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Malaise Place des Antilles

Publié le | par

Plusieurs milliers de personnes sont venus exprimer, samedi 21 février, leur solidarité avec les Dom confrontés à la vie chère, résultat de ce que l’on appelle en Guadeloupe, « la pwofitation ».

TAM-TAM-DOM-TOM

Nous à l'ile Saint Louis, on reste tranquille

Nous à l'ile Saint Louis, on reste tranquille - MOIX

De mémoire de manifestant, jamais autant de monde ne s’était réuni en soutien aux Dom à Paris. 30 000 personnes selon les organisateurs, (10 000 pour la police) ont défilé de République à Nation. Dans un joyeux melting pot cosmopolite, ils étaient là pour fustiger la « profitation », synonyme de vie chère, de main mise économique d’une minorité (les békés) sur une majorité, d’inégalité de traitement entre la métropole et l’outre-mer.

Cette manifestation intervenait la veille des obsèques de Jacques Bino, syndicaliste tué par balles quelques jours plus tôt, alors qu’il rentrait d’une réunion du LKP (collectif contre la profitation, à l’origine de la grève générale en Guadeloupe).

Ce jour là, Hector Quidal, représentant de Continuité LKP, soutien du mouvement guadeloupéen en Métropole, avance une version des faits. Jacques Bino, agent des impôts « travaillaient sur des dossiers sensibles » et aurait été la victime d’un « assassinat ». Un Guadeloupéen de 35 ans a depuis été mis en examen pour meurtre et tentative de meurtre.

La signature de l’accord « Jaques Bino » par le LKP et des organisations patronales (à l’exception du Medef) a mis un terme à la grève générale. Mais le malaise continue  de se faire sentir : Elie Domota s’est dit prêt à poursuivre le combat pour faire plier les entreprises non-signataires de l’accord, alors que des manifestations secouent la Réunion et la Martinique.

Adrien Kaempf
Montage : Laurent Salipante

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Les commentaires (83)

  1. c’est là ou l’on voit qu’on est sur telelibre car,
    Ce très explicite reportage en quelque minute nous informe, tout simplement.
    je suis avec tous les outres marins, c’est insensé, il serais si simple d’adopter Liberté Egalité Fraternité, mais le mauvais president Français est nul et c’est pas fini, il faudras l’ejecter en 2012 et retablir ce qu’est la France…
    (j’irais manifester jeudi 19 mars)

  2. J’ai hâte au 19.
    Le 29 janvier 2009 à Rennes la cavalerie était invisible, j’espère qu’ils seront assez lucides pour prendre la même décision le 19, sage décision.
    La Joie régnait.
    Depuis 8/10j ici les sirènes se sont remises à sonner, toute la Sainte Journée, ça tourne dans tous les sens.
    6 par camion, 3/4 par voiture, y’a des nouveaux formats, des véhicules neufs et surtout le nouveau quota 2009 de carburants, j’imagine. Et j’oubliais les heures sup.
    Mais un petit changement, moins prompt à sortir des véhicules, et vitesse rapide, en centre ville. Une félée en costume adepte de formule 1 surement m’a frôlé alors que le ptit bonhome y l’était vert.
    Evidemment je rale en m’exaspérant de la tête, aucune réaction, y devaient avoir la dalle, c’était l’heure!
    Y mettent la pression comme avant et après les élections présidentielles, mais moins zarrogants depuis le 29 janvier 2009, ils se faisaient plus rares.
    Par contre à pied ou en mob et en costume y’en a plus beaucoups.
    Je ne parle que du centre mais j’vais tacher d’aller voir quelques « racailles » de mon acabit qui elles vivent plutôt à la téci.
    Depuis ma tite visite à Paris j’ai négligé mes tits frères et soeurs.
    Pourtant ils m’en donne de l’énergie à accepter et entendre mon message de Paix.

    Respect aux RESISTANTS, à tous les résistants et particulièrement à ceux que je viens de « visionner », j’ai envie de dire, la chair de ma chair.
    C’est l’effet physique que ça m’fait

    Et riez pas je retourne à Paris Dimanche à la Villette, me faire caresser le cerveau par les mots doux d’ Eva JOLY et la non moins courageuse et brillante Hélène FLAUTRE, me baigner dans l’écologie politique. Après midi animé par « ma mère » pour sérieusement me détendre.

    Je sens que j’vais m’en prendre une bonne ici!
    M’enfin je vous le dits moi l’Energie Vitale faut que ça circule!
    Promis c’est pas la salade jamaïquaine.
    En tout cas LTL et toute la bande vous m’en donnez aussi énormément de l’énergie.
    Et ça vaut aussi pour les posteurs de la place. (là faut le dire absolutly avec l’accent « cailleras »)
    Biz et doux rêves

  3. dans cette dictature du libéralisme internationale autrement dit le capitalisme le plus exacerbé et à son apogée , la violence est partout s’exprime dans tout les rapports humains…cette compétition économique qui n’a aucun sens (sauf pour une noblesse parasite) est en train de laminer l’humanité….

