouvernement aime moraliser, stigmatiser mais ne se pose souvent pas les bonnes questions. On est déjà en retard sur pas mal de choses et malheureusement on se dirige encore vers un appauvrissement de la pensée, c’est regrettable…

  6. débat fort intéressant ,
    bien qu’il soit demeuré débat privé entre mecs!

    mais où est le peuple ? et qu’en pense-t-il ?

  7. Ach ! Que ça fait plaisir de retrouver son Point Rouge !

    Bon, la loi Hadopi, ou quelque soit son nom actuel, est maintenant votée. Donc, de regarder ce point rouge en sachant ça, c’est un peu bizarre… Mais c’est pas grave.
    Vous savez quoi ? Et bien je pense que cette loi mal foutue subira le même sort que celle sur les tests ADN ; Elle ne sera pas appliquée car « techniquement » impossible à mettre en œuvre.
    On peut quand même noter l’incompétence notoire en matière de web du défenseur de l’œuvre artistique !
    Sinon, complètement d’accord avec le commentaire de Pseudo.

  8. Un bon débat édifiant, mais où est le citoyen lambda? Il est quasi décoratif là, et pourtant coup de bol il connaissait pas mal le sujet. C’est plus très participatif et c’est dommage.

    Merci, ça reste largement au dessus de tout un tas de grosses merdes d’émissions main-stream.

  9. Oui, un autre monde est possible !

    Le maire d’une commune d’Espagne a institué avec succès une nouvelle organisation sociale et économique. Sa commune ne connait ni la crise, ni le chomage, ni les mal logés, ni la précarité…

    Le marxisme pratique

    Source: El Mundo / Courrier International

    Juan Manuel Sánchez Gordillo est né en 1949. Maire de la petite ville andalouse de ­Marinaleda, ce professeur de métier est un marxiste conséquent : non seulement il a réquisitionné 1 200 hectares de terres, mais il a fourni un travail et un toit à tous ses administrés. C’est ainsi que ­sa ville ne connaît pas la crise qui ravage l’Espagne.

    Si Marx était vivant, il irait vivre à Marinaleda, une petite ville andalouse des environs de Séville qui n’a pas été touchée par la crise et dont le maire, Juan Manuel Sánchez Gordillo, est réélu sans discontinuer depuis trente ans. Pour obtenir un tel résultat, l’édile a commencé par l’essentiel : le droit au logement, au travail, à la santé et à l’éducation. “Il nous a fallu trente ans pour en arriver là. Pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que ce sont nos solutions qui marchent. La spéculation immobilière, elle, ne pouvait rien donner de bon. C’est la cupidité qui a plongé le monde dans la crise. Les gens sont surpris lorsqu’ils voient qu’ici il n’y a presque pas de chômeurs et que tout le monde a sa propre maison. Mais c’est pourtant ça qui est normal. Ce qui n’a pas de sens, c’est ce qui se fait ailleurs. Et qu’on ne vienne pas me dire que notre expérience n’est pas transposable : n’importe quelle ville peut faire la même chose si elle le souhaite.” Marinaleda est d’ailleurs devenue à la mode : le New York Times, qui cherchait à démontrer comment certaines recettes marxistes peuvent fonctionner, lui a consacré un reportage.

    L’aventure a commencé il y a trente ans, quand les habitants ont décidé d’appliquer à la lettre le slogan “la terre appartient à ceux qui l’exploitent” et de confisquer 1 200 hectares en friche appartenant au duc de l’Infantado – un coup de force qui a valu aux habitants de Marinaleda plusieurs années de lutte, de manifestations et de batailles judiciaires. “Le taux de chômage était très élevé, le peuple avait besoin de ces terres, explique le maire. Nous les avons utilisées pour construire l’usine de conserve de légumes qui fonctionne toujours et qui a presque permis d’éliminer le chômage. Cela a changé la vie de beaucoup de monde ici.”

    Le système est simple : les habitants ont créé une coopérative qui ne redistribue pas les bénéfices. “On a tout réinvesti pour créer encore plus d’emplois. C’est aussi simple que cela. Chacun a ce qu’il lui faut pour vivre, et c’est tout.” Le salaire des travailleurs (“de tous les travailleurs, quel que soit le poste qu’ils occupent”) est de 47 euros par jour, six jours par semaine, à raison de six heures et demie de travail quotidien – c’est-à-dire 1 128 euros par mois. Mais, en regard, lesdits travailleurs n’ont pas beaucoup de dépenses, car ceux qui se sont inscrits au plan de logement de la mairie paient 15 euros par mois pour leur maison. “Les maisons sont construites sur des terrains municipaux. Celui qui fait la demande s’engage à construire sa propre maison, mais il est aidé par un chef de chantier et un architecte rémunérés par la mairie. Nous avons un accord avec le gouvernement régional d’Andalousie, qui fournit les matériaux. En deux ou trois ans, les travaux sont terminés, la maison appartient à celui qui l’a bâtie et il n’a plus qu’à payer 15 euros par mois.” Un prix dérisoire pour une maison de 90 mètres carrés qui peut être agrandie au fur et à mesure que la famille s’élargit.

