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A.GARRIGOU A L'ABORDAGE DES SONDAGES

Publié le | par

Alain Garrigou est professeur de science politique à l’université Paris X – Nanterre et auteur d’ouvrages sur le « système électoral ». Il écrit par ailleurs dans le Monde Diplomatique.
Régulièrement invité de par certains médias pour donner son point de vue critique sur les sondages, il est selon ses propres termes « interdit d’antenne » dans certaines émissions télévisées.
Dans le cadre universitaire, il a notamment travaillé sur la santé, les élites, le suffrage universel et les sondages.

Cette interview a été enregistrée dans le cadre d’un reportage sur les l’utilisation des sondages, qui n’a pu être suffisament développé par la société de production qui avait initié ce projet. Elle a été enregistrée mi-mars2007.

Alain Garrigou est l’auteur de « l’ivresse des sondages », publié fin 2006 aux éditions La Découverte.

Un reportage de Guillaume Bernhard et Carole Reguillon

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Les commentaires (11)

  1. Encore une fois : merci mille fois la télé libre !
    Pour tous les amoureux de l’intelligence, voici un superbe documentaire sur le regretté Pierre Bourdieu.
    Pierre Bourdieu est un des plus grands sociologues que le monde ait connu :
    video.google.fr/videoplay?docid=-777138601611773036

  2. Mon opinion dans tout ça : Et si on faisait comme si on avait jamais lu les sondages et qu’on votait tous pour Bové, Laguiller et Besancenot. C’est vrai, personnellement je me disais : “Bon, si je vois que Besancenot a une chance de passer le premier tour je vote pour lui, sinon, je ne prends pas de risque et je vote pour Ségolène.” Mais combien sommes nous dans ce cas là selon vous ? Cela ne m’étonnerait pas que nous soyons une majorité. Si bien que lorsque les sondages ont annoncé 20 % pour Bayroux, beaucoup de gens se sont dit cela mais avec Bayrou. Et là, c’est une arnaque il me semble. Si seulement les sondages anonçaient 20 % pour José Bové au premier tour !! Si seulement !! Comme avec Coluche à l’époque, je suis persuadé que cela créerait un phénomène d’aspiration. Que la majorité des français serait heureuse de se joindre à ce mouvement d’indépendance et de liberté. Que la majorité des français éspère quelque part que ce mouvement s’amorce pour pouvoir le rejoindre. Et ce qui nous informe de si le mouvement est amorcé ou pas, ce sont les sondages. Or les sondages en France sont extrêmement manipulables, manipulés, et en plus les sociétés de sondage gardent secrets toutes leur règles de calcul et l’ensemble des résultats, n’assurant même pas la transparence nécessaire à leur vérification.
    Alors comme les sondages anoncent Bayrou et Lepen comme les seuls candidats “alternatifs” dont le mouvement est déja amorcé; c’est comme si, à tous ceux qui refusent Ségo et Sarkozy, on leur proposait uniquement ces deux là. En clair : “Vous n’aimez ni Ségo, ni Sarkozy ? Alors voila, il vous reste le choix entre Le Pen et Bayrou. Bien sur vous pouvez en choisir un autre, mais cela ne servira à rien, cela sera dans le vent, cela sera débile.”
    Et entre parenthèses, ce choix qu’il nous reste, c’est le choix entre la droite et l’extrême droite…

    Alors je dis n’attendons pas les sondages pour amorcer le mouvement, parlons en davantage : en famille, aux amis, au boulot… Concertons nous et, même si les sondages veulent nous décourager en nous disant que notre mouvement ne “prend” pas, soyons paranos, croyons qu’ils nous mentent et continuons de croire en notre concertation et en notre mouvement jusqu’à l’urne, ne nous décourageons pas.
    Et là ! Une très belle surprise pourrait alors arriver. Le peuple aurait repris sa souveraineté.

    Vous croyez que c’est de l’utopie ? Regardez le référendum pour la constitution européenne ! Ne nous sommes nous pas concertés ? Au delà des sondages ! Au délà de la propagande médiatique !