  4. Manifestation légitime que celle d’aujourd’hui, d’hier et de demain.
    Mais comprendre que dans le meilleur des cas, ce qui est « redonné » d’une main, sera repris de l’autre; que se soit par devant, que se soit par derrière.
    Se battre oui; pas en esclavage; jouir de ses tripes.

  5. Va falloir convoquer les tambours pour le 19 !!!
    Tous dans la rue et que ça BOUGE !!!

  6. Nous sommes tous « racisés »… Et par qui ?
    Lettre ouverte à Jean-Michel Prêtre, procureur de la république 

    Monsieur,
    Je déclare solennellement, avec sagesse et avec recul :
    Swa yo ka apliké akor la , swa yo ka kité Lagwadloup ; nou péké lésé on bann béké rétabli lèsklavaj.
    Je vous demande donc « jantiman » de bien vouloir me mettre en examen directement, pas la peine de perdre votre temps avec une information judiciaire : j’avoue, oui nous sommes « racisés ». Si dans la logique de votre cerveau-lent, il n’y a que cette conclusion que vous tirez de ces propos : la fréquentation des alizés n’arrive pas toujours à faire atteindre de hauts sommets, alors « frappez frappez » Monsieur le procureur.
    Monsieur, puisque vous avez choisi la voie de la bouffonnerie et qu’Edouard Boulogne semble être votre muse (celui-là vrai « humaniste » atavique d’extrême-droite, émule de Charles Maurras déguisé en chrétien tendance Père Labat, expert en racisme… des autres), restons-y, et dans ce cas, je vous demande de mettre aussi en examen :
    • Jacques Chirac à propos du « bruit et des odeurs des immigrés » et aussi pour « l’Afrique n’est pas mûre pour la démocratie »
    • Nicolas Sarkozy, qui dans son discours de Dakar (26 juillet 2007) expliquait que « le drame est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire », et qui aussi s’était écrié : « la France on l’aime ou on la quitte ».