    Le plein emploi et les logements à prix imbattable sont probablement les aspects les plus visibles de la politique municipale, mais Marinaleda réserve d’autres surprises. Exemple : il n’y a pas de policier. “Nous en avions un, mais nous avons décidé d’économiser ce salaire quand il a pris sa retraite.” N’y a-t-il donc pas de délinquants à Marinaleda ? “Il n’y a pas de vandalisme, par exemple, parce que tout a été construit par les gens du village. Si un jeune ou son père ou un ami a installé un banc, il n’y a pas de raison de le dégrader ou d’y faire des graffitis, non ? Le fait que les budgets soient approuvés par tous contribue également à l’absence de délinquance”, poursuit-il.

    La confiance de ses administrés, Sánchez Gordillo la doit peut-être aussi à sa gestion de la mairie. “Avant d’accepter le mandat, nous devons nous engager par contrat à toujours être les derniers à percevoir un quelconque bénéfice. C’est-à-dire que si nous décidons, lors d’une assemblée, d’attribuer de nouvelles maisons et qu’un élu en a besoin, il sera toujours le dernier sur la liste. Pour ce qui est de la rémunération, nous ne touchons rien du tout. Je n’ai jamais rien touché pour faire de la politique. Je suis enseignant et c’est de ce travail que je vis.”

  10. Henri Guaino s’est à nouveau illustré ce matin sur France Inter .
    Les dernières déclarations de Brice Hortefeux lors de l’université d’été de l’UMP‎ font grand bruit ces derniers jours. Si nous ne jugerons pas ici ces déclarations, revenenons sur les diverses déclarations quant aux influences néfastes d’Internet, alors que les images ont à la base été filmées par des journalistes de la chaîne de télévision Public Sénat, images diffusées ensuite par le journal Le Monde sur son site Internet. En somme, Internet n’a été qu’un outil aux services des autres médias traditionnels. Pourtant, c’est bien Internet ici qui est particulièrement fustigé.

    Suite à ces attaques incroyables envers la toile – et ce ne sont pas les premières – nous référencerons ici toutes les critiques réalisées à son encontre en rapport avec cette affaire. N’hésitez pas à nous signaler dans les commentaires les autres déclarations sur cet évènement non référencées ci-dessous.

    Henri Guaino, conseiller de Nicolas Sarkozy.

    « Pour l’instant nous n’avons pas appris collectivement à nous servir de la meilleure façon des nouvelles technologies de communication. Internet ne peut être la seule zone de non-droit, de non-morale de la société, la seule zone où aucune des valeurs habituelles qui permettent de vivre ensemble ne soient acceptées. Je ne crois pas à la société de la délation généralisée, de la surveillance généralisée. » (source : France Info)

    « Oui, je pense qu’il faut réguler [Internet]. On a commencé avec la loi Hadopi sur les droits… Il peut pas y avoir de zones de non droit, il peut pas y avoir de zones de non morale, il peut pas y avoir de zones qui échappent à tout, à toutes les obligations, les exigences sociales, ce n’est pas possible. (…) C’est un débat très profond, ne le caricaturons pas. » Répondant à la question de Nicolas Demorand sur France Inter : « faudra-t-il un jour réguler Internet ? ».

    Jean-François Copé, président de l’UMP à l’Assemblée nationale.

    « Je crois qu’on a dit beaucoup de choses sur Brice Hortefeux, ses commentaires, ses propos, l’atmosphère de la scène, du coup, on en a oublié de dire quoi que ce soit sur autre chose qui paraît essentiel aussi : Internet. (…) Y’a un moment, il faudra quand même qu’on assume un débat public sur la question « Internet et la liberté ». Car je pense que nous, qui sommes si attachés à réguler tant de choses, à essayer d’organiser, pour que les uns et les autres puissent vivre dans une démocratie, où chacun est entendu et respecté, cet immense espace qu’est Internet, dans lequel on peut diffuser n’importe quelle image, la tronquer dans tous les sens… » (Source : France 2 – Arrêt sur Images)

    Patrick Devedjian, ministre de la Relance, et Eric Besson, ministre de l’Immigration, estiment pour leur part que cette affaire témoigne d’un « fonctionnement malsain de la Toile ». (source : France Info)

    Luc Chatel, ministre de l’Éducation nationale et porte-parole du gouvernement.

