Lecteur vidéo

Faire un don

Faire un don

Envoyer l’article par mail
Télécharger le .torrent

Fichier indisponible pour l’instant

Qu’est-ce que le Torrent ?

Grâce à Bittorrent vous pouvez télécharger et partager la vidéo que vous êtes en train de visualiser.

DELANOË, LIBÉRAL ET SOCIALISTE

Publié le | par

INTERVIEW

Libéral et socialiste. C’est en ces termes que se présente Bertrand Delanoé dans son livre « De l’audace ». Depuis sa sortie, jeudi 22 mai, les réactions sont nombreuses et vives. La TéléLibre.fr profite quelques jours plus tard d’une réunion des partisans du maire, samedi dernier, à la Mutualité, à Paris, pour questionner Delanoé sur cette « affaire de libéralisme » et sur ses ambitions concernant le PS, à moitié déclarées…

dessin : xavier lacombe

Alors, un socialiste peut-il être libéral ?

Le mot est laché : « libéral ». Repris et commenté. Et ça fait buzz, bien sûr…

Ségolène Royal, illico, ne manque pas de tacler son rival : «Il n’y a pas besoin d’aller piocher à la droite son idéologie et son vocabulaire. (…) Le libéralisme a déjà fait des dégâts considérables» déclare l’ex-candidate PS à l’élection présidentielle. Et de préciser : «On apprend en même temps que les patrons du CAC 40 ont augmenté leurs revenus de 54% et que l’on s’apprête à supprimer la prime pour l’emploi pour 2,5 millions de salariés petits et moyens (…) Le capitalisme détruit les hommes et les femmes (…) C’est ça, le libéralisme».

A 6 mois du Congrès qui doit désigner le successeur de François Hollande, il semble donc que le « duel » tant annoncé ait commencé !

« Si je dis: ‘je ne veux vraiment de responsabilité qu’à la mairie de Paris’, eh bien je me fous de vous! » lâche t-il ce jour-là devant ses troupes à la Mutualité. Et pourtant, officiellement, Delanoé n’est toujours pas candidat.

Un libéralisme politique

Bertrand Delanoé, entouré ce jour-là de personnalité telles que Lionel Jospin, Harlem Désir, ou Elizabeth Guigou, précise ne pas être social-libéral : « je n’adhère pas à ce courant de penser ». Son libéralisme, il l’applique à une doctrine politique, plutôt qu’économique. « Le libéralisme est à la liberté ce que la république est à la démocratie, une forme supérieure d’évolution. Je suis libéral. La droite d’aujourd’hui ne l’est pas. La gauche doit se réapproprier, avec fierté, et le mot et la chose ». Parlant ainsi volontiers d’homoparentalité, de parité et de droit de vote des étrangers aux élections locales. « En revanche, ce qui est inacceptable pour un progressiste, c’est de hisser le « libéralisme » au rang de fondement économique et même sociétal, avec ses corollaires : désengagement de l’État et laisser-faire économique et commercial ».

Claire Tarou

Journaliste : Joseph Hirsch

Caméraman : Nadjib…

Partager cet article

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Les commentaires (55)

  1. Hum…

    Honnete, ou pas?

    Si je comprend bien, il est libéral sur le le plan social et socialiste sur le plan économique.

    Enfin quelque chose dans ce sytle.

    Mouai.

    Bon sinon le gorille là… je vais faire une remarque facile mais pas moins vrai, c’est pas besancenot qui serait parti comme ca en laissant un gorille s’occupe d’éloigner le vilain journaliste…

  2. J’aurais la même appréhension des choses que toi, Pseudo. Reste à savoir si l’honnêteté, que je lui prête à priori, est existante ou non, in fine.
    Quant à la question : provocation, stratégie ou non, là, je crains de ne pas le croire, le brave bertrand.
    Pour ma part, on pourrait le relier aux libertaires, soucieux avant toute chose, comme il le dit par ailleurs, de préserver les libertés et de les élargir. Néanmoins, on se pose la question sur l’inclusion des libertés collectives ( le droit à une retraite digne, le droit à une assurance chômage universel, le droit au travail , inclus dans la constitution de 1946, …) dans ce ‘libertarisme’ et la focalisation sur les libertés au détriment des conditions d’exercice de ces mêmes libertés. Exemple : tu es libre d’acheter à manger où tu veux. Fort bien. Mais file moi de la thune quand même, c’est plus pratique pour ‘acheter à manger où je veux’. S’il peut convaincre sur la défense des libertés (individuelles), je suis tout autant sceptique sur la partie ‘socialiste’, notamment sur le programme économique et surtout fiscal (jusqu’à maintenant, je n’ai rien vu d’autre que des pétitions de principes). Mais je peux me tromper. Car l’avantage avec Delanoé (malgré son égocentrisme évident, sur le mode de ‘celui qui me fera taire n’est pas encore né’), c’est qu’à l’inverse de Ségalo, c’est qu’il ne se soit pas encore pris une branlée de sa dimension. Si les deux programmes sont quasi identiques sur le fond, il reste que l’un est cohérent et crédible quant à sa ligne politique (en accord avec le personnage qu’il est et qu’il a toujours été), alors que la seconde rame à contre-courant sans arrêt (social-libéralisme en 2007, ‘jaurèssiste’ en 2008 : ça rappelle le Fabius de 2005 reniant celui de 1983, et lui, continue de ramer, depuis. Sans succès).

  3. Moi, je serais Delanoë, j’aurais refusé de répondre aux questions d’un journaliste qui mâche du chewing-gum….

  4. Allez, c’est la saison des affaires, je prend le bon manager et funambuliste Delanoë, mais si vous avez un nouvel article, amis socialistes, n’oubliez pas de me rappeler, c’est important.

  5. Au moins avec sarko et l’ouverture on a gagné en franchise du coté socialiste.Libéralisme n’est plus un gros mot. La gauche c’est comme l’aïoli maintenant,on ne met pas plus d’aïl que de rouge dans le rose.

