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SOUS LES PAVÉS, JACQUES ATTALI: L’INTÉGRALE 1-2-3

Publié le | par

Après François Bayrou, Bernard-Henry Levy et Ségolène Royal, cette fois c’est Jacques Attali qui accepte notre invitation. Le conseiller (occasionnel?) de Sarkozy à rendu ‘son’ rapport de la Commission pour la libération de la croissance française au Président de la République le 27 janvier 2008. Il est donc aujourd’hui le 4e invité de « Sous les pavés… » Une émission à suivre en trois épisodes…

Ci dessus, la première partie. Rencontre des journalistes et ITV face à face

Nous sommes dans la loge maquillage,
avec Emilie Raffoul, de Canal +, responsable de Jeudi Investigation qui est arrivée en retard, Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives économiques, un peu plus tendu que les autres, mais qui nous réserve des question “pointues”, et Bertrand Delais, journaliste de droite, chroniqueur le midi sur Canal +, un esprit libre un peu entravé par un coude brisé suite à une chute de vélo.
Brièvement, ils nous parlent des enquêtes ou des films qui, au présent, les occupent.

Interview en face à face entre Jacques Attali et John Paul Lepers
L’enfance en Algérie, son père qui, le jour de l’indépendance a « la conscience aigue de ce qu’il fallait partir », l’ENA, ce « concours de beauté », ou la rencontre avec Mitterrand – en boite de nuit, et le mois de mai 1968 qui le surprend, déjà contradictoire, prof à l’X sur le lieu des barricades, et sous-préfet, déjà, « chargé du maintien de l’ordre », dans la Nièvre…

Ci dessous la deuxième partie: L’actualité (Liechstenstein, les enfants et la shoah, le « casse-toi pauvre con!), Sarkozy et Mitterrand…


840 SOUS LES PAVÉS… JACQUES ATTALI, L’ACTU - 2/3 par latelelibre

Les paradis fiscaux : le scandale allemand des comptes au Liechtenstein

La discussion se porte sur l’argent, la morale, la richesse… Pour lui, le scandale allemand révèle cette « verrue sur l’Europe » que constituent les paradis fiscaux. Deux immoralités sont en jeu, nous dit-il : l’immoralité de la pauvreté apparente (on cache une richesse) et l’immoralité de la richesse sale. Il parle de la France, qui est en train de changer, mais où longtemps a régné une « conception française » selon laquelle « le pouvoir est un substitut à l’argent ». Maintenant, développe t-il, c’est une conception « catholique des choses »…
Et puis Jacques Attali tient à le souligner, pour lui, l’argent n’est pas nécessairement sale. La richesse est bienvenue, quand elle se met au service de la lutte contre la pauvreté. A la question « vous êtes riche ? » il répond d’abord philosophiquement : « Ah oui, à bien des points de vue ». Et puis précise : «Je n’ai hérité de rien, j’ai gagné de l’argent, ce que j’ai gagné avec les livres ».

La proposition présidentielle de parrainage d’enfant juif victime de la Shoah par les élèves de CM2

L’ancien conseiller de François Mitterrand se sent « impliqué dans l’histoire du peuple juif » mais ne va pas aux « dîners mondains » (en faisant allusion au dîner du CRIF). Et il avoue : « Quand je l’ai entendu la première fois, j’ai trouvé ça très bien ». « Mais, le fait de ne pas l’avoir préparé à l’avance, de ne pas avoir associé celle qui aurait dû être associé plus que personne (…) Simone Veil me paraît une erreur ‘tactique’ ». Une chose pourtant l’a choquée, le fait que, dans le discours, il était question des enfants juifs ‘français’, sachant qu’il y a « beaucoup plus d’enfants juifs non français que d’enfants juifs français qui ont été lâchement envoyés dans les camps ». Pourquoi que les français ? Au final donc, « une bonne idée affreusement mal présentée, affreusement mal préparée »…
Au passage, il exprime ce regret que, dans notre pays , un vrai travail sur la collaboration n’ai pas eu lieu … Il parle de ce travail de mémoire que nous n’avons pas fait, que les Allemands, les Autrichiens ont fait. Soulignant que les derniers « survivants » vont disparaître…
Et puis forcément, le sujet y mène, il évoque Mitterrand, et donc Bousquet, bien sûr. Un dîner avec Bousquet, bien avant le livre de Péan, et ses révélations, au cours duquel Mitterrand, pour explication, lui souffle : « il a sauvé la vie » à tous ceux qui sont autour de la table…

le « casse toi pauvre con »

