Lecteur vidéo

Faire un don

Faire un don

Envoyer l’article par mail
Télécharger le .torrent

Fichier indisponible pour l’instant

Qu’est-ce que le Torrent ?

Grâce à Bittorrent vous pouvez télécharger et partager la vidéo que vous êtes en train de visualiser.

DIDIER SUPER DERRIÈRE LES LUNETTES

Publié le | par

EXCLUSIF : INTERVIEW SANS FARD

Didier Super, de son vrai nom Olivier Didier Haudegond, est un chanteur humoriste sarcastique, et ironique imprégné d’une bonne dose de cynisme. Pour le citer, il se caractérise lui même de « très bon personnage par rapport à d’autre »… Encore une répartie typique de ce bon vivant incapable de garder son sérieux, quoique…


Didier Super n’est pas uniquement le comique des vidéos politiquement incorrectes postées sur le net. Quant à la musique, il n’en vit pas. Ce qu’Olivier ne dévoile pas, c’est qu’il gagne sa vie grâce au théâtre de rue basé sur des spectacles de BMX. Le vélo, est une passion qu’il cultive depuis sa plus tendre enfance. Cela, il n’en parle pas, car face à une caméra, Olivier ne peut s’empêcher d’être « Didier Super l’ingérable ».

Pour la première fois, il retire ses lunettes. Cette interview est le résultat d’un dialogue schizophrène où Olivier quitte, petit à petit, son personnage. Il s’engage en confidences et décide enfin d’être lui-même.

Elsa Agbo
Image: Julien Boluen
Montage: Etienne Broquet

Pour le site de Didier, c’est ici.

Son sujet pour LaTéléLibre, ci-dessous:

DIDIER SUPER : JOURNALISTE POUR UNE PETITE TÉLÉ DE MERDE

Quand on ne connaît pas Didier Super, on la ferme, et on regarde. Quand on connaît enfin Didier Super, on adore ou bien on déteste. Humoriste, chanteur et musicien, Super s’est surtout fait connaitre sur DailyMotion grâce … [suite…] Publié le 15 juin 2010

Partager cet article

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Les commentaires (14)

  1. Ah excellent!

    Mais trop couuuuurrrreuuuh.

    Sympa de le voir parler sérieusement pour une fois :)

  2. Très amusant ! Dommage que ce soit aussi court. On aurait aimé en savoir un peu plus sur le type derrière Didier Super et sur les origines de sa démarche, l’invention du personnage, etc.

  3. ouaip, c’est un peu frustrant, donc moi aussi j’en re-veux et je veux que ce soit Philippe Maréchal le documentariste! Allez, et que ça saute!

  4. Je bi-plussoie Mob’ et Valere. Le filmage des acrobaties-BMX de Didier filmees par Philippe apporterai une touche d’ humour surrealiste belge a celui provoco-destroy de M. Super.

    Donc merci a LTL, qui permet a Didier Super de draguer !

    Le coup du BMX ca m’ etonne pas …

  5. (Dans un monde où les aberrations les plus évidentes sont de trop simples banalités, l’être humain en quête d’idéal salutaire patauge dans la mare nauséabonde de ses utopies maculées de doutes.)

    Nous cherchons tous la même chose : la tranquillité d’un foyer et son minimum sanitaire, de quoi nourrir et divertir sa famille, en lui assurant un avenir exempt de tout tracas, la sécurité d’un emploi peu pénible et passionnant, le tout imbibé d’amour et pacifié de liberté, dans l’harmonie et la sérénité, avec soi-même et surtout avec autrui.
    Mais à y regarder de plus près, sommes-nous faits pour y arriver?

    Tout d’abord et d’un point de vue naturel, force est de constater que l’homme est un animal enclin à la paresse. Il s’habitue très vite à un environnement lui permettant d’en faire le moins possible. Un exemple : peu soucieux du règne animal dont lui-même fait partie, il n’hésite pas à pré-emballer veaux, vaches, cochons, découpés en morceaux (voire même parfois cuisinés en sauces) dans des petites barquettes en plastique ou boîtes en aluminium qu’il n’aura qu’à décapsuler pour se repaître. Dans un sens, c’est astucieux, c’est “pratique”, mieux “ça rend service”. Sauf que d’une part, un tel système nous amène inexorablement à un abrutissement de l’homme par lui-même qui se voit réduit à un être consommant, passif, assisté, ignorant de sa propre nature et de l’environnement dans lequel il devrait évoluer (sait-il même qu’il ingurgite de la peau de porc en s’octroyant le plaisir d’un bonbon à la fraise?); et d’autre part, inévitablement, en bon primate urbain, dans la jungle des profits et des lois de l’offre et de la demande, l’homme avide de puissance, s’en mettra plein la panse (et les poches) tandis que l’homme né sous la mauvaise étoile ramassera les miettes tout en se plaignant de son mauvais karma. De sa paresse -ou plutôt de sa tendance à la facilité- l’homme “civilisé” finit donc toujours victime, de lui-même, de ses semblables ou de l’environnement que lui-même a dénaturé, et de fait participe involontairement à son propre asservissement.

    Ensuite et d’un point de vue culturel, l’homme est un spécimen pré-formaté difficilement modulable. Évoluant dans tel ou tel milieu, il voit le monde à travers les lunettes de son conditionnement, et consent, par effet de miroir, à un certain ordre moral, une certaine norme bien-pensante qui fait office de mœurs. Ainsi, en reproduisant systématiquement les schémas de ses concitoyens proches, il collabore à une certaine supercherie de la réalité, une imitation “pour faire bien”, un sérieux processus d’auto-endoctrinement. Cette attitude calquée sur les autres -cet incessant ressac de modes- présente assurément certains avantages, bien qu’inconscients à la base, comme par exemple éviter de passer pour un aliéné mental en ayant des agissements incongrus, totalement déplacés et inattendus (pour résumer, entretenir un certain climat rassurant et courtois au sein du groupe). Le problème d’un tel procédé est qu’il laisse peu de place à la spontanéité, et de fait, peu de place à la vérité. De peur d’être “anormal”, l’homme s’auto-censure, ou censure ses semblables; cherchant à bien paraître, il ne sait plus “être”, et de fait, c’est toutes ses relations à l’autre qui sont faussées.

    Enfin, et d’un point de vue extra-terrestre, il faudrait se demander si l’homme est vraiment fait pour cohabiter avec ses semblables. S’il est “prêt” à prendre soin de lui-même et des siens sans empiéter sur les autres. S’il est prêt à se satisfaire seulement de l’essentiel et pas du superflu, à réapprendre la Vie avec son grand V, en écoutant son cœur et l’instant plutôt que ses peurs et leurs conséquences. Il faudrait se demander si l’Homme qui sommeille en chaque homme a vraiment besoin d’un messie pour sortir de sa léthargie, ou si un bon coup d’pied au cul suffirait…