  6. Je consulte votre site avec beaucoup de plaisir mais depuis une semaine je ne peux plus visionner les vidéos, pouvez vous me dire ce que je dois faire pour résoudre le problème. Je n’ai pas de probleme avec dailymotion ou youtube
    D’avance merci

  7. @armelle: Cf. dans les brèves encart de droite en haut, « latélélibre en panne ». Pour une mise à jour du socialisme par contre, désolé le support n’est plus assuré.

  8. Je vois arriver les royalistes avec leurs gros sabots pour flinguer le malpropre de Delanoë qui a osé proférer le mot « libéralisme » utilisé par Royal quelques semaines plus tôt dans le même contexte.
    Au fait, les royalistes, votre site rose bonbon « Tout Sauf Delanoë, » ça roule?

  9. C’est vrai que l’on peut donner deux sens à l’adjectif « libéral ». A partir de là, le petit jeu auquel se livrent Delanoë et Ségolène Royale n’est que puérilité médiatique. Ca s’appelle jouer sur les mots, et cela ne fait pas avancer le schmilblick.
    En fait la vraie question que l’on devrait se poser est celle-ci. Faut-il être président du PS pour être candidat en 2012 ?
    Royal semble le penser. Delanoë, je sais pas.
    Perso, je pense que non. J’ai l’impression que ces deux là veulent copier la démarche de Sarkozy dans son accession au pouvoir. Maitriser l’appareil du parti pour ne pas prendre le risque de se prendre une balle dans le dos…
    Sur la forme : Delanoë ne s’écrit pas Delanoé, et je trouve Joseph pas très pro sur ce coup-là… J’veux pas faire mon réac, mais le chewing-gum… En plus il te fait balbutier et on ne comprend pas tes questions.

  10. Le chewing-gum pour une interview ça craint. En tout cas là pour ce coup il a été vraiment libéral.

    A noter pour préciser les choses sur le libéralisme :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie_lib%C3%A9rale

    Un Capitalisme qui favorise systématiquement les oligopoles ou les monopoles est loin d’être Libéral comme on nous le bassine en permanence. En fait nous ne sommes absolument pas dans une société libérale, il n’y a qu’à voir la prochaine loi en préparation sur l’internet. Il serait d’ailleur bien que la Télé Libre s’occupe du sujet.

  11. Delanoë confond « libéral » et « libertaire », et les libertaires ont l’esprit confus.
    Un libéral aurait abaissé les impôts et les dépenses publiques, qui sont des instrument de censure des choix du citoyen, et d’usurpation anti-démocratique de son Droit de décider de ses propres affaires.

  12. Robert qui en connait un rayon, vu qu’il est cycliste, nous dit ceci :

    LIBERAL : qui donne facilement, largement… généreux… qui respecte les opinions…. TOLERANT.

    Alors tous ce cinéma à la con pour quelques nuances sémantiques. Franchement, ils n’ont rien d’autre à foutre ???

  13. Hé John Paul, tu veux pas que je te fasse une interview. Promis je n’aurais pas de chewing gum dans la bouche.

  14. Le nullissime Joseph Hirsh a encore frappé !

    Non seulement, il se fait virer de partout (cf: Rachida Dati, etc.)
    mais il fait preuve de la plus grande incorrection en interviewant un notable de la politique comme Bertrand Delanoë en machant un Chewing Gum. C’est n’est plus du professionalisme (c’est de l’humour!) mais de l’inccorection caractérisée.

    La prochaine fois, ce sera peut-être en déglutissant et avec la braillette ouverte ? Quoique, le Maire de Paris pourrait peut-être apprécier, qui sait ?

    Déjà , que votre journaliste s’exprime comme un palefrenier dopé nerveusement au « Red Bull » , avec le Chewing dans la bouche, c’est encore pire.

    Dîtesdonc John Paul Lepers, où recrutez vous vos collaborateurs non éduqués ?

    Ah, oui, sous les pavés. C’est vrai ! J’avais oublié…

    Norbert

  15. Ho le temps des roi des princes etc c’est fini les gars, enfin c’est sensé l’etre en tout cas, vous voulez pas non plus qu’il lui fasse une révérence non?

    S

  16. Ho le temps des roi des princes etc c’est fini les gars, enfin c’est sensé l’etre en tout cas, vous voulez pas non plus qu’il lui fasse une révérence non?

    Sans déconné, faut vous calmer un peu, un journaliste est là dans ce cas pour poser des question et recueillir les propos de la personne itwVé.

    J’ai rien vu de choquant dans ce reportage si ce n’est le fait que notre noble delanoé se casse comme ca sans dire ni au revoir ni merde et qu’il envois un gorille pour faire dégagé ce gueu qui a osé l’interpeller.

    Ca ca devrait vous choquez oui.

  17. Dites pas de mal de Joseph, c’est certainement un des meilleurs « seconds couteaux » de JPL :O

    @ Norbert de la Jaquette (flottante ?) : Chez Rachida, avec ou sans Joseph, la Tele Libre se serait faite virer quand même car ils ont été victimes des gorilles qui ne voulaient pas de télé non contrôlable.
    -> « virer de partout » : à part chez Rachida, tu as un autre exemple ? Je regrette ton « etc… » qui prouve que tu n’as pas beaucoup d’objectivité sur ce coup.
    Par exemple, as-tu vu le reportage de Joseph courant après un délégué de la CGT qui courrait lui-même pour attraper son train ? Je ne prends pas la peine de te citer tous ces fameux reportages de Joseph qui font la valeur de LTL, tu peux les revoir dans l’historique…

    Ceci dit, je ne suis pas là pour fayotter mais pour essayer de rétablir la vérité.
    Bon, pour le chewing gum, je suis d’accord : ça fait pas pro et c’est parfois difficile de comprendre les questions posées. Erreur de jeunesse ?
    De là à descendre un type dans ses débuts professionnels, quelle intransigeance ! Il n’y a pas mort d’homme quand même !
    Mieux vaut regarder la poutre qui est dans votre œil plutôt que la paille qui est dans l’œil du voisin !