Le visionnage (encore, et encore) de la vidéo du Parisien.fr entraîne ce petit monde à parler calmement de l’action et de la majesté, Jacques Attali déplore pourtant la société d’hyper surveillance généralisée qui est devenue la nôtre et pardonne Nicolas Sarkozy, « un ami ». « Pas un ami politique, mais un ami personnel ». On lui demande ce qu’il pense, de la fonction présidentielle qui s’abîme : « Progressivement, l’Etat s’est dissout dans la réalité de la globalisation et donc, le Président n’est que l’incarnation de cette dissolution… Quel qu’il soit… ».
Pour lui, Nicolas Sarkozy a atteint le but de sa vie et désormais, il s’en cherche un autre… Réformer la France? peut-être, sans doute… Sarkozy, Jacques Attali l’attend : s’il veut agir, pour moderniser le pays, affirmer sa stature de chef d’Etat, c’est simple, une seule fenêtre s’offre à lui : c’est tout de suite, au lendemain des municipales, avant juin 2009, les prochaines élections…
Et pourtant, devant une vidéo de LaTéléLibre (bientôt diffusée dans son ensemble) dans laquelle Michel Onfray parle de Nicolas Sarkozy, l’ex sherpa de Mitterrand dénonce le « très grand danger qui se passe dans Paris, c’est de faire de la politique comme on fait du Shakespeare, c’est-à-dire en examinant seulement le caractère d’un homme… ».
Interrogé sur la mise en avant dans les médias des conseillers du Président de la République, Guéant, Mignon et Guaino, il comprend : « c’est son choix, je comprends qu’il les laisse parler… » . Toutefois, il est très ferme sur un point : « Je comprends très mal, je suis même extrêmement choqué, quand un conseiller dit : c’est moi qui ai écrit un discours, ça, je trouve ça inacceptable ».

Ci dessous, la troisième partie: Le rapport et la « libération de la croissance française », la séquence au bar avec le comparatif Ségo-Sarko


843 SOUS LES PAVÉS, JACQUES ATTALI: LIBÉRATION... par latelelibre

Le rapport Atalli

C’est l’heure de débattre du rapport de la Commission pour la libération de la croissance française. « Pour être correct avec l’histoire, ce n’est pas Nicolas Sarkozy qui me l’a demandé, c’est François Fillon».
Un petit zapping vidéo compilant quelques extraits de la période de réception du rapport, à la fin janvier, parvient enfin à le faire, grimacer, presque sourire : « Vous ne me reprendrez pas en situation de repartir dans le jeu des petites phrases, je l’ai fait une fois, ça suffit, je ne regrette pas de l’avoir fait, mais la parenthèse est fermée.»

Attali essaye de tenir le cap, se défend, explique que son rapport est un rapport «apolitique » « pour le pays».
Il insiste : « Encore une fois, je n’ai pas demandé à faire ce rapport. S’il n’est pas mis en œuvre ce ne sera pas notre échec, ce sera l’échec du pouvoir politique – nous, on a fait notre travail, il faut juger nos propositions sur ce qu’elles sont, et pas sur leur mise en œuvre ».
Guillaume Duval, l’économiste de la bande est malgré tout sans vergogne, et Jacques Attali explique, développe, sans relâche. Taxis, allocations familiales, mobilité sociale, carte scolaire : « La carte scolaire aujourd’hui est une extraordinaire hypocrisie, chacun sait que quand quelqu’un a une sorte de possibilité d’ « initié » pour savoir où mettre ses enfants, il peut le faire, donc la carte scolaire est un paravent devant une inégalité extrêmement profonde (…) deuxièmement la vraie question est de créer les conditions de l’égalité des moyens dont disposent les écoles . »
Les journalistes l’interrogent : un rapport libéral, trop libéral, pas libéral, les blocages français ? Le mal français…
« Le monde évolue vers une économie du savoir, si nous ne faisons pas monter le niveau de savoir, depuis la maternelle jusqu’à la recherche, et surtout en allant trouver tous les talents, où qu’ils soient, à commencer par les quarante pour cent de gamins qui sont au chômage dans les banlieues, le pays va mourir. »
En creux, sans relâche, cet immobilisme politique « depuis 86 » dit Attali. Depuis la première cohabitation « rien n’a été fait ». Et toujours, ce constat : « Je pense que la France dort politiquement, je ne dis pas socialement, ni économiquement, ni culturellement… »
Et Sarkozy, toujours. A un détour, c’est John Paul qui s’exclame mais c’est un gouvernement de droite : « ils vont pas donner de l’argent aux pauvres quand même ! »…