    • Christophe Barbier, l’éditorialiste du journal L’Express pour qu’il s’explique sur son concept « antiraciste » de « travailler à l’antillaise ».
    • Fréderic Lefebvre, porte-parole de l’UMP, détecteur automatique de « tontons macoutes » (tous les nègres se ressemblent n’est-ce pas ?)
    • Henri Guaino, conseiller spécial de Sarkozy quand il avoue (sûrement sous la pression de « tontons macoutes ») : « Dans ces territoires d’outre-mer, le partage des richesses n’est pas équitable, on est en face d’une économie de rente parfaitement organisée (…). Ce qui fait qu’une partie importante de la population subit une situation d’injustice qui n’est pas tolérable au sein de la République », allant même à évoquer « des formes d’exploitation et d’injustice qui ne sont pas acceptables au XXIe siècle.[…] Quand vous subissez l’injustice, vous avez plus de chances de réveiller le problème identitaire que si tout le monde se sent dans une République de citoyens égaux en droits, en dignité et en devoirs ». Ces propos ne sont-ils pas de nature à inciter à la haine contre ceux qui « organisent » cette « économie de rente » ?
    • Yves Jego pour avoir susurré à l’oreille du porte-parole du LKP : « Monsieur Domota, j’ai vu l’ensemble des chefs de service. J’ai vu qui décide et qui exécute. Il faut changer cela ! ». Et encore aux patrons « il faut cesser ces pratiques ancestrales » N’est-ce pas livrer à la vindicte populaire certains chefs de service ? Et le même Jego parti en guerre contre les « monopoles » et la « profitasyon » ? Que dites-vous : incitation à la haine des monopolistes, des « profitationistes » (néologisme employé par Jego !) et des « pratiqueurs ancestraux » ?
    • Edouard Boulogne (si vous n’êtes pas encore tombé sous son charme « capiteux » de pucelle joséphinienne – il va vous expliquer la métaphore !) : « Ce sont les africains qui nourrirent toutes les traites d’esclaves de par le monde, y compris la traite atlantique, qui concerne plus particulièrement les Antilles et l’Amérique. La colonisation, à partir de la deuxième moitié du 19è siècle porta un rude coup à cette honteuse et ancienne coutume qui…. réapparut avec la décolonisation dans les années 1960 » (9 mars 2007). Il va certainement s’empresser de supprimer ces propos sur son blog comme il a supprimé l’article très « chrétien antiraciste » : « Esclavage : éléments pour une mise à plat du phénomène ». N’êtes-vous pas aussi gardien de la Loi Taubira ?
    • Et enfin, Jean-Michel Prêtre (vous le connaissez ?) pour avoir dit sur Canal 10, il y près de 5 mois : « quand je vais à Jarry et que je regarde en haut je ne vois que du blanc, quand je regarde dans les ateliers, je ne vois que du sombre ». Pourrez-vous, monsieur le procureur vous autosaisir contre vous-même pour incitation à la haine raciale des gens d’en « haut ».
    • Monsieur, puisque visiblement vous vous ennuyez, moi qui ne suis ni « chef de service », ni organisateur « d’économie de rente », en un mot moi, qui n’ai pas les moyens, je vous implore de lancer un avis de recherche à l’encontre :
    • Des criminels racistes (politiques, exécuteurs,..) qui ont massacré des dizaines de guadeloupéens en mai 1967 dans les rues de Pointe-à-Pitre et qui nous empêchent d’accéder aux archives portant sur ces événements.
    • De Sophie Vannier qui en février 1979 a arboré au lycée de Baimbridge un t-shirt avec le slogan : « je suis raciste, je n’aime pas les noirs ». Pour elle et pour ses amis, pas une seule minute d’information judiciaire. Un d’entre eux s’est même fait applaudir par des milliers de noirs guadeloupéens lors d’une récente course de voile.
    • De l’adjudant de gendarmerie Michel Maas, responsable de la mort du jeune lycéen Charles Henri Salin le 18 novembre 1985, qui pour ce haut fait d’armes a eu pour « terrible sanction » de…monter en grade.
    • Vous comprendrez aisément que cette aide historique nous sera très profitable car elle nous permettra d’entrevoir enfin une « entrée dans l’histoire » faisant ainsi honneur à votre président Sarkozy.
    • N’oubliez pas aussi, Monsieur le « prokirè » (Je suis obligé de vous donner des idées car je sens chez vous comme une tentation à « travailler à l’antillaise » !) de mettre en examen Messieurs Jego, Desforges, Fillon, Sarkozy pour parjure (accord du 8 février non respecté) et pour escroquerie intellectuelle (Jego dénonce le préambule de l’accord Bino signé pourtant en présence du préfet et des médiateurs).
    • S’il vous reste un peu de temps entre deux émissions de Canal 10, et si vous souhaitez vraiment entrer vous aussi dans l’histoire malgré la « torpeur tropicale », mettez Aimé Césaire en examen à titre posthume pour « incitation à la haine raciale » car c’est lui qui a prédit le « génocide par substitution ». Nous pourrons même vous donner un coup de main pour cette affaire-là, suivant la logique de Fréderic Lefebvre nous pratiquons aussi le Vaudou, alors soumettre un mort à la question, ce sera pour nous un jeu d’enfant, voire de « grands enfants ».
    • Pour finir, Monsieur je vous demande de bien vouloir respecter nos traditions car Vaval ne se promène jamais comme cela en plein carême (ayez la décence d’attendre au moins le jeudi-mi-carême !) et d’exiger de votre ministre de tutelle qu’il commence à construire des centaines de prisons pour accueillir tous ces « racistes » : vous ferez d’une pierre deux coups, vous vous débarrassez d’affreux « racistes » tout en permettant à de nombreux surveillants de prisons guadeloupéens exerçant en France d’obtenir leurs mutations.
    • Les Abymes, le 10 mars 2009.
    • Ronald SELBONNE ( wonal)
    • 32 rue de la clinique
    • Les Abymes
    • Guadeloupe

  7. Lettre ouverte d’un “nèg gwadloup” aux eurocentristes de tous bords.

    Source : Dimitri GAMA

    Lettre ouverte d’un “nèg gwadloup” aux eurocentristes de tous bords

    Je sais…certains, la plupart, seront choqués du titre : le fait est que je suis noir. Et je m’ adresse à vous, eurocentristes (particulièrement les français blancs), vous qui avez une vision européenne du monde. Alors vous me direz : “mais pourquoi faire mention de ma “race” ? C’est tout simplement parce que le monde dans lequel j’évolue me caractérise par cet aspect physique et aussi pour essayer de vous expliquer les fondements de ce qui se passe en Guadeloupe. Je suis un Guadeloupéen d’origine Africaine représentant donc plus de 80% de la population de l’île.

    J’imagine que la plupart (encore !) d’entre vous a pensé : “mais que veulent-ils encore ces Guadeloupéens ?! Ils vivent bien et ils n’arrêtent pas de faire grève !”.

    La grève générale actuelle en Guadeloupe a, à mon avis, au moins deux origines. La première, sur laquelle je vais délirer, a commencé en 1635. La deuxième, plus récente, est l’actuelle crise mondiale, fruit du sacro-saint capitalisme global qui concerne toute l’humanité, malheureusement.