  18. Si ce fameux Joseph est l’un des meilleurs seconds couteaux de John Paul Lepers, à mon avis il va falloir qu’il change bientôt de pierre pour affûter, ou alors qu’il renouvèle la totalité de ses couverts et de ses couteaux de cuisine, parce que l’intéressé est loin d’être une fine lame journalistique…

    Hirsh, vous êtes le maillon faible…

    Excusez du peu…

    Interviewer, c’est un métier.

  19. Et je dirais même plus, vaudrait mieux pour lui de laisser tomber sa vocation journalistique relevant du paranormal et de vendre des cacahuettes au coin de la rue!

  20. Bon ça va ! Il le refera plus, c’est tout. Je pense qu’il a compris le message et que dorénavant il fera attention à ce genre de détail. Allez Joseph ! Courage ! Continu à faire du bon boulot pour la TéléLibre et pour nous. En ce qui me concerne, je te renouvelle ma confiance.

  21. Peut-être qu’il avait fumé une clope avant ou mangé un plat avec de l’ail et ne voulait pas incommoder son interlocuteur. Peut-être qu’il avait la bouche sèche d’angoisse et qu’il avait besoin d’un chewing-gum pour stimuler ses glandes salivaires. Peut-être qu’il mâchait un chewing-gum pour se donner une contenance parce que Delanoë l’intimidait – bon, j’y crois pas trop, il n’est quand même spécialement pas terrifiant, le Bébert, mais ce n’est pas à exclure.
    Va, il te sera pardonné, parce que tu as beaucoup interviewé…

  22. bonjour rendez vous à la vidéo de pécresse, dites pour vous mettre tous d’accord moi je cherche un meneur d’Homme qui défende l’augmentation de salaire c’est je crois commun à tout le monde? sauf pour ceux qui gagnent suffisamment. Et quelqu’un qui devant les médias dise je refuse qu’un ouvrier gagne moins que tant. Et qu’une entreprise défende les valeurs humaines et pas financières! Mais nous sommes dans un Système ou notre nature est par nature de soulever la différence, n’oublions pas que nous sommes des animaux un peu plus évolués mais avec les mêmes instincts, la peur, la faim, l’envie… mais comme nous sommes humains nous créons, et pour l’instant on doit pas être tous très fiers d’être dans cette “merde” mondiale, nationale, régionale, municipale et personnelle dans le sens ou l’être humain ne peut se contenter de ce qu’il a, réaction instinctive de par notre nature animale. sur les forums c’est un combat verbal comme le ferait les animaux si ils pouvaient surtout pour avoir le dernier mot. ( c’est koi aslan un black block viens m’y répondre sur vidéo de pecresse merci aslan) et je comprends plus la France est une terre pour tous? si oui on régularise les gens qui arrivent au fur et à mesure (vitesse administrative oblige) et si non mes ancêtres comme la majorité des français ( y a eu des guerres, des invasions, du passage sur ce pays) et être français c’est quoi alors? et notre système fait que celui qui gagne beaucoup gagne encore plus dans la chaine alimentaire (magnifique le requin) Pour delanoë c’est pas un entretien privé, je constate que M.delanoé accorde et donne des réponses au journaliste merci joseph. pour presque 3 minutes constructives.

  23. @Norbert: pourquoi dire à Joseph ce qu’il doit faire, ou plutôt ce qu’il ne doit pas faire ? Est-ce que cela peut faire avancer le monde de dénigrer les autres? C’est une démarche très négative, empreinte de grande frustration.
    On peut tout de même donner son avis mais une opinion ne fait jamais l’unanimité (ou ça se saurait :) ). Sa propre opinion est partagée par … soi-même esssentiellement, donc pas de généralité, s’il vous plait.
    Merci :)

  24. 1000 fois bravo! heureusement que nous avons des journalistes comme vous, des personnes engagées à réellement et « simplment » faire leur job. vive les j-p lepers, les denis robert et autres types admirables de rue89, bakchich etc dans notre démocratie qui vire à la médiacratie à l’américaine.

    petit bémol au journaliste qui interroge denaloé: putain, honte à toi et ton chouingomme de bauf; il aurait du t’envoyer chier tellement c’est nul et irrespectueux de l’interviever en lui infligeant (et à nous aussi) tes mouvements masticatoires bouche ouverte. allez, tu vaux certainement mieux que ça. john-paul, dis-lui qu’il faut rester classe… faut pas se ruiner sur des coneries pareilles. bravo encore et merci à vous!

  25. bonjour,

    plus que d’accord avec le post 3 garance!!!

    en plus, le journaliste aurait dû lire le livre de Delanoë avant de lui poser des question, cela aurait été la moindre des choses pour réalisr un travail plutôt sérieux

    c’est la première fois que j’interviens ici (je consulte la telelibre tous les jours) et je tiens à dire à toute l’équipe que j’ai du respect pour son travail; continuez ainsi et faites encore plus dans le sens d’une information libre, actuelle, courageuse

    je regrette de ne pas avoir été au point rouge chômeurs (un peu raté par manque d’intervenants=chômeurs); au fait, comment savoir où et quand ont lieu les points rouges?

  26. Wouha l’offensive de merde anti-chewing-gum genre « je ne suis pas réac mais… »

    Moi ce que j’aime chez Joseph c’est à la fois la qualité de ses interviews pugnaces quand le timing est bon (où il est viré ou bien l’interlocuteur s’enfuit derrière un rideau de patriotes sur un dernier et plus ou moins bon dégagement en langue de bois), et le côté « fierrôt le poux » quand c’est raté.

    Mi figue-mi raisin ce coup ci avec M.Bertrand qui est un gros client.

    Au fait, LaTéléLibre, que devient Miguel Maïa après son excellent teaser sur les banlieux, enfermé dans une cave aux quatre milles?

  27. Eh Aslan ! « Je ne suis pas réac… », c’est bibi qui l’a écrit ! Mais j’ai été le premier à absoudre ce pêché véniel de mastication bovine… Mais tu as raison Delanoë est un redoutable rhéteur.