Séquence au bar

Autour d’un verre de blanc, Jacques Attali, qui ne boit pas, dans la vie, et avoue qu’il n’y connaît rien en vin. Il avale une lichette et se confie, sur ceux qu’il admire, sur ces passages dans les bidonvilles lointains, dans le cadre de ses activités avec qui lui permettent, à lui qui se veut si profondément et « extraordinairement désintéressé» de relativiser, et puis Ségolène, qui « sera Présidente de la République », dixit Attali « Pour moi, je n’ai pas le moindre doute là-dessus… Je le pense depuis le premier jour, depuis le jour où elle est entrée dans mon bureau.. »
Et Nicolas Sarkozy, il ne l’est pas donc ?
« Il l’est différemment …elle est un homme …une femme d’Etat « classique » comme on aime en France, c’est à dire qui incarne sérénité, stabilité, une sécurité, elle est…« royale » voilà… Lui, il incarne un homme d’Etat… peut-être du XXIème siècle, on ne sait pas… Mais il ne peut l’être que par la réussite d’une action. S’il n’y a pas de réussite de l’action, il ne sera pas un homme d’Etat ».

Karin Yaniv

SOUS LES PAVÉS, JACQUES ATTALI
Enregistrée au deuxième sous-sol d’Atlantis, le 28 Février 2008, entre 18H30 et 20H00

Une émission de John Paul Lepers
Préparée par Bertrand Basset et Karine Yaniv

Réalisée par Sébastien Gautheron
Assistant Réalisateur Julien Vilarrubla

Directeur photo : Jérôme Mignard
Images : Jérôme Mignard, Mirsad Hadjer, Franck Bayard, Morgann Martin
Assistés de : Jérôme Lanniau, Joseph Hirsch, Jeanne Broyon

Ingénieur Vision Yann Margery

Ingénieur du son Eric Ferroud Plattet
Assisté de Quentin Vernier Palliez

Coordination Technique Olivier Joubert
Régisseur plateau Sylvain Auguet

Montage Anthony Santoro, Clément Magnin

Maquilleuses Emily Mesh Cescut, Stéphanie Epie

Habillage Jean-Sébastien Desbordes

Décorateur Anthony Oréac

Musique : « To Joss Samake » de Marc Minelli tiré de l’album Electro Bamako, Avec l’aimable autorisation d’ALL OTHER MUSIC.

Relation Presse Anne Quemin

Directrice de production Caroline Lançon

Remerciements :
Frédéric Houzelle avec Atlantis Télévision : locaux, studio, régie
Rodrigo Sepulveda-Schultz, avec Vpod.tv : hébergement et maintenance vidéo,
Mayel de Borniol : webmaster
Marco Sernat et Yann Flande d’Assistance Audiovisuelle

Merci aux professionnels et aux stagiaires qui ont tous travaillé bénévolement à la construction de « Sous les Pavés… »

Cette émission est à sponsoriser, pour les prix, nous consulter…

Production : On Y Va ! – LaTéléLibre.fr

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Les commentaires (40)

  1. GrandJacques me manque ce soir…

    Quant à J. Attali, il a beau répéter le mot cohérence dans ces propositions…
    je cherche encore…

  2. Merci Monsieur Attali pour votre vision que vous mettez au profit de la France et non pas au vôtre. Mais ….

    ! ! ! Le dénigrement recommence !

    Attention, on reprend les même et on recommence ou quant on ne peut pas faire mieux et que l’on veut se distinguer alors il faut faire pire.