    Cette lettre, qui se veut plus exutoire et égoïste qu’autre chose, a aussi une humble prétention didactique, et est adressée à tous ceux qui se reconnaitront parmi le groupe ciblé dans le titre, français ou non d’ailleurs, ainsi qu’aux “autres”…

    J’ose croire que vous avez des informations sur la crise que je viens de mentionner ? En fait je pose la question car je suis relativement surpris par la pauvreté de l’esprit d’analyse dont fait preuve le “blanc français moyen”, vus les commentaires que je vois sur internet sur l’épineux sujet social de la Guadeloupe.

    Vous êtes quand même les héritiers des penseurs du Siècles des Lumières ! Vous êtes la référence en ce qui concerne les Droits de l’Homme au niveau international. Le français est l’une des langues utilisées à l’O.N.U. Il y a une histoire : la Révolution Française a quand même inspiré bien des peuples. Cela n’empêche, vous me décevez…Non, c’est une blague ! Je n’attendais pas mieux de vous en fait, “victimes” que vous êtes du travail de désinformation de vos élites depuis des lustres (vous n’êtes qu’un peuple comme les autres, après tout). En effet, je ne crois pas que vous soyiez le problème, sinon vos élites. Car problème il y a.

    Parfois, dans mes délires solitaires je me mets à imaginer que je suis un extra-terrestre et que j’arrive sur terre. Monde nouveau. J’observe. Il me faut un avis sur cette espèce si particulière qu’est l’être humain. Tiens ! Quel est ce pays si unique oú les élites comme la “masse”, vous, le peuple, ont un avis si prononcé, sûr, et affirmatif sur TOUT ce qui se passe dans le monde. Politique, morale, philosophie, la vie elle-même ! Votre système démocratique est le plus authentique, votre histoire est la plus riche, vos médias sont les plus pertinents, votre justice la plus impartiale, votre gastronomie la plus savoureuse (pourtant je crois que la pizza est plus connue que le cassoulet, excellent met par ailleurs), même vos baisers seraient enviés ! (french kiss). Ce serait le meilleur endroit, le meilleur prisme par lequel observer l’humanité, non ?! LA FRANCE…

    La République Française est un pays en proie à ses démons du passé avec lesquels elle vit au quotidien. Le temps de l’exorcisme viendra je vous l’assure. Vous, mers chers français blancs, tout comme vos congénères européens, démontrez être incapables de tout esprit d’analyse au sens étymologique du terme. Pourquoi ? Car vous partez d’un postulat : vous “possédez” la vérité. Vous l’incarnez. Bon nombres d’êtres humains appartenant à des groupes ethniques, culturels, sociaux et religieux différents partagent certaines de vos visions, mais pas toutes. Et c’est bien là l’une des causes du malheur de l’humanité. Votre vanité et votre prétention.

    Date tragique : 12 octobre 1492. Christophe Colomb “découvre” l’Amérique. Autre expression de votre défaut. Je vous rappelle simplement qu’il y avait du monde avant lui depuis des millénaires là oú il a débarqué !…A moins que les premiers habitants ne soient pas considérés comme appartenant au genre humain.Vous vous êtes déjà demandés pourquoi il est fait mention dans tous les livres d’histoire du monde que Colomb ou les autres aventuriers européens de cette époque ont “découvert” tel ou tel autre point géographique du globe ? Vous me direz que ces livres sont destinés à un public européen. Seulement, c’est ce qu’on apprend aux non-européens également.

    Je disais donc, un aventurier, perdu et certain d’avoir atteint les Indes…Le but était forcément l’appât du gain (or, épices…). Je vous invite à lire d’autres versions de la “découverte” de l’Amérique (note 1).

    Je passe sur les débuts de la colonisation du Nouveau Monde : les génocides des peuples Incas, Mayas, Aztèques, Taïnos et autres Caraïbes par les espagnols, anglais, français, portuguais…etc. Et surtout on ne fera pas la liste des victimes !

    Mais s’ensuit un chapitre très intéressant : la Traite Négrière. Les deux faits se superposent et sont contemporains durant un certain temps, le deuxième durant plusieurs siècles.

    La Traite Négrière…Mot empreint de nostalgie pour certains. Saviez-vous que des villes comme Nantes, Bordeaux, Brest, Saint-Malo, La Rochelle, Le Havre ont toutes un lien avec l’esclavage (note 2) ? Je vous invite également à vous renseigner sur certaines fortunes familiales des dites villes qui datent de certaines générations. La Traite Négrière. Un commerce ô combien bénéfique pour le Royaume de France. Tellement bénéfique qu’il a même été légiféré. Avez-vous entendu parler du Code Noir (note 3) ? Il ne s’agit pas d’un livre de couleur noir qui établissait les règles de conduite des carosses et autres rouages de l’époque ! Il s’agissait de l’expression froide et calculée, de la cupidité immorale et de la contradiction des élites françaises dans tout leur cynisme et leur cruauté. Un chef-d’oeuvre oú la loi entérine le processus de déshumanisation du “nèg”, “bien”, “meuble” (article 44). Les lumières françaises rayonnantes !