  28. sympa cette pub d’hollywood chewing gum c’est ca etre liberal accepter des sponsors pas cités!
    BD tres class et vous avez vu vu cette reponse rapide en traitant NS d’anti liberal!
    il est bon « avec ses copins »
    joseph a le physique pour suivre BD!
    tres bonne interview meme si on pourrait avoir Mehnen comme autre sponsor.

  29. Il joue sacrément sur les mots notre petit Bertrand! Libéral, s’il s’agit de défendre les libertés… à ce moment-là, tout être humain est censé être libéral. Seulement, j’ai peur qu’il ne s’agisse du libéralisme économique, et sur ce point, c’est une grossière erreur que de dire que N. Sarkozy est anti-libéral.
    En fait, voilà peut-être finalement, une ébauche de description de cette révolution néo-conservatrice mondiale. Bon, inutile de parler des Etats-Unis. Pour ce qui est de l’Europe, chacun aura pu remarquer que tous les gouvernements européens sont à la fois ultra-conservateurs (voire même pire pour ce qui est de quelques villes anglaises ou italiennes), dans le sens ou ils restreignent au maximum les libertés individuelles et collectives (destructions des acquis sociaux, destructions des services publiques, incrimination de l’immigration, retour à une pseudo morale, aux « racines judéo-chrétiennes » de l’Europe); et à la fois ultra-libéraux (dérèglementation totale des marchés financiers et de l’économie, béatification de la Concurrence, pression extraordinaire sur les masses de production, cadeaux incessants aux classes très aisées des populations, privatisation de tous les systèmes et même dans les domaines privilégiés des Etats…)
    Voilà ce qui nous embrouille tous et qui fait que nous n’y comprenons plus grand chose. Oui à la Liberté, non au Libéralisme économique!
    Le problème, c’est que la Gauche socialiste est définitivement entrée dans ce jeu, sous la pression féroce de cette révolution néo-conservatrice mondiale. Taxés d’immobilistes alors qu’ils tentaient encore de conserver quelques acquis sociaux, taxés d’utopistes alors qu’ils pensaient organiser une société fondée sur le partage, voici nos braves socialistes, sous une pression extrême, pris dans l’élan européen du social-libéralisme. C’est-à-dire d’un socialisme tirant de tout son corps vers les théories néo-conservatrices et ultra-libérales, alors qu’il faut lutter radicalement contre. Mais c’est évidemment bien plus difficile de convaincre en ramant à contre-courant, c’est bien trop épuisant pour leur petits égos de recréer une nouvelle société.
    Alors, après le Communisme, le Capitalisme, le Libéralisme… et voilà tout? Serait-ce les seuls idéologies possibles malgré les millions d’années de présence de l’Homme sur terre, et malgré les multitudes de peuples, de cultures et de civilisations que la Terre a connues et malgré les millions d’années qui nous restent à vivre sur cette planète?
    Mr Bertrand, vous êtes à l’image de votre parti, décidément résigné, inventif comme un caillou, cruellement décevant!

  30. Vous etes des cretins, la tumeur de la France, honte a vous!
    Qu’est-ce qui vous prend d’etre aussi agressif envers ce journaliste?

    Delanoe, nous pond son discours insipide et ridicule, une definition erronee du mot « liberal » ou comment nous prendre pour des cons, et la seule chose que vous trouver a critiquer, c’est le journaliste.

    La democratie, la liberte d’expression, ca fonctionne lorsqu’une population est eduquee. Mais a voir l’etat malheureux de la France sur ces deux points (ne vous inquietez pas vous n’etes pas seuls au monde), mieux vaudrait reetablir un systeme monarchique autocratique. Vous etes la plaie, le virus de l’Histoire, oui vous les etres beats qui ne savent faire preuve d’aucun dissernement. Voila ce qu’a apporte la Revolution… Le siecle des hommes gouvernes par les machines, incapables de voir au-dela des apparences, incapables de sortir de leur caverne, incapables de s’affranchir du maitre mot productivite. Triste monde dans lequel certains pensent que les chercheurs ne devraient chercher qu’a la demande comme si chercher etait l’equivalent d’une offre video internet, triste monde dans lequel certains pensent que macher un chewing-gum est plus grave que la demagogie et la betise outranciere d’un homme politique qui pourrait representer une grande partie du peuple.

    Remarque! Considerant que le peuple est un ramassi de roturiers/gueux intellectuels, pas etonnant que nos dirigeants le soient aussi.

    Православие, самодержавие, народность!

  31. Traduction de l’appel de notre ami AcIF:

    « Orthodoxie, Autocratie, Nationalité « , vaut mieux lire ça qu’être aveugle ou pour nos amis aveugles entendre ça que d’être sourds ! ». En matiére de bétise outranciére…

  32. Le mépris du peuple est peut-être un état d’esprit d’ancien régime, mais aujourd’hui c’est le socialisme qui l’incarne le plus spectaculairement.
    Pourquoi les impôts et prétendues « cotisations sociales » volent-ils au citoyen plus de la moitié de son revenu ? — Mais pour le dépenser à sa place!
    Parce que la caste du socialisme au pouvoir méprise trop le citoyen pour lui laisser faire ce qu’il veut avec ce qui est à lui.

    C’est à ça que servent les prétendus « services publics » : à forcer le citoyen, contre son gré, à donner son argent à des entreprises qui refusent de le servir réellement ; autrement, pourquoi auraient-elles besoin de le lui voler ?
    Rien qu’un exemple : la seule Sécu vole au smicard la moitié de ce qu’il coûte à son patron, c’est-à-dire de son véritable salaire, alors que, si on ne la lui volait pas, il pourrait en fait se payer la même couverture sociale pour moitié moins.

    C’est ça les prétendus « acquis sociaux » : ils ont été « conquis »sur le dos des salariés et de ceux à qui, sous divers prétextes, la réglementation du travail interdit l’embauche.
    Les jeunes, qui n’avaient pas le droit de vote quand ces privilèges ont été imposés, en sont les victimes désignées.