    C’est reparti, mon impression actuelle, c’est le retour de la duperie.

    Tous ceux qui, trop faible pour rivaliser sur le plan Politique avec Ségolène Royal et se situant dans toute la gamme allant de l’extrême gauche à l’extrême droite (l’ensemble humain) l’attaque sur tous les fronts dont eux mêmes sont très forts : le dénigrement populiste.

    Evidemment, on ne donne jamais de contradictions par les soutiens de l’autre. Non, car il risqueraient de démentir des mensonges, voyez donc.

    N’attendons pas que cette gangrène ne se propage au delà des proportions ou nous ne pourrions plus l’arrêter : il faut agir fort vite et en dose suffisante.

    Il n’est pas question de venir jouer leur jeu et comme eux dénigrer, mais rétablir au plus vite les vérités et dénigrer, oui, mais seulement les mauvaises intentions et techniques de duperie.

    Il n’y aura plus de démocratie sans vérité – Il n’y aura plus de Ségolène si ce n’est plus Ségolène.

    Par contre : il n’y plus de Sarkozy chez ceux qui connaisse le vrai Sarkozy.

    Mais pour finir à tout seigneur tout honneur et si nous avons confiance et faisons confiances aux autres et à Ségolène Royal, la lumière rejaillira à une vitesse qu’elle seule (la lumière) puisse nous ramener à un passé que nous pourrons corriger.

  3. Troisième et dernière partie à l’image des deux premières. Très intéressante. Je note que Jacques Attali est peut-être plus « cool » au bar que lorsqu’il est attaqué directement. Un petit bémol cependant, qui concerne ta façon de mener les débats sur le plateau, John-Paul :
    On voit trop que tu as un timing, une trame, à respecter… Et je trouve qu’Emilie Raffoul à eut, au final beaucoup de mal à poser ses questions…

  4. Bonjour Mr Gaebus! Je constate qu’il n’est jamais trop tôt pour encenser la madone! Et le rapport avec le sujet du fil, c’est quoi? Je pense que vous n’avez pas vraiment vu le reportage pour passer du coq à l’âne de telle façon. Mais bon, nous avons l’habitude à la Télé Libre des discours à l’emporte pièce non-argumentés. Ils sont souvent le fait de trublions droitistes, et parfois frontistes, ce qui vous élève, cher Mr Gaebus au rang de curiosité. Allez Ami, croyez aux fées et aux Dames blanches si cela vous chante, ce n’est pas ici que vous trouverez réprimande. Car, comme l’a dit le poète, l’homme descend du songe, et nous sommes tous des rêveurs…

  5. Quelle question Emilie Raffoul a posée à Jacques Attali hors émission? Et quelle a été la réponse?

    merci; @+P.

  6. il a atteint le but de sa vie…il s’en cherche un autre…mais c’est quoi ce gag??
    etre président n’est pas un but à atteindre! c’est etre au service des français qui lui ont confié un mandat!
    hallucinant!

  7. c’est bien, mais … quel dommage que vous vous interrompiez autant. que ce soit les journalistes entre eux ou J. Attali

  8. Faire monter le niveau de savoir en France en agissant dès la maternelle ?
    Et si on commençait par freiner le haut pouvoir pédagogique abêtissant de certaines chaînes de télé privées …!
    Parce que merci, nos écoles font leur travail, comme elles l’ont toujours fait .
    Ne reportons pas la faute sur des institutions qui sont elles-mêmes victimes d’une mentalité bling bling décomplexée et apparemment intouchable .
    Mais nous n’en sommes pas à une contradiction près : un ami personnel de Sarkozy qui soutient Ségolène et qui ne fait pas de politique mais qui propose un rapport montrant comment transformer la situation socio-économico-financière du pays …
    Je crois que je vais aller consulter un médecin, je dois avoir l’esprit un peu trop embrouillé en ce moment !

  9. On se fout encore de nous, suffit que l’état récupère la production de monnaie et ça efface quasiment les dettes de l’état. Il lance un système de prêt à taux O et ça relance le pouvoir d’achat.
    Le capitalisme ne fonctionne pas !!!!!
    Faut le répéter combien de fois, c’est hallucinant à la fin,

  10. John-Paul vous avez pris un malin plaisir à couper la parole à Emilie et à l’empêcher (un peu) de parler (pour laisser la place aux autres):
    une petite vengeance?

