LE PRIX NOBEL DE LA PAIX, SHIRIN EBADI HARCELÉE

Publié le | par

IRAN : DROITS DE L’HOMME

Après la fermeture du Centre de défense des droits de l’homme à Téhéran dont Shirin Ebadi s’occupe, et dont vous avions parlé ici, de nouveaux communiqués témoignent de menaces à son encontre. Selon des informations datant du 29 décembre 2008, le matériel informatique et des documents, dont certains sont confidentiels appartenant au Centre auraient été saisis.
Le prix Nobel de la paix ferait également l’objet d’une enquête fiscale. Plus inquiétant encore, le 4 janvier 2009, une foule qualifiée par les observateurs « d’hostile » aurait manifesté devant son cabinet et son domicile. Le porte-parole du premier secrétaire de l’ONU, Ban Ki-moon appelle les autorités iraniennes a prendre des mesures immédiates pour garantir la sécurité de Shirin Ebadi.

Marie Périssé

Partager cet article

Les commentaires (3)

  1. Le régime issu de la révolution islamique n’a trouvé que cent cinquante laquais pour faire, dans un magnifique numéro de « retenez moi ou je fais un malheur », le coup de l’indignation populaire spontanée?

    Ou alors c’est vraiment spontané et y’à moins de cons gobeurs de propagande en Iran qu’en France?

    C’est dégueulasse mais par ailleurs attendu et d’un convenu fini, comme le contrôle fiscal. Qu’est-ce qu’on s’ennuie. Si au moins les manifestants s’étaient immolés par le feu je dis pas, mais là…

    @mob: t’as raison, je minimise. Le désamorçage par l’ennui fonctionne.

  2. Tu vas voir qu’ils vont finir par nous piquer même notre dernier sursaut d’indignation !!!

    « foule hostile » ? d’après les observateurs…
    qui sont les « observateurs » ?

    Selon la police ? ou selon les manifestants ?

  3. Oui je suis d’accord, un article bidon de plus pour nous convaincre que NOUs nous avons la CHANCE (???) de vivre dans un univers de privilégiés, respectueux des droits de l’Homme.
    Pays d’amnésique que jvous dit demandez à Simon Veille, aux tondues d’après guerre qui on permis de sauvegarder les préfets et hommes d’états collabos, ou aux filles qui portent le voile aujourd’hui et dont l’exclusion et l’acharnement qui s’est abattue sur elles a occupé le cerveau des français qui ne pouvaient plus voir les vrais problèmes dans ce pays.
    En effet, qui sont les observateurs?

    Moi je sais pas, mais en lettre, on me disait de toujours bien désigner ce dont je parle, je n’ai pas fait d’école de journalisme, mais les nôtres ont je crois besoin de retourner à l’école, parce que celle de la vie ils ne l’ont pas capté.