    C’est à ça que sert l’institution du prétendu « service public » : à empêcher les organisations de le servir, ce public, en faisant échec au Droit du citoyen de décider lui-même directement de leur sort, en leur donnant son argent… ou en le leur refusant.
    Droit du citoyen qui est 100 000 fois plus démocratique que le vote ou le refus de voter pour ses soi-disant représentants,
    et Droit de l’homme qui sert ses intérêts d’une manière 1 000 000 fois plus authentique et efficace.
    C’est pour cela que rien n’est plus anti-démocratique que la subvention payée par l’impôt, que rien n’est plus anti-démocratique que le monopole.
    Rien ne brise plus automatiquement le principe de l’égalité des citoyens devant la loi et, malgré leur multiplication dans tous les sens pour noyer le poisson, rien ne peut se définir davantage comme un privilège arbitraire et une « discrimination » abusive.
    Et qu’est-ce que les politiques économiques et sociales, sinon des milliers de subventions payées par des impôts, et des milliers de monopoles qui volent tout le monde et redistribuent à tout le monde, décourageant et gaspillant la production sans aucun profit pour personne.

    Qui impose cette folie ? Les technocrates, leur alibi syndicaliste et autres imposteurs socialistes, qui confisquent les gains de productivité permis par l’accumulation du capital, pour les redistribuer selon leur caprice en se faisant passer, mensongèrement, pour les agents du progrès social.

    Or, cette escroquerie ne marche plus aujourd’hui, parce que leur pillage détruit tellement désormais qu’il ne leur reste plus aucun pouvoir d’achat supplémentaire à distribuer.
    Alors on va peut-être s’apercevoir que cette caste parasitaire et malfaisante ne faisait que se prévaloir d’un progrès que l’on doit à d’autres, à ces entrepreneurs capitalistes victimes de leurs vols qu’ils n’ont jamais fait que dépouiller, et calomnier comme de prétendus « exploiteurs », alors que les exploiteurs c’est eux.

    Il y a des pays où on n’a pas eu besoin de passer par une phase de pseudo-démocratie à la française pour savoir que le socialisme redistributeur n’est, comme le socialisme réel, qu’une machine à transformer en merde la peine et les efforts des hommes.
    Ce sont les rescapés du communisme : l’Estonie, la Slovaquie, etc. Aujourd’hui la Géorgie.

    Dans d’autres pays, comme la Suède, comme la Nouvelle-Zélande, les soi-disant démocrates socialistes se sont résolus à en rabattre sur le mépris et la condescendance vis-à-vis du peuple, parce qu’à force de se moquer de ses préférences, de punir ses producteurs et de récompenser les parasites en son sein, ils étaient tombés au bord de la faillite, comme nous y sommes aujourd’hui.

    Dans ces pays, la croissance est repartie, et d’autant plus qu’ils avaient fait reculer le pillage esclavagiste des faibles par les puissants qui se masque derrière les alibis d’une prétendue « solidarité » ou d’une prétendue « justice sociale ».

    Mais la France, à qui un pouvoir sans légitimité a imposé il y a un demi-siècle des institutions criminelles, le pouvoir abusif des bureaucrates à l’imitation de l’Union soviétique, demeure prisonnière de ce modèle alors que l’original n’est plus qu’un cadavre pourri.

  33. Amis libertariens bonjour! Au chapitre des conneries dantesques la fête continue:

    « alors que, si on ne la lui volait pas, il pourrait en fait se payer la même couverture sociale pour moitié moins ». Voire les dépenses de santé globales aux USA et en GB et le rendu de service.

    « à qui un pouvoir à imposé […] des institutions criminelles… »: je dirais même Nazis !

    « les soi-disant démocrates socialistes »: Il me faut en déduire que pour nos amis libertariens Démocratie Libérale (J.P la menace) et l’UMP en générale sont issus des komsomolsks compte tenu de leur comportement au pouvoir.

    Evidement en partant de là, c’est sûr qu’on est plus sur la même planéte.

  34. @asian

    Pourrais-tu me preciser quelles sont les valeurs portees par « Православие, самодержавие, народность »?
    Savoir traduire le terme ne signifie pas le comprendre.

    Peut-etre que le terme de « roturier/gueux intellectuel » t’as choque. Tu serais donc d’un esprit sensible. Le terme roturier s’oppose a noble nous sommes d’accord? Or le terme « noble » ne s’applique pas uniquement a une lignee familiale, mais aussi a certaines qualites de l’esprit ou de sentiments. Ainsi des termes apparamment associes a l’Ancien Regime (terme barbare pour designer les differentes politiques pre-Revolution) comme le mot « altier » peuvent tres bien qualifie les qualites du coeur:

    « A quell’amor ch’è palpito,
    dell’universo intero,
    misterioso, altero,
    croce e delizia al cor »

    Guiseppe Verdi, La Traviata, Scena ed Aria, Finale.

  35. @Sebaneau. Ce n’est peut-être qu’une impression mais il me semble que les socialistes ne sont plus au pouvoir depuis…une dizaine d’années.
    Faut-il aussi te rappeler que le Service publique, c’est pouvoir être soigné, pouvoir apprendre à lire et écrire, pouvoir se déplacer, se cultiver, sans avoir à payer… et ce pour TOUS les citoyens de ce pays.
    Qu’est-ce qui est le plus utile, 30 millions d’euros dans la poche des dirigeants des 10 plus grosses entreprises françaises, ou
    30 millions d’euros utiliser pour l’éducation de tes enfants, pour que chacun puisse se déplacer pour aller bosser ou pour qu’une mère n’aie pas à faire 50 km et payer 100euros pour accoucher.
    Le but de la redistribution des richesses n’est pas de satisfaire des parasites au dépens des « producteurs », son but est justement de redonner à ceux qui produisent réellement la richesse d’une entreprise (c’est-à-dire ses ouvriers) les fruits de leur travail.
    Le pouvoir d’achat dont tu parles, finalement on s’en fout pas mal s’il s’agit de s’acheter le dernier écran plasma ou de partir en vacances en Martinique 3 fois par an. Le pouvoir d’achat est une ânerie balancée par la droite pour mettre dans nos petites caboches qu’on voudrait consommer encore plus.
    Les seuls pouvoirs à réclamer sont ceux de pouvoir manger, boire, se soigner, s’éduquer, se cultiver, se divertir, penser…
    En somme toutes les missions du Service publique contre lequel tu as une haine féroce incompréhensible!
    Dernière petite chose, ce qui attire le plus les investisseurs étrangers en France, qu’est-ce-que c’est… tiens… « la qualité de ses services publiques »
    Après si tu veux vraiment une société du « chacun pour sa gueule », où celui qui peut se payer une clinique privée laisse crever dans la rue celui qui n’a pas les moyens de se soigner, si tu préfères les fauteuils rouges des précieux opéras aux festivals de musique ou de théâtre, si tu préfères les écoles privées ou l’on apprend aux enfants que le rouge est la couleur de Coca-cola, que le samedi c’est fait pour les sorties au Centre commercial, et que le dimanche est le jour où l’on prie, si tu préfère un homme milliardaire à un millions de familles qui sortent de la pauvreté, si telle est ta vision de la société, alors de quoi te plains-tu puisque Sarkozy nous la prépare chaque jour un peu plus!