  11. AAAaaarrrfff !

    I’m véry trés désol’ !

    Je l’avoue, à ma trés grande honte : G ZAPPE !!!

    Ce que raconte ce type ne m’intéresse pas. On ne vit pas sur la même planète.

  12. Je serai plus indulgent pour cette partie, n’étant pas forcément en désaccord sur certains points (allocations en fonction des ressources, problèmes de l’enseignement supérieur en France), plus opposé à d’autres (augmentation de la TVA qui pour moi est un des impôts les plus injustes, suppression de la carte scolaire). En fait, il faudrait lire son bouquin (enfin, le bouquin de la commission… c’est difficile de le suivre sur ce sujet car il use souvent du « je » et parfois du « nous » en fonction des questions ou des problèmes qu’elles suscitent, peut-être…). une contradiction, mais de taille, il spécifie dans un premier temps que c’est Fillon qui lui a demandé ce rapport… puis plus tard qu’il l’a remis à Sarko puisque c’est lui qui lui avait demandé… en bon politique il sait bien noyer le poisson quand il faut et éluder les questions qui le dérangent en répondant à côté… et visiblement M. le Professeur n’aime pas trop la controverse, quoi qu’il en dise, ça se sent dans sa façon agacée de répondre quand on le contredit. Une bête de politique en vérité, mais quand il liste ses admirations, je cherche désespérément la grandeur humaniste de ses modèles…

  13. et merci à tous ceux qui font la télélibre pour ces moments d’expression libre, qui suscitent des débats, des controverses, donc du progrès dans la réflexion de chacun de nous.

  14. Oui, visiblement, monsieur Attali n’est pas habitué aux questions franches et frontales …

  15. Moi, j’ai un petit problème. Je n’arrive pas à me débarrasser du capital sympathie que j’ai pour Mr Attali. Et par là même j’admets que j’ai quelques difficultés à le contredire… Je suis comme ça, je n’y peux rien. Il me semble que ces mesures doivent être considérées dans leur ensemble. Un peu comme un concept idéal, un exercice d’école… En fait, je dis ça, je dis rien en même temps…

  16. @ lucie: un médecin… ou un décodeur… quant à ses ambitions personnelles de diriger la plus grande ong de micro-crédit, pour un peu il s’accorderait la paternité du micro-crédit, et un immense crédit à ce qu’il dit, fait ou pense (là, on n’est plus dans le micro!…). quant à Ségolène comme homme d’état… pourquoi est-ce si difficile à ce grand penseur de dire femme d’état?… (Remarques, quand on admire thatcher, la difficulté est compréhensible). c’est son avis, personnellement j’aurais aimé y croire, mais la réalité nous a prouvé qu’on en est encore assez loin, en tout cas par rapport à l’idée que je me fais de la fonction (il suffit pas d’arborer un sourire ultra-« bright » et de parler la langue de bois avec distance: c’est peut-être sa conception, mais pas la mienne…). de toute façon, il faut abolir la fonction présidentielle: voilà qui ferait un gain économique très précieux dans le budget de l’état, pourquoi ce grand décideur – car c’est
    300 décisions à prendre, dans son rapport, et non 300 suggestions… comme s’il était novice en politique pour ne pas savoir qu’en france, quand ça coince, on crée une commission, qui rend un rapport qui fait ensuite psschhhiitttt… un peu comme les critiques acerbes de la cour des comptes!!! voilà également une idée qui ne figure peut-être pas dans son rapport: que les points négatifs, les abus qui sont relevés par la cour des comptes soient suivis d’effets, voire de pénalisation, ça obligerait peut-être à faire un peu plus attention avec l’argent des contribuables…. bon, finalement, je vais me servir un verre, faute d’alka-seltzer (je vais quand même pas engraisser les médecins et les labos pharmaceutiques qui eux, il me semble, n’ont pas vu leur pouvoir d’achat trop égratigné ces derniers temps par l’Union des Médecins Praticiens). un clin d’oeil à un être éminemment respectable que je rajoute à ma liste des admirables: M. Patrick Pelloux!

