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Sur Les Pavés : Les Antifas

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Qui sont les antifascistes d’aujourd’hui ? Alice s’est intéressée à ces militants parfois violent, quelques fois pacifistes, à l’occasion des divers rassemblements en hommage à Clément Méric, la semaine dernière à Paris.


Petit précis d’Antifascisme

L’antifascisme est une forme de résistance. De ce fait, il est inexistant dès lors que l’ultra droite reste silencieuse.

Ce mouvement émerge en 1920 pour faire face à la montée du fascisme en Europe et il murit dans les années 30 donnant naissance au Front Populaire. Durant la Seconde Guerre mondiale le mouvement s’enracine au sein des groupes résistants opposés aux dictatures fascistes et nazies

Dès les années 80 en France, les mouvements antifascistes prennent pour cible les militants d’ultra-droite, aussi appelés « skinheads ». Tout droit venus d’Angleterre (alors en pleine guerre des Malouines), les skins’ débarquent en France, prônant leur idéologie fasciste et avec pour mission : « rendre sa culture à la France ». Des « extrémistes » qui n’hésitent pas à employer la force pour mener à bien leur combat… C’est alors que des groupes antifascistes violents tels que les Red Warrios, les Ducky boys (chasseurs de skins) ou encore les Rudy Fox se développent afin de contrer la montée de cette extrême droite. Une guerre de gangs, motivée par une guerre d’idées s’étale dès lors dans plusieurs grandes villes françaises comme Paris, Marseille, Lyon et Lille. Reconnaissables grâce à leur style vestimentaire, les antifas et les skinhead se livre a des batailles rangées pour « gagner » leur territoire, mais aussi pour défendre leurs idées. En l’occurrence, afin de regagner une liberté d’exister au delà de sa couleur de peau, au delà de son statut social et au delà de sa confession, pour les antifas.

La guerre va-t-elle reprendre ?

Serge Ayoub (ancien skinhead connu sous le nom de « Batskin ») réactive en 2010 le groupe politique des JNR (Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires) et rassemble autour de lui les différentes mouvances de l’ultra-droite. En somme, il organise, hiérarchise et structure ces mouvements en leur donnant un visage, le sien.

Cette année, avec la loi n°2013-404 qui ouvre le mariage aux couples de personnes de même sexe, une partie de la France se mobilise. La droite, qui d’habitude ne manifeste que très rarement, retrouve une place dans la rue et ce pendant plusieurs semaines. Le pays traversant par ailleurs une crise abominable, ces manifestations contre le projet de loi Taubira sont une occasion révée pour l’extrême-droite de revenir au devant de la scène et recruter de nouveaux adeptes.

Les mouvances d’ultra droite reprennent du poil de la bête, font à nouveau peur,et réussissent à faire parler d’elles. Problème, l’affaire Clément Méric prouve que ces groupuscules agissent toujours de manière violente.

Ce 5 juin dernier une bagarre oppose un militant d’« Action Antifasciste » à des skinheads. Clément Méric trouve la mort dans la rixe et les mouvements antifascistes se réactivent pour se mobiliser de nouveau. D’abord en mémoire du jeune militant, mais aussi afin de rappeler à l’extrême droite qu’ils sont là et ne laisseront pas la France sombrer dans l’ultra droite… « No pasaran ! » scanderont-ils dans leurs cortèges du Passage du Havre et face à la Fontaine St-Michel à Paris le 6 juin dernier.

 

Journaliste : Alice Pfältzer
Images : Michael Klein
Montage : Arthur Bralant

 

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Les commentaires (1)

  1. Bonjour, je voulais faire quelles que petites précisions. Déjà vs dites vs positionner « Face à la défiance croissante envers les médias dominants ». Mais vs utilisez des termes inventés ou au moins utilisés par ce mêmes medias. Je vous rappelle que les mots sont importants. L’ultra – droite est une pure invention comme l’ultra – gauche d’ailleurs. Elle ne correspond à aucune réalité sociale ou politique. Cela sert juste à créer la confusion et l’amalgame (et la peut-être qu’y a un positionnement politique).
    Autre précision, à la base les skinheads ne sont pas particulièrement racistes. C’était la jeunesse prolétaire britannique des années 70. Même si c’étaient une majorité de blancs ce n’étaient pas que des blancs. Et pour beaucoup ils écoutaient du reggae. Au début des années 70 et surtout a la fin des années 70 certains skinhead se font récupérer par l’extrême droit britannique, c’est alors que les massmedia (encore eux !!) assimilent les skinheads au nazisme et au fascisme. Pour les différentier nous les appelons boneheads ou skin nazi !

    Voilà voilà