  36. @Hervé Le Goff

    Ton ignorance te trahis. L’Opera, pour ne prendre que cet exemple tant ton commentaire regorge d’aneries, est un art populaire. Tous les Operas du monde proposent des places « avant leve de rideau » qui coutent parfois moins cher qu’une place de cinema!

    Apparamment, tu ne connais ni l’Opera, ni les ecoles privees ou ce que l’on y enseigne. Pour etre direct, ton commentaire est inutile, un ramassi d’ignorance qui prouve encore une fois que donner la parole au peuple est une grossiere erreur.

  37. @AclF En fait, tu es le seul à ne pas faire partie du peuple si j’ai bien compris. Excuse-moi mais une place d’Opéra (catégorie 3, la moins chère) est de l’ordre de 45 euros. Un festival de musique ou des évènements plus populaires ont des pris variant de 5 à 20 euros.
    J’ai été dans une école privée pendant deux ans. Les liens entre l’enseignement qui y est donné et les entreprises qui sont donatrices sont évident, et beaucoup d’élève sortant de cette école sont immédiatement rattrapés par ces grosses boîtes et pas par d’autres plus petites, qui n’ont pas forcément les moyens d’investir dans des écoles.
    Pardon si pour toi la défense du service publique est une ânerie. Peut-être qu’un jour où tu seras sans ressources, à la rue, avec un besoin urgent d’être soigné, tu penseras différemment.
    Finalement selon, toi, c’est donc bien les régimes dictatoriaux les meilleurs, ceux qui ne permettent aucune expression à leur peuple. Et bien, pardon, mais nous sommes ici en démocratie, et bien que regorgeant d’âneries, mes commentaires tu pourras toujours en lire sur ce site. Et puis si la Liberté d’expression te rebute à ce point, rien ne t’oblige à venir sur ce site.

  38. Absolument pas mais tu avoueras que ça commence mal !

    Je subodore quelque exaltation débile bien que je reconnaisse au moins un mérite à l’autocratie: la franchise de son principe. Quant à « roturier » il ne me choque pas, c’est plutôt « ramassis » et « gueux » qui me dérange.

  39. @Du reste l’histoire des « précieux opéras » est une image, …mais je m’arrête là parce que visiblement tu ne conçois aucunement l’idée qu’un homme du peuple puisse parler par images… Après, l’intérêt de ce site est je pense de discuter sur divers sujets, et non pas de descendre ceux qui expriment des avis différents des tiens, d’ailleurs sans beaucoup d’arguments.

  40. @Hervé Le Goff

    Encore une fois le peuple s’exprime pour le simple « droit » a l’expression sans rien avoir de consistant a dire.

    Tire du site de l’Opera Garnier:

    « Places et tarifs

    > Places debout
    62 places debout sont proposées chaque soir à l’Opéra Bastille : situées en fond de parterre, ces places sont vendues dès l’ouverture des portes (environ 1h30 avant le lever de rideau) au prix de 5€.

    > Places de dernière minute
    Le soir même du spectacle, 15 minutes avant le début de chaque représentation, un tarif spécial est accordé aux moins de 28 ans, aux détenteurs de carte vermeil et aux demandeurs d’emploi dans la limite des places disponibles, sur présentation d’un justificatif. »

    J’invite donc les gueux parisiens, tous assis completement voutes des 20h devant leur television en regardant un pantin s’extasier devant les nouvelles deja perimees, a aller se cultiver un peu, pour 5 euros seulement (le fait d’etre debout leur apprendra a se tenir le dos bien droit). Vu le prix d’une television, si l’on remplace cet achat inutile, ca fait pas mal de temps passe a l’Opera, ou dans les musees.

    Quant au Theatre Bolshoi les places les moins cheres sont a 25 euros (certes trois fois plus cher qu’a l’Opera Garnier mais Moscou est une ville bien plus chere que Paris).

    Concernant le New National Theater of Tokyo (NNTT) nous trouvons des places assises a 1500 yens, soit un peu moins de 10 euros.

    Ensuite pour ta gouverne, un systeme non democratique n’est pas forcement une dictature. Je t’invite a t’instruire sur le sujet, car entre la monarchie autocratique (tsariste), absolue, les duum/triumvirat, les tyrannies, les monarchies eclairees, la technocratie, la gerontocratie, etc., tu as le choix.

    De plus, je te signale qu’etre pour un pouvoir autocratique n’a rien, mais alors strictement rien a voir avec le fait d’etre positionne a gauche ou a droite, ni meme avec le fait d’etre fasciste ou quoi qu’est-ce (je ne suis pas du tout liberal pour le coup, et plutot pour un Etat souverain et maitre des services « publics » a savoir transports, energie, sante, education). Je ne cherche d’ailleurs pas a reduire la liberte d’expression, et je connais peu d’anciennes monarchies ou en dehors du blaspheme, le fait de s’exprimer etait censure au point ou le font les dictatures modernes, ou meme la France lorsqu’il s’agit de s’exprimer sur des sujets aussi delicats qu’Israel par exemple ou la place des femmes dans la societe (voir Soral et Dieudonne).