  17. Tout à fait d’accord avec toi, Cazo ! Et Pelloux avec !
    Il y a une autre chose qui me chiffonne :
    pourquoi des personnalités proches du pouvoir qui poussent un coup de gueule, se ravisent mystérieusement le lendemain et se mettent à encenser leur président ?
    Fadela Amara avec les banlieues, Kouchner avec Kadhafi, Rama Yade avec les droits de l’homme, Attali avec son rapport …
    L’impression que cela donne, c’est qu’il suffit d’une petite convocation au « bureau » où on leur dit : « n’oublie pas ce que j’ai fait pour toi …! » Et le tour est joué .
    Comme Gwendal, je n’avais pas d’à priori défavorable envers monsieur Attali, mais en le connaissant mieux …

  18. ce qui est bien avec Attali, c’est qu’il est très éloigné des réalités tout en étant persuadé d’être très près. Ce ne sont pas des gens comme lui qui apporteront quoi que ce soit à la France, d’ailleurs ça fait 30 ans qu’il est dans les hautes sphères du pouvoir, et alors, et après, pour avoir fait quoi ? un nanti, rien de plus, rien de moins. Et la cerise sur le gâteau, c’est de dire que sarko n’inquiète pas . Ba c’est sûr quand on est ultra protégé on n’est pas inquiet.

  19. Attali, bhl, bayrou, ségo, toujours les mêmes même chez lepers..J’attends un Badiou sous le pavé!

  20. Oui, ça suffit, les clowns gestionnaires du capitalisme sont toujours omniprésents dans tous les médias. De « gauche » ou de droite, ils n’ont qu’une obsession: gérer le système pour mater encore et toujours la population.

    Pourquoi, même sur un média dit libre, la parole n’est-elle pas donnée aux opposants au cirque électoral, aux abstentionnistes, aux votants blanc et nul, aux non-électeurs ? C’est pas politiquement correct au royaume de la démocratie « moralisée » ?

  21. Au risque de m’attirer les foudres LTLiènnes, j’ai trouvé au contraire les réflexions de Jacques Attali très intéressantes (même si je ne suis pas d’accord).
    Malheureusement, la mauvaise qualité du son, les interruptions répétées des uns et des autres ont parasité les messages et l’intervenant n’a rien pu développer en profondeur.
    JPL ,avec son chrono dans la tête, interrompant sans cesse Emilie Rafoul, Bertrand Delai s’imposant par sa voix de stantor, n’ont pas permis l’éclairage nécessaire sur ce rapport au travers d’un débat qui aurait pu être de haut niveau entre Guillaume Duval (intimidé) et Jacques Attali (réservé).

    Déçu donc par ce Sous les pavés que j’ai trouvé un ton en-dessous des précédents. Mais merci quand même à La Télé Libre de nous faire bénéficier de ces moments culturels devenus si rares dans le PAF.

  22. @ le nègre et Syviane

    Pas d’emballement.
    Nous avons justement proposé un entretien à Alain Badiou il y a quelques semaines, pas pour « Sous les pavés » mais pour un reportage.
    Mais contrairement à Bayrou, Royal, BHL et Attali, Monsieur Badiou, lui nous a dit : Non !
    A suivre…

  23. J’ai revisonné et c’est vrai que JPL joue la montre mais j’imagine que les moyens sont limités et Attali avait un timing à respecter !

    Impression générale : plus tendue que les précédents « sous les pavés »…
    D’accord avec Lucie et Cazo…
    toujours pas compris la logique et la cohérence d’Attali si ce n’est celle de ces socialo-centristes qui seront majoritaires au prochain congrès…proches de Bayrou …un bonne dose de capitalisme , un peu de social par ci par là …(et encore : l’augmentation de la TVA !)
    un chouillat d’humanisme, mais contredit pas une envolée de libéralisme ( voir le chapitre éducation, carte scolaire)..
    Je persiste à dire que je ne vois aucune cohérence dans ces propositions…
    où peut-on trouver les 295 autres ? juste pour voir…

  24. Ces médias qui tuent la démocratie.

    Constater le quand même et faites le savoir aux médias qui en font trop :

    Il y a longtemps que ( par exemple sur RTL) on ne faisait plus autant de publicité sur un sondage.
    Confirmation si il en est besoin (en tous cas pas ici) de l’influence sarkozyste et cie sur les médias, pourquoi il faut faire connaître cette exagération car ils nous prennent pour des pauvres cons.