    Cet exemple « doit nous interpeller tous sur la capacité qu’il y a, tout d’un coup, à monter en épingle des bribes de séquences sur internet sorties de leur contexte ».

    Frédéric Lefebvre, porte-parole de l’UMP.

    « Dans la société de l’immédiateté et de l’instantané où Internet est roi, il ne doit pas y avoir de moments de relâchement ou de moments d’humour qui peuvent être ensuite interprétés. »

    Le Républicain Lorrain, éditorial du samedi dernier.

    « Surexploitée par les socialistes qui font ainsi oublier leurs propres turpitudes, l’affaire va désormais coller à la peau du ministre de l’Intérieur. Et nous amener, quant à nous, à réfléchir aux dérives de l’information à l’heure d’internet. Après ça, il ne faudra pas se plaindre de constater que, soumis en continu à l’œil de Big Brother, les politiques en reviennent comme un seul homme à la plus pesante des langues de bois. » (Source : Gilles Klein)

    Frédéric Dabi, politologue et directeur du département opinion publique de l’IFOP.

    « Internet a complètement changé la donne pour l’image politique. Les personnalités les plus en vue ne peuvent plus comme avant séparer la sphère privée de la sphère publique. » (Source : AFP)

    Dominique Wolton, sociologue et directeur de recherche au CNRS.

    « Le Net et les médias sont deux espaces différents. (…) D’un côté un espace pas vérifié, par légitimé, qui est Internet, de l’autre un espace légitime, qui est les médias. » (Source : RTL)

  11. Hadopi est inepte. La seule solution à cette question c’est de mettre un code barre (un tag informatique) sur tous les fichiers. Une sorte de code ISRC vérifiable et mis à jour par son propriétaire sur un site officiel. Tout fichier qui transite sur le net a son prix, et le fournisseur d’accès (qui gagne tout l’argent du piratage) perçoit la somme et reverse au propriétaire du fichier. Et SI LE FICHIER N’A PAS DE TAG EN BONNE ET DUE FORME, le fichier ne passe pas. le fournisseur d’accès est obligé par la loi à le bloquer. C’est possible techniquement et c’est la seule solution pour sauver les artistes.

  12. @Bruno Blum
    Je ne vois pas du tout comment ta technique pourrait fonctionner… Si je fais transiter mon rapport de stage pour l’envoyer à un professeur par e-mail, il faut que je le tag et que je le renseigne sur le « site officiel » ? Comment est-ce possible ? Je ne comprends pas trop. Tu pourrais m’expliquer plus techniquement comment ta solution est-elle envisageable ?

  13. Merci pour les 2 commentaires Juan Manuel.

    ils ne croient pas en des zones de non droit toussa toussa, c’est marrant, les paradis fisco c’est quoi alors?

    Bref on l’a bien compris, ils veulent voir appliquer enfin LEUR règle a internet, ce qui est deja pas mal le cas depuis quelques années …

    Centralisation, monopole, filtrage, surveillance etc

  14. Bon point rouge, ravie de retrouver, mais pas assez ouvert aux passants ( problème de temps ou de montage ?) on attendait la parole du jeune homme qui semblait avoir des choses intéressantes à dire…
    Espérons qu’il fasse un tour sur ce fil et nous les propose.

    Hadopi est en effet la brèche par laquelle le gouvernement tente un contrôle du net. S’il avait pour souci les artistes, il ne commencerait pas par leur couper les subventions et les indemnités ASSEDIC …
    Car nos ministres ont des experts qui ne sont pas aussi incompétents qu’eux. Sans doute d’autres systèmes comme ceux évoqués dans le reportage ont été envisagés, ( voir d’autres pays européens..) mais ça ne sert pas la cause du flicage…!!!

  15. Ah oui d’ailleurs, pourquoi ne pas faire des point rouge plus long?

    Vous n’avez pas d’horaire a respecter, enfin outre votre emploi du temps perso…

    C’est dommage de pas en profiter je trouve.

  16. Cette loi n’a pas sa raison d’être !!
    Ou les diffuseurs des oeuvres sont les créateurs ou leurs représentants et dans ce cas pourquoi programmer des oeuvres sur internet si elles ne doivent pas être vues ??
    Ou ce sont des crackers ( orth ?) qui font ces diffusions et ils existent des moyens de les localiser et de les sanctionner par la loi !
    Encore si l’on veut vendre des oeuvres il faut mettre une protection qui ablige le pirate éventuel de se faire connaitre à partir du pseudo qu’il utilise .
    Cela dit je ne suis pas technicien dans cette science trés avancée et je dis peut’ être des bètises !! alors pardon !

