Lecteur vidéo

Faire un don

Faire un don

Envoyer l’article par mail
Télécharger le .torrent

Fichier indisponible pour l’instant

Qu’est-ce que le Torrent ?

Grâce à Bittorrent vous pouvez télécharger et partager la vidéo que vous êtes en train de visualiser.

À l’Assaut de l’Eurosatory

Publié le | par

La 25e édition du salon de l’armement Eurosatory s’est déroulée du 13 au 17 juin. A cette occasion, le parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis), a accueilli près de 1 500 exposants venant de 56 pays. Le collectif des Désobéissants, engagés contre le business de l’armement, s’est rendu sur place pour troubler la grand-messe des marchants d’armes.

« Non aux armes, non à la guerre »

Ils sont une petite trentaine à protester, essayant de perturber l’entrée des visiteurs du salon. Le son des kazoos du collectif afro-féministe Mwasi et les banderoles des Quakers se sont joints aux drapeaux « Peace » des Désobéissants. C’est un joyeux bazar qui s’anime au pied du bâtiment, sans toutefois empêcher les visiteurs d’accéder au lieu.

C’est plutôt à l’intérieur que tout se joue : des Désobéissants sont parvenus à rentrer dans l’antre des marchants d’armes.

Accréditation autour du cou, la cinquantaine de militants a réussi à accéder aux armes lourdes, cible idéale pour faire passer leur message. Sans grande difficulté, ils ont réussi à monter sur le char d’assaut Leclerc. Une fois en haut de l’engin, les hommes et les femmes anti-armement ont versé de la peinture rouge sur le char fraichement rénové. Rapidement interceptés, ils se sont fait sortir par la sécurité, sous les applaudissements des militants restés dehors.

« Libérez nos camarades »

Si la plupart des militants ont été relâché très rapidement, 15 activistes ont été transférés au commissariat de Villepinte. Qu’à cela ne tienne ! Les Désobéissants ont pris le chemin du comico et ont tenu à attendre la libération de leurs camarades coûte que coûte.

En attendant que la situation se débloque, quelques personnes sont allées chercher pain, jambon et biscuits pour casser la croûte. Hors de question de se laisser abattre. Qu’importe la pluie, tous patientent.

« Si ça dure trop longtemps, on a une stratégie qui a déjà fonctionné dans le passé : on harcèle le commissariat au téléphone. On les appelle pour leur demander comment va notre ami, s’ils prennent soin de lui, etc. En général, ça réduit le temps passé au commissariat ». Guillaume.

 

Alors qu’on leur avait promis de libérer leurs camarades après une heure, les militants ont finalement attendu 4 heures. Entre temps, le ministère de la Défense et le salon Eurosatory ont décidé de porter plainte contre le groupe…

Marie Amélie Marchal
Pénéloppe Champault

Partager cet article

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Les commentaires (1)

  1. ça fait vraiment peur….il faut que notre société mettre le haut là et au plus vite. c’est plus possible