    A remarquer que l’on ne parle pas du sondage LH2 ou Sarkozy perd 4 points.

    Mais comme dirait Bedos on peut être malin et pas intelligent et je crois que ce message au vu de la réalité se tourne contre le malin qui ne se rend même pas compte qu’il est entrain de scier la branche sur laquelle il était assis.

    De plus que le sentiment je suis persuadé qu’il y a des pressions sur les médias pour améliorer l’image non pas du président de la république française (qui représente le peuple) mais uniquement la personne de Sarkozy l »égogogocentritritrique.

  25. @ gaebus: pour ce qui est du rôle joué par les médias pour améliorer l’image de Srako, il suffit de constater, au travers de l’ensemble des docs (films et photos), que sa très petite taille (1.58 ou 1.62 max) , même avec talonnette, est en permanence atténuée, voire gommée, et qu’on n’a fini par s’y résigner, après avoir était scandalisé par la photo où il faisait le même taille de G. W. Bush (1.83). Quand on triche sur des choses aussi insignifiantes, alors pour ce qui est important… effectivement il y a de quoi s’étonner des sondages: les précédents faisaient état de 38 ou 36% de bonnes opinions, hier on nous dit qu’il perd 7 points, et on le crédite de 37%??? j’avais pourtant lu 33% ailleurs, d’ailleurs selon l’heure on nous présente pas toute l’info et pas de la même manière (on peut le constater même sur france inter entre les infos à 13h et celles de 14h – moindre écoute). d’ailleurs, je constate que dans les débats organisés par itélé et france inter le lundi à 19h30, je crois que c’est la 5eme fois consécutive qu’un pro-sarko est invité: vive le pluralisme démocratique en période pré-électorale. pas de doute: nous ne sommes plus en démocratie, même sous pyerrefite on avait davantage accès aux déclarations de l’opposition.

  26. @ JLP: au fait, tu aurais pu faire l’effort de nettoyer ta porsche que l’on voit en arrière plan, john-paul, tout ça n’est pas très sérieux. quand on reçoit un invité on fait le ménage, tout de même…

  27. En fait, c’est le même principe qu’à la télé normale : les journalistes se battent pour parler et faire l’intéressant, et l’invité ne peut pas finir ses phrases … quand il parvient à les commencer !

    Le dernier espace de liberté est chez Frédéric Taddei, tous les jours à 22h45, sur France3. Gloire à lui !!!

  28. #27 : « Le dernier espace de liberté est chez Frédéric Taddei »
    N’exagérons rien ! Ce n’est pas le dernier espace de liberté, s’en est un et internet (ici en particulier) en est un autre.
    Pour le cas de Jacques Attali, je me permets de remettre ici un lien donné par Gwendal (merci ;) ) dans un autre sujet, où Attali fait de la prospective d’une façon plus développée et qui pourra vous éclairer sur sa façon de voir l’avenir :
    http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/article.php?id_article=447&id_rubrique=208

  29. Et dire que pendant que des mafieux de la politique occupent les médias:
    des lois sont votés et on en parle pas,
    des gens sont expulsés et on en parle pas,
    des drames écologique sont en marche et on en parle pas,
    des travailleurs sont pauvres et on en parle pas
    la médecine est de moins en moins remboursé,
    etc..etc………
    mon voisin marocain ne peut faire venir sa mère très malade, en France, il y a plus de visa pour les pauvres et on en parle pas,
    A l’école de ma fille, une petite fille autiste est intégrée mais le poste de soutien scolaire n’est toujours pas pourvu et on en parle pas,
    mon voisin Rmiste à été contrôlé car la voiture que son père lui à donné est trop bien pour son statut,
    les petites entreprises de nos campagne sont en train de fermer concurrencer par de grandes multinational qui proposent des tarifs trop bas et on en parle pas,
    etc;etc………..
    Et dire qu’il y a tant à dire………………
    à la France d’en haut……………..que la France d’en bas elle existe.