    Ce qui m’irrite c’est le pouvoir politique au peuple. C’est completement, et le peuple entre-nous, a deja un pouvoir enorme dans quelconque systeme politique. Quelque soit la durete de celui-ci, si le peuple se revolte en masse il sautera. Un peuple qui se revolte et ne travaille plus, un peuple qui se revolte fait tomber n’importe quel regime, puisqu’aucun pays ne peut se passer de sa ressource premiere.

    La democratie c’est donner la parole au peuple, meme s’il ne saisit rien a la question. « Gouverner c’est prevoir » n’est-ce pas? Et comment veux-tu prevoir en tenant compte de l’humeur de l’instant du peuple? Comment veux-tu pouvoir etre responsable devant la Nation en te preoccupant sans relache de ta position dans les sondages afin de te faire reelire?

    Et puis entre-nous, et comme tu as semble t’il su le remarquer, ce que le peuple a gagne c’est plus la « liberte » de toujours desirer plus, plutot que de s’emanciper. La democratie est un beau leurre, qui serait peut-etre efficace si l’education de tous etait a la hauteur du defi. Pour faire simple, c’est un systeme utopique qui n’a jamais su fonctionner correctement (ni a Athenes, ni ailleurs).

    Ce qui doit nous differencier, Hervé Le Goff, c’est notre conception de l’interet. J’imagine au travers de ce que je lis que tu penses que la democratie c’est defendre le droit de chacun. Je pense que c’est un non-sens, et que c’est une maniere chaotique de concevoir la liberte. L’interet a defendre c’est celui de la Nation avant tout, car dans une Nation qui va bien et dans une Nation juste (rien n’empeche d’etre juste, y compris en monarchie) le peuple est epris de joie.

    Bien au contraire, dans une Nation faible et decharnee, tu auras beau t’occuper des desirs de chacun, tu ne parviendras a rien.

    Derniere remarque concernant l’education privee, je sais tres bien pour vivre dans un pays ou la tres grande partie de l’education est privee que l’enseignement n’est absolument pas en fonction des entreprises qui subventionnent. En France, dans ce pays qui ne ressemble plus a rien c’est possible, car « tout est possible » n’est-ce pas? Surtout le pire depuis la seconde revolution industrielle d’ailleurs.

    Comme tu l’as lu plus haut ca ne m’empeche pas de defendre l’idee d’une education 100% publique. Je n’aime simplement pas que l’on raconte n’importe quoi sur le secteur prive, comme n’importe qu’elle ineptie d’ailleurs.

  41. Pardon de ne pas avoir une science, comme la tienne, hors du commun des mortels, de ne pas citer tous les régimes possibles hors d’une démocratie, de ne pas connaître précisément les prix de l’Opéra Garnier (bien que je rappelle que cette histoire de fauteuils rouges d’opéra précieux était plus une image de la bourgeoisie du 19e que des quelques démarches actuelles rares de « démocratisation » de la culture).
    Je n’ai pas de haine farouche par ailleurs contre le système privé, je pense simplement qu’il y a des domaines dans lesquels le secteur publique doit garder la main car il est garant de l’accès à tous les citoyens à la santé, à l’éducation, à la culture…
    Heureusement que l’idée de démocratie au sens brut a fait son chemin, et que nous en sommes à une démocratie représentative. Cependant, et peut-être nous rejoindraons-nous sur un point, c’est que sa fonctionnalité est aujourd’hui à repenser car quelque chose ne va pas.
    Contrairement à ce que tu imagines, je ne penses pas que la démocratie soit là pour défendre le droit de chacun, dans une forme d’agglomérat d’individualismes, mais défendre le droit de tous, ce qui rejoint l’idée de Nation, et ce dans une république qui, elle, a le devoir de défendre le plus faible.
    Il y a un système à trouver entre une démocratie qui donnerait tout pouvoir à tous (auquel cas nous serions plutôt en anarchie) et une démocratie qui donne tout pouvoir à certains, sans garde-fous et sans contrôle de la Nation toute entière.
    Après, je pense que si le peuple a eu cette liberté de « désirer plus », cela tient plus à une société de consommation qu’à la démocratie elle-même, et en cela ce n’est pas une véritable liberté, mais plutôt un semblant de liberté insuflé par un système qui se nourrit de besoins créés et qui est entretenu tout autant par un peuple endormi que par ceux qui en profitent.
    Seulement dans ce peuple, il existe des têtes pensantes, des hommes qui s’organisent pour faire avancer les choses dans un système plus juste. C’est eux que la démocratie doit servir pour servir à tout le monde. Il faut un échange permanent entre une société qui évolue, des représentants qui suivent ces évolutions lorsqu’elles sont positives et les stoppent lorsqu’elles ne le sont pas. Ensuite qui décidera de ce qui est bon ou pas, c’est encore un des problèmes de la démocratie elle-même et sur lesquels il faut se pencher.
    Je ne crois pas avoir parlé de gauche ou de droite, et je suis bien conscient que le régime de Staline a été tout aussi détestable que celui de Franco, et c’est bien de ces dictatures dont je parlais, et je reste convaincu que la liberté d’expression était alors bien moindre que celle que l’on a aujourd’hui en Europe. J’ai juste répondu à Sebaneau qui évocait un « socialisme au pouvoir » que la droite était au pouvoir depuis une dizaine d’années maintenant. Il est cependant bien vrai que cette liberté est de plus en plus assombrie (évoquer la résistance des Touaregs du Niger ou du Mali quand on impose l’idée de terrorisme, ou de critiquer Israël sans être traité d’antisémite, …) mais c’est bien que la démocratie a (malgré ses disfonctionnements propres) des soucis à se faire, pour le coup, avec cette droite décomplexée au pouvoir.
    La culture n’est pas non plus à la fête. Je suis artiste musicien et comédien. Je ne peux qu’ aquiescer ton discours sur ce fléau qu’est la télévision et du fait que l’art n’est pas inaccessible, tout n’étant qu’une histoire de choix. J’espère que du coup, tu comprendras mieux cette fois l’image des « précieux opéras ». Je ne parle pas des lieux qui s’ouvrent au public, je parle des marchés fermés de l’art, des subventions énormes accordées à certains gros et refusés à beaucoup de petites compagnies (pour le coup compagnies privées).
    Tu vois je n’ai pas un esprit tranché sur le publique et le privé, sur la démocratie, je pense juste que l’on ne fait pas avancer un peuple en lui crachant dessus, en le traitant de gueux sans lui donner les moyens de s’élever. Je pense aussi que le débat d’idée est mille fois préférable au jugement hâtif et surfait, que l’humilité fait bien plus avancer qu’une prétendue supéririté d’esprit.
    Dans le théâtre grec antique, plus spécialement dans les tragédies, mieux ne valait-il pas s’adresser au gueux comme au dernier des minables, car il pouvait revêtir un tel habit et être pour autant un envoyé des dieux, voire en être un lui-même…