    Un exemple saisissant de la contradiction des élites françaises est l’attitude de certaines de leurs lumières du XVIIIème siècle. Voltaire, qui félicitait Montesquieu dans son “Commentaire sur l’esprit des Lois” (1777) oú celui-ci condamnait cette pratique odieuse qu’était l’esclavage, écrivait cependant en 1756, dans son “Essai sur les moeurs et l’esprit des nations” :

    “« Nous n’achetons des esclaves domestiques que chez les Nègres ; on nous reproche ce commerce. Un peuple qui trafique de ses enfants est encore plus condamnable que l’acheteur. Ce négoce démontre notre supériorité ; celui qui se donne un maître était né pour en avoir. ».

    D’autres comme Nicolas de Condorcet, condamnent fermement l’esclavage (“Réflexions sur l’escavage des Nègres” – 1781) mais reconnaissent cependant l’importance économique du processus avant de déclarer que « l’intérêt de puissance et de richesse d’une nation doit disparaître devant le droit d’un seul homme ».

    Les élites intellectuelles et politiques étant les « têtes » du corps sociétal d’une nation, voilá donc les bases morales contradictoires sur lesquelles se base la relation blanc-noir au cours du XVIIIème siècle, contradictoires car dans le même temps se développe un vent contestataire qui débouchera sur la Révolution de 1789 dont les revendications s’opposent, moralement tout au moins, au concept esclavagiste tant qu’on ne sort pas du postulat : nègre=esclave.

    Du racisme français, quatre siècles de négrophobie
    La colonisation de la Guadeloupe par les français commence en 1635 qui commencent « l’importation » des premiers esclaves noirs en 1644.

    La Révolution de 1789 arrive et ouvre une brève fenêtre abolitionniste en Guadeloupe et à Saint-Domingue (actuelle Haïti) de 1794 jusqu’à 1802, mais pas en Martinique oú les colons se sont réfugiés sous la tutelle anglaise (accord de Whitehall en 1793 et occupation militaire à partir de 1794).

    L’esclavage est rétabli dans des conditions particulières en 1802 par la loi du 20 mai dictée par Napoléon Bonaparte.

    Les anciens esclaves ayant alors goûté au fruit de cette liberté particulière, refusent ce retour à une condition de sous-homme. Eclatent les révoltes à Saint-Domingue, conduisant à la défaite de l’armée française (création de la République d’Haïti en 1804), ainsi qu’à la Guadeloupe, oú les dernières forces Guadeloupéennes retranchées préfèrent le suicide collectif à la privation de liberté le 28 mai 1802 (à peu près 300 morts). Cette indépendance de Saint-Domingue coûte d’ailleurs toujours fort cher à haïti, qui est le pays le plus pauvre des Amériques. Version officielle : exécrable gestion du pays (forcément, ce n’était qu’un groupe de nègres !). Ce qui fait moins l’actualité c’est le paiement d’une dette estimée à 150 millions de francs-or de la part d’haïti à la france jusqu’à la fin du XIXème siècle comme “reconnaissance” de son indépendance et dédommagements aux anciens colons, ainsi que le pillage organisé de ses ressources naturelles (note 4). Haïti n’a pas fini de payer l’affront qui a été fait à la France Napoléonienne.

    La vie esclavagiste reprend son cours en Guadeloupe jusqu’à l’abolition “définitive” appliquée le 27 mai 1848 pour des raisons ausi bien morales qu’économiques. Seuls les naïfs et les ignorants penseront que le 28 mai 1848, une société française neuve a vu le jour. Qu’un regard différent vis-á-vis du noir a supplanté cette vision et cette certitude que le noir ne peut être qu’esclave et sous-homme. La france continue dans sa contradiction avec le développement de son empire colonial. Contradiciton en permanence en évidence, comme lors de la conférence de Berlin en février 1885 sur le partage de l’Afrique par les puissances européennes. Je cite pour l’occasion Gilles Manceron qui écrivait en 2003 (page 117) :

    « L’idée inégalitaire d’une primauté naturelle des Blancs, qualifiés de “race supérieure” par rapport aux Noirs, Jaunes et autres “sauvages”, s’accommodant mal de l’affirmation des droits de l’homme, ce n’est pas en s’appuyant essentiellement sur une argumentation théorique que les défenseurs d’une telle contrefaçon ont réussi à l’imposer. Leur démonstration tenant du sophisme, la seule manière d’y parvenir était de suggérer que cette hiérarchie est d’une évidence tellement éclatante que l’on n’a pas même besoin de la démontrer. C’est en contournant le débat de 1885, bien mal engagé pour eux, que les tenants de cette théorie ont pu faire en sorte qu’elle finisse par apparaître comme une vérité d’évidence. »

    Cette vision a été partagée par tous vos “grands” hommes : Napoléon, Jules Ferry, de Gaulle ou Mitterand. Une autre des innombrables contradictions du gouvernement français est son refus, par l’intermédiaire de Jacques Chirac, de remettre la légion d’honneur à itre posthume à Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie, plus comme le général Dumas, premier général noir de l’armée française, né esclave à Saint-Domingue de mère haïtienne et de père français, père d’Alexandre Dumas créateur des Trois Mousquetaires. La grand-mère d’Alexandre Dumas était une négresse !