  17. pour avoir parcouru de fond en comble l’offre la page de « j’aime les artistes » j’ai pu découvrir une autre réalité tangible, celle qu’il est impossible de commander ou d’acheter correctement un CD chez les 4 ou 5 majors affichées là.
    Pas mal de ptits indépendant cependant sur cette page, avec des offres plutot bonnes, mais souvent reléguées derrière, non-copinage peut être, mais ils passent malheureusement derrière le « caca du mainstream ».
    Les majors n’ont aujoud’hui de majeur que leur passé. Leurs studios sont peut être bon, mais ils seront bouffés par leurs cafards et iront rejoindre ceux qu’ils qualifient de « labels ». Nombre de ces « labels » produisent de bien meilleures musiques, de bien meilleurs site d’accès/achat/commande et n’ont pas la grosse tête, pour preuve le cd1c ou Gigolo par exemple. Quand j’achète un vinyle chez Gigolo je peux même échanger des mots avec la personne qui m’a fait le colis , avec qui je partage ses dernieres decouvertes par emails et s’entousiasme de recevoir des retours positifs sur ses
    produits.
    Allez voir les sites d’universold, war’nere, aimi, c’est affligeant tellement c’est nul.
    je comprend qu’on les entende gueuler devant leurs ventes qui s’écroulent mais peut être aussi que le public c’est rendu compte de leur supercherie.

  18. Hadopi etait depassé dès lors sa creation. Elles concernent que ceux qui utilise Emule et autre Torrent. Plus grand monde utilise ce mode de telechargement. Les ouevres sont maintenant heberger sur des site comme Megaupload etc ce sont des sites etrangers a la base non illegal qui servent a heberger des fichiers, c’est en telechargement directe maintenent le telechargement c’est du ‘ Enregistrer sous ‘. Hadopi n’est pas prevu pour ce mode de telechargement.

    On voit clairement qu’hadopi a etait crée uniquement pour le bien etre des grande maison de disque toujours avide d’argent.
    Car il n’y a pas que la musique qui se telecharge illegalement.

    -Il y a aussi les jeuxvideo que sont telechargé a des millions d’exemplaire illegalement mais comme ça touche pas l’industrie francaise, les politiques s’en foutent.

    – Les logiciels sont aussi telecharger, les logiciels payant qui valent plusieurs milliers d’euro sont disponible en quelque clics.

    Les jeux videos et logiciels c’est bien plus grave qu’une chanson, qui coute 1euro. c’est aussi simple de trouvé un logiciel a 3000euro qu’une chanson. Tous cela a l’écart d’hadopi car les methodes de telechargement utilisées aujourd’hui ne sont pas surveillé par hadopi.

    Personnellement moi je vis a Ajaccio, un peu plus de 60 000 habitants, Il n’y a que 2 salles de cinema completement a l abandon, donc que 2 ecrans ça fait 2 films par semaine. Des Fnac y’en a pas. L’acces a la culture c’est que dans les grandes surfaces qui nous impose leur marge extremes. ( Je n’achete jamais sur internet je m’y connais assez pour savoir que c’est absolument pas sur ).

    La solution aux telechargements c’est de creer de la valeur ajouter au produit comme il l’est dit dans la video. Les maisons de disques devraient forcer les starlettes a faire plus de concerts ou de plus grandes tournée au lieu de faire que les salle enormes. Dans les grandes villes.

    Il n’y a que deux concerts deux vrais concert, de personnalité celebre ici par an.
    Si je veux voir un concert faut que j’ajoute le billet d’avion alors qu’en un clic, 1h d’attente et j’ai le dvd live et en Blue ray.
    Proposer de vrai artiste qui donne envi de les voir en concert a des places moins chere c’est la solution. Et arreter de produire de la merde.

    Cette lois est faite juste pour enrichir les grandes maison de disques et pas les artistes. On ne créer pas de l’art pour de l’argent mais pour le partager.*

    L’art c’est gratuit ! L’art doit etre gratuite, on doit etre libre de payer ou non. On doit etre libre de remercier financièrement l’artiste.
    L’art c’est pas un produit meme si les maisons de disque nous l’impose comme tel. On doit pas etre obligé de payer pour y avoir acces.
    Le musicien dans la rue on lui donne un truc que si ça nous a plut, on le regarde que si ça nous interesse. Imaginez vous le type avec sa guitar assis par terre entrain de vous dire donne moi 2euro ou alors t’ecoute pas bien avant d’avoir commencer a jouer.
    On va pas creer une lois pour ordonner au gens qui l’ont ecouter de lui donner quelque chose. Hadopi c’est pareil, internet a crée la culture libre accessible à tous comme l’art de rue. Le seul probleme c’est que les gros riches des maisons de productions ne pourront plus gagner d’argent.
    Pour preuve tous les vrais artistes qui joue pour leur public et pas pour la thune sont contre hadopi