  42. Décidément, la TéléLibre est le lieu où se confrontent les idées les plus diverses. J’en ai pu lire de belles depuis le temps, mais là, je me dois d’avouer ma perplexité. De toutes les politiques qui ont pu s’affronter en ces lieux, celles-ci avaient au moins le mérite d’être plus ou moins démocratiques. C’est la première fois que je constate l’expression d’une idée, pour le compte un peu passée de mode, revenant sur des siècles d’évolution humaine… C’est affligeant. Le plus marrant c’est que c’est moi et mes copains que l’on traite d’utopiste !
    Pour sortir notre monde de l’ornière, je propose que finalement on revienne à des petites structures dirigées par des chefs de droits divins et au port altier, où le gueux n’aura qu’à trimer selon ses capacités naturelles et obéir aux oukases. Et puis, pendant qu’on y est : Tous les dimanches après la messe, opéra obligatoire pour tous les serfs !

  43. Gwendal tu as tout a fait raison, je reprendrais donc ton dernier paragraphe tel quel:

    « Pour sortir notre monde de l’ornière, je propose que finalement on revienne à des petites structures dirigées par des chefs de droits divins et au port altier, où le gueux n’aura qu’à trimer selon ses capacités naturelles et obéir aux oukases. Et puis, pendant qu’on y est : Tous les dimanches après la messe, opéra obligatoire pour tous les serfs ! »

    He oui revenir a un systeme autocratique, c’est revenir en arriere, car au fond c’est bien connu la monarchie telle qu’exprimee a partir du 17eme siecle n’a produit que de la stagnation et de la regression. Heureusement que l’on a eu la Revolution pour nous sortir de notre hegemonie et nous plonger par la suite vers le chaos industriel et des machines, chaos qui menera a un autre chaos; celui de la societe de consommation.

    D’ailleurs vous saviez que le systeme monarchique etait etroitement lie au fait de rouler en carrosse, ecrire a la plume et porter des perruques? Qu’il etait impossible d’avoir l’electricite dans une monarchie absolue (l’electricite se barre au contact du pouvoir absolu c’est bien connu)?
    Moi non, mais Gwendal doit penser le contraire.

  44. Allez un peu d’humour pour la route.

    Selon Gwendal, la monarchie ne serait pas un simple systeme politique mais une machine a remonter le temps! Installer la monarchie c’est revenir au XVIIIeme siecle aussitot! Plus de Tour Eiffel elle disparait aussitot la restauration faite! Vos ordinateurs exploseront, ne parlons pas des satellites qui seront eux desintegres!

    Selon le meme systeme (« systeme gwendalien » pour les intimes, ou pour les debutants, « systeme idiot »), revenir a un systeme de tribus nomades en Europe nous ferait revenir dans la seconde a la prehistoire! Mesdames oubliez votre magnifique integral, l’amazone ressortira aussi vite qu’une bande de cire ne l’enleve!

  45. Les confrontations d’idées ne manquent pas pour peu que nous ayons du temps pour tous.
    N’oublier pas que la gestion de paris est loin d’être irréprochable, plus de quatre années pour obtenir une réponse au logement social et que dire des travaux, automobilistes laisser votre voiture au parking pour réduire la pagaille et économiser le carburant, tous à vélo c’est la conséquence d’une polique de la ville englobée dans une politique de la france, avant delanoé, un certain chirac avait également la courante, aux conséquences que l’on subit tous les jours.

  46. Par définition, le prétendu « service public », la prétendue « solidarité », les prétendues « conquêtes sociales », sont imposés par les puissants, aux dépens des faibles.
    S’imaginer que les pauvres profiteraient du pillage des faibles par les puissants est d’une naïveté ridicule.

    La plupart des manières dont les puissants volent les pauvres est dissimulée : quel est le smicard qui sait que la Sécu lui vole la moitié de son salaire ? Quel est le salarié qui sait que c’est lui qui paie l’impôt sur les sociétés, comme un cégétiste l’avait un jour reconnu ?

    La plus grande partie de l’enrichissement des puissants exploiteurs –dont les syndicalistes font partie– est également dissimulée, notamment sous forme d’avantages en nature ; si on calcule le revenu avant impôt qu’il faudrait avoir pour se payer ces appartements, ces voitures, ces employés, la richesse que nous volent ces gens est fabuleuse.

  47. Bon hé !!!! foutez lui a paix au cousin joseph!!!
    de une il APPREND et il n’y a qu’en faisant des ERREURS que l’on y arrive.
    de deux s’il faut pour etre journaliste ne poser que des question emmerdifiante « pour citer les inconnus » consensuelles et répetitives et bien je dit merde car joseph hirsch sait faire preuve de courage pour aller chercher le fond des mots!!!!
    Et puis ne peut t’on pas imaginer un journalisme plus « libre » !!!!!!
    c’est un style qu’il faut encourager plutot qu’incendier comme ce cher Norbert Jaquette!!! laissez la place aux jeunes ,
    Sous les pavés… la plages, Norbert prenez des vacances et allez y faire un tour!!!!!!!!!!
    continue ton chemin cousin !!!!!! 67 75