    Pour revenir à note sujet (situation sociale en Guadeloupe), il faut donc savoir quelle est l’histoire de ses habitants. Je ne suis ni sociologue, ni historien, ni chercheur en je ne sais quoi, dans je ne sais quel département ou institut financé par des fonds publics ou occultes ayant des sigles bizarres. Je ne suis qu’un homme, appartenant au groupe des descendants d’esclaves de la terre de “Gwadloup”, conscient qu’il se fait entuber par le système, mais qui n’a pas envie de dire merci pour autant. Je sais que je me fais couilloner, je n’y peux rien, mais je le sais…J’essaie juste de penser…Un peu. De raisonner, d’observer le monde dans lequel je vis, la société qui m’a produit. J’essaie juste de vivre ma condition unique d’Homme que je suis. Il me semble tellement évident de devoir analyser hier pour comprendre aujourd’hui et pouvoir anticiper éventuellement demain. Donc telle est ma démarche, analytique et “pédagogique”, ne fût-ce que pour apporter une goutte d’eau dans l’océan des questionnements auxquels est confrontée l’humanité depuis la nuit des temps.

    Mais vous êtes tellement convaincus de votre axiome, qu’il ne vous viendrait pas à l’idée qu’un individu, quel qu’il soit, puisse vous contredire sans être catalogué. Vous m’appelerez sûrement raciste par exemple.

    Qu’est-ce qu’un Guadeloupéen ? Comment définir et décrire cet être complexe, rebelle et “sovaj”(ce sont en général les qualificatifs qui nous sont attribués) ?

    J’ai envie de vous poser la même question relative à la france, l’espagne ou tout autre pays. Je crois que que nous serons d’accord sur le fait que la description d’un pays se fait par sa géographie (sa localisation sur le globe), la description de cet endroit (topographie, climat, sols et sous-sols…) et ensuite les personnes qui l’habitent, la ou les composantes humaines : qui sont-elles ? D’oú viennent-elles ? Comment s’organisent-elles entre elles ? Les rapports sociaux-économico-culturels sous toutes leurs formes.

    Supposons que la population française d’origine maghrébine soit propriétaire du foncier en france ainsi que des principaux secteurs d’acitivité de l’économie tant dans l’industrie que dans les services…Ca fait peur hein ? Allez, c’est juste une supposition rassurez-vous…Il me paraît assez évident que les relations sociales dans cette entité france seraient assez tendues entre la majorité blanche et cette minorité. Pourquoi cette évidence ne peut être transposée en Guadeloupe ? Je relève ce point simplement pour essayer de démontrer qu’il ne peut être fait une analyse pertinente, moralement et intellectuellement parlant, sans expliquer les hommes qui composent une société et les relations qui se sont établies entre eux débouchant sur des expressions de crise comme celle que nous vivons, lorsque, justement, il y a toujours une volonté de l’appareil d’état dominant pour éviter le débat ou cacher la plupart de ces réalités. Le problème est que le “vivant” est au-delá de tout système administratif et social inventé par l’Homme. Tôt ou tard, les choses s’expriment, à l’échelle de l’individu ou de la société, pacifiquement ou pas tant qu’il n’existe pas d’équilibre.

    Il ne me paraît donc pas anecdotique de remarquer la composition ethnique de la population guadeloupéenne qui est donc, dans sa grande majorité formée par des noirs, descendants d’esclaves africains. Bien sûr, d’autres composantes ethniques en font partie : les “indiens” descendants d’hindous arrivés comme travailleurs libres au XIXème siècle, les descendants des colons blancs, français arrivés à partir du XVIIème siècle, les syro-libanais (appelés communément “syriens”) arrivés également au cours du XIXème siècle. Mais la réalité, incontestable, est que la grande majorité des guadeloupéens est d’ascendance africaine, en prenant en considération également les mélanges inter-ethniques qu’il y a eu. La matrice guadeloupéenne ethnique est africaine. Le développement de la culture guadeloupéenne, et non sa création, vient des habitations des esclaves (esclaves des champs ou domestiques) au contact forcé avec le maître blanc, ainsi que des lieux de vie des “nèg mawon” (esclaves fugitifs).

    C’est lá qu’apparait le créole de Guadeloupe, notre langue. Car c’est bien une langue et non un patois, ou un dialecte, termes d’ailleurs linguistiquemnt parlant dénués de sens, ou encore un français “mal parlé” (note 5). Le français existerait-il sans le latin et son contact avec les langues régionales parlées dans la Gaule antique ? N’êtes-vous pas les enfants de vos parents ? Etes-vous moins humains pour autant et tout autant uniques ?

    Que s’est-il donc passé en guadeloupe à partir du 28 mai 1848, le lendemain de l’abolition de l’esclavage ? Un quelconque changement ? L’ancienne main-d’oeuvre servile a vu ses conditions de vie changer ? Sa situation économique ? Pas du tout ! (note 6). Le modèle économique n’a pas changé et donc les forces en présence non plus. La guadeloupe étant une colonie, se perpétue le modèle économique propre à la colonie : acquisition des matières premières du pays, garantie de débouchés à l’industrie nationale en cas de surproduction, conquête d’un espace de peuplement…etc.

    L’industrie sucrière, de longue date pilier économique, décline inexorablement pour diverses raisons, entre autre exogènes (note 6). Ce déclin est émaillé tout au long de son processus de revendications sociales (note 7) au profit de l’émergence du secteur tertiaire et de la transformation petit à petit de la société en société de consommation dont les rennes sont tenues en grande partie par les békés Martiniquais et autres métropolitains sous couvert de l’état français.

    En résumé, à travers tous les changements économiques que la Guadeloupe a connu, une catégorie de sa population (sa majorité noire) a été au plus bas échelon de cette pyramide sociale et économique, ce depuis 1635.

    Le 20 janvier 2009 a commencé en Guadeloupe un mouvement social et syndical dans lequel était justement exprimée cette injustice. Injustice à tous les niveaux. Injustice car il s’agit de l’expression d’un système pernicieux qui va à l’encontre de tous les discours éthiques et politiques que peut avoir le gouvernement français qu’il soit de droite ou de gauche. Injustice morale au-delá même de l’existence, de la reconnaissance légitime ou pas de ce même état. Injustice d’une société oú une minorité de la population, comme par hasard blanche, détient tous les pouvoirs économiques. On prend les mêmes et on ne recommence pas…on continue ! Injustice d’un système oú tout est fait, dans les faits et non dans les lois, pour que cette autre catégorie de la population, la majorité non blanche, stagne dans son rôle créé de toute pièce de consommateur à outrance.

    On nous dit que nous sommes français…Je ne me sens pas français pour la bonne raison que je ne suis pas français. Mon passeport le dit. C’est ma “nationalité”, mais il ne s’agit pas de ce que je suis en tant qu’être. La vie des groupes humais modernes est régie par au moins deux éléments : l’aspect “administratif” (nationalité, accords inter-états économiques, migratoires…etc) et l’appartenance à un groupe ethno-cutlturel. Je ne crois pas à la notion de nation. Je crois aux cultures. Les états modernes et leurs frontières ne datent que de 200 ans pratiquement. A l’échelle des civilisations et des cultures, c’est un détail. Les intérêts mis en jeu lors de ces décisions arbitraires provoquent souvent des drames (création de l’état d’Israël en 1948, création des états post coloniaux en Afrique).

    La colonisation du monde et l’impérialisme européen, orchestrés en partie par la france aux XIXème et XXème siècles, ont mis en place tous les rouages dont nous vivons les conséquences aujourd’hui à travers la globalisation : pillage des ressources des pays du Sud par les pays occidentaux, terrorisme, vente d’armes (la france étant en 2005 le 3ème plus grand exportateur d’armes au monde)… N’importe quelle carte vous démontrera que la répartition des richesses minières et forestières, est essentiellement dans les pays du sud (Amérique du Sud, Afrique, Asie) cependant ce sont sur ces continents que se trouvent les pays que vous qualifiez de “pauvres”. Pays pauvres que vous pillez et volez et qui doivent en plus vous payer une dette à travers vos instruments juridiques déclarés ou non (FMI, Banque Mondiale, G8, groupe Bilderberg…) ! Vous et vos accolytes eurocentristes continuez à jouer aux dieux emmenant l’humanité toute entière vers la perdition (biopiraterie, pollution). Je crois que la civilisation judéo-chrétienne occidentale s’est trompé sur bien des points comme beaucoup d’autres civilisations. Cependant il y a un point qui n’avait jamais été touché auparavant et dont nous souffrons déjá les conséquences : le réchauffement global dû á l’industrialisation folle.

    Je vous vois venir…Je vois se froncer des sourcils. C’est un terroriste ! Il est contre LA civilisation. Je ne vois aucune différence entre George Bush et Osama Bin Laden pour tout vous dire. Le monde est multiple. Tout système qui veut imposer son point de vue aux autres est à mon avis foncièrement mauvais, qu’il soit religieux, politique ou autre.