    Claire

  30. @ Claire
    Vous pouvez en parler ici. Vous pouvez même écrire plus précisemment si vous voulez. Si vous trouvez une caméra, vous pouvez même faire des interviews, ou un reportage. Vous êtes libre de le faire.
    John Paul

  31. @ la télé libre
    Je ne suis pas journaliste, mais une simple citoyenne ( sans camera et sans moyen) qui compte sur vous pour m’informer sur un pays à multiples visages, au delà des frontières de la Capital.
    Je dis ça en toute indépendance avec mon regard de citoyenne engagée là ou je vis et c’est déjas pas mal.
    Claire

  32. Décidément, j’aime vraiment voir, dans vos « Sous les pavés », tous ces politiques parler en étant un peu plus à l’aise que dans d’autres médias. J’attends avec impatience quelqu’un du gouvernement à la même place, pour voir s’il s’y trouve aussi à l’aise..
    Indulgences pour le coté bricolo de la technique !
    Bravo John Paul, j’aime bien votre tête d’insolent gendre idéal !

  33. Bonjour ! Très bien ! Comme d’hab’. Une petite critique pourtant : Un des journalistes dit qu’il a une dizaine de questions à poser à J. Attali mais il sait d’ors et déjà « qu’il n’aura pas le temps ». On est pas à la télé formatée où l’on est tenu par le temps ! Pourquoi « Sous les pavés » n’est pas extensible en fonction de la teneur du débat puisqu’on est sur internet ? Si on a de quoi faire une demi-heure, c’est une demi-heure. Si on a qu’un quart d’heure c’est un quart d’heure et si c’est une heure et demie, ça le fait aussi. A l’instar d’ASI. Je trouve que ça serait bien Le but étant que les invités ne « jouent » pas la carte de la montre puisque « de toutes façon, on la posera la question qui fâche ! » On aura le temps! A bientôt !

  34. Tip top merci la télélibre.

    Le format n’était peut être pas le plus adapté à Attali, mais qu’importe, c’est dans ces situations qu’on dégote les meilleures images.
    Attali est ce qu’il est, il peut paraître hautain, cela vaut vraiment la peine de se pencher sur son avis. On en est pas tous arrivé à son niveau, et c’est bien pour ça que ses idées comptent.
    Et bravo pour le courage, fallait oser l’inviter ici ;o)
    (et arrêtez de couper la parole !)

  35. Merci, c’était bien cool, on en profite tant que ça continue, et avec ce niveau ça devrait continuer.

  36. Discrimination positive…

    En vla une de connerie, bien grosse qui vient s’ajouter aux autres…

    Il a décidément je trouve quelques personnes qui sont là, qui touche de tres pres ou un peu moins pres, le pouvoir et qui en fait je pense sont de véritable problèmes dont ils faudrait se débarrasser au plus vite.

    Car en plus de prendre les gens pour des cons, ils les manipulent et discréditent les honnêtes.

  37. Ségolène Royal,  » une France idéale ».

    Les « amis » de $arkozy l’ont aidé financièrement pour pouvoir être élu : il n’y a pas de miracle, pas même en politique.

    Bien sûr individuellement on n’a pas leurs moyens mais nous pouvons être beaucoup plus nombreux a verser des sommes si petites soit elles qui serviront à gagner les prochaines batailles.

    http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=participer_adherer

    Il faut oser le dire, le demander et constituer un trésor de guerre.

    Je pense sentir qu’il y a une certaine frilosité en France de lever des fonds, mais le pragmatisme n’est pas le monopole des américains et la réalité est la même pour tous.
    Il ne s’agit pas de prendre pour soi seul ce message, mais de faire participer un maximum de personnes qui parfois n’attende que la demande pour se rendrent utiles et se sentir intégrées.

    VOIR LE SITE DE OBAMA AUX USA : en vedette la page « DONATE NOW ».

    A bon entendeur ….

    N.B. : ce post peut être copié à volonté tel quel ou modifié

  38. Monsieur Lepers, pourquoi cette attitude machiste avec la journaliste ?
    C’est bien dommage, le débat en est terni.