  3. c’est pas une interview, c’est un monologue(grosse difference,on regrette lejournaliste qui va deranger ce prof).
    Ouais, c’est une marchandise superficielle comme les autres qui sert à faire du fric , comme partout, un peu comme la tele.libre le fera dans pas longtemps.
    C’est comme internet , c’est virtuel et vide. Au fait, je me suis jamais fait sonde politiquement, et quand au etudes de marché, je refuse car si ca apporte qqchose à la boite, je dois etre retribuer.
    Qui a interet à supprimer les sondages? la democratie et les citoyens. Les politiques, les medias, la publicite en vivent…

  4. UN AUTRE SCANDALE – A LIRE

    Les sondages produisent des questions et donc des réponses orientées. Garrigou explique avec clarté ceci. Par ailleurs les résultats n’ont pas de valeur scientifique.

    Un autre fait grave de la campagne présidentielle concerne l’institut de sondage IPSOS et soulève de sérieux doutes quand à sa neutralité et pose la question de son soutien à Sarkozy. Alors même que les directeurs d’IPSOS enchainent les plateaux télés, émissions de radios et interventions dans la presse pour nous expliquer à nous téléspectateurs (et aux journalistes au passage) comment « penser » la campagne et comment « interpréter » les résultats des sondages, l’un de ces deux directeurs (je ne sais plus lequel des deux, par honneté je préfère l’indiquer) s’est personnellement déplacer à l’UMP l’hiver dernier pour expliquer à une réunion spéciale des militants UMP participant à la campagne comment convaincre les français mettant à profit son « expertise » basée sur l’ensemble des sondages d’IPSOS.

    On l’a bien compris, IPSOS comme les autres instituts sont des entreprises dont le but est le profit. Mais lorsque un insitut de sondage, qui se prétend indépendant, va apporter des conseils à un candidat précis (SARKOZY), on peut sérieusement s’intérroger sur l’OBJECTIVITE et l’INDEPENDANCE de cette entreprise.

  5. Comme l’a écrit le regretté Pierre Bourdieu, « l’opinion publique n’existe pas. » Un texte simple à lire et relire même si M. Garrigou l’explique aussi bien et aussi clairement.
    Vive la Télé libre

  6. Où puis je trouver ce texte s’il vous plait Syl-à-la-montagne ?
    C’est un livre ? C’est dans un de ses livres ?

  7. Actualités du CEVIPOF
    Baromètre Politique Français

    La rumeur persistante qui prête au CEVIPOF la réalisation d’une enquête selon laquelle J.M. Le Pen aurait 20% d’intentions de vote, N . Sarkozy 19%, S. Royal 18%, F. Bayrou 11% n’ a aucun fondement.
    La dernière enquête du CEVIPOF a été réalisée du 5 au 19 février 2007 (4eme vague du baromètre politique français) et les intentions de vote recensées dans la perspective du premier tour de l’élection présidentielle étaient alors les suivantes : 31% pour N. Sarkozy, 25% pour S. Royal, 15% pour F. Bayrou, 12% pour J.M. Le Pen.

    Pascal Perrineau
    Directeur du CEVIPOF

  8. Bravo!
    Une fois de plus vous mettez dans le mille.
    M Alain Garrigou confirme mon opinion concernant la nullité des sondages. Les dits sondages étant seulement fait pour faire vivre ces « instituts ».

  9. On savait que les sondages semblaient depuis quelques années à avoir vocation à orienter l’opinion.
    Ce témoignage ne fait que me conforter dans la mienne : c’est-à-dire que l’on a évidemment pas affaire à une science exacte, c’est le moins que l’on puisse dire.

    Pour une fois que les médias ne rentre pas dans le sensationnel en critiquant les chiffres eux-mêmes, mais les méthodes des instituts de sondages, assez opaques, voire bordéliques…
    L’information doit aussi permettre de comprendre, et cette interview y participe, je trouve.