    Le capitalisme est aussi criticable que le communisme, le catholicisme tout autant que l’islam. Je ne crois pas non plus aux religions qui sont les gestions politico-économiques de la foi. La tribu d’origine d’Evo Morales, prmier président indigène de Bolivie, a un concept selon lequel la propriété individuelle de la terre n’existe pas. Selon eux, la Terre est la mère de tous : personne ne peut en être le propriétaire. Cela ne vous paraît pas du simple bon sens ?

    Nous descendants d’esclaves africains, avons fait ce pays de Guadeloupe, nous lui avons donné la vie qu’il a actuellement dans toute sa beauté et sa laideur, sa langue, sa culture. Nous avons et continuons à le façonner avec l’apport d’autres cultures et d’autres peuples. C’est sans une once de honte, de mauvaise foi ou de sentiment de vengeance que nous disons que ce pays est à nous : oui, il est à nous. Et bienvenus seront tous ceux qui veulent l’habiter en sachant son histoire, ses composantes et s’y intégrer : les indiens de Capesterre-belle-eau ou de Port-Louis ne parlent pas le tamoul, mais le créole et le français que je sache. Il ne s’agit pas de racisme. Ceux qui maintiennent un système issu d’une organisation politico-socio-économique basé sur le racisme comme le fût l’esclavage, ceux-là sont les vrais racistes ! Les guadeloupéens revendiquent leurs droits. Cessez d’attendre de nous que nous montrions nos jolies dents blanches à la moindre occasion, à singer ou acquiescer à tout comme si nous étions indéniablement moins que vous. Ces temps-lá sont révolus ! Respectez-nous, nous vous respecterons. Les politiques des gouvernement français successifs sont notre problèmes : pas les blancs.

    Nous avons beau n’être que quelques 420.000 sur la terre de Gwadloup, mais nous sommes. Nous avons beau n’être qu’un petit point à peine visible sur le globe, mais il existe. Vous pourrez éventuellement nous faire disparaître par susbtitution de population ou carrément par génocide, mais on pourra dire que nous fûmes. Nous faisons partie de l’Humanité au sens propre du terme et nous avons ce droit inaliénable de participer à son concert aussi cacophonique qu’il soit. Nous avons le droit á la dissonance. Ce n’est pas de la politique. C’est l’expression de la Vie.

    Mais je crois également que le futur des hommes est au-delá de cette dimension ethnique à laquelle vous acculez l’humanité. J’ai commencé ce document en précisant que j’étais noir car c’est l’une des caractéristiques de ma personne qui vous saute aux yeux. Mais ce n’est qu’une caractéristique. JE SUIS UN HOMME. Je fais partie de multiples sous-groupes : taille moyenne, mélomane, amateur de bonne gastronomie, de cinéma…etc. Ce ne sont que des caractéristiques.

    Je n’ai pas honte d’être noir et je n’en suis pas fier non plus. Ce n’est pas le fruit d’une réflexion : je le suis, je le vis. Cela ne me complexe pas et ne me grise pas non plus.

    Voilà un homme que vous n’avez pas réussi enfermer mentalement. Je suis libre car je vis ce que je suis.

    Pour citer un historien guadeloupéen que j’ai la chance de connaître, je dirais en synthèse les mots suivants : “nous, guadeloupéens, n’avons qu’une ambition, celle d’être guadeloupéens”…

    Dimitri GAMA

  8. Les “Y’a bon” Awards seront remis le 17 mars
    Créés par l’association « les Indivisibles », cette cérémonie est destinée à remettre une série de prix récompensant les hommes politiques, journalistes, ou autres « penseurs » médiatiques ayant le plus contribué à la banalisation de préjugés xénophobes. Eric Zemmour fait figure de favori dans un certain nombre de catégories.
    les “Y’a bon” Awards se dérouleront au Centre musical Fleury Goutte d’Or – Barbara
    1 rue Fleury
    75018 Paris
    Métro : Barbès-Rochechouart
    Bus : 30 – 31 – 54 – 56 – 65
    RER : Gare du Nord
    01 53 09 30 70

  9. Alors là, le niveau est élevé………..

    Une femme prend son bain avec son chien..
    Le chien pète, la femme meurt noyée..

    Quelle est la race du chien ???

    > >> .

    > >> .

    > >> .

    > >> .

    > >> .

    > >>

    -Le pé ki nois

    >(si, si, j’ai honte d’avoir fait suivre…mais …..tu vas faire la même chose !!!)

  10. C’est vrai qu’il en manque énormement des pages dans les livres d’histoire de France et quand la droite décompléxée a décréter les bienfaits de la colonisation , personnellement j’ai halluciné! Quand j’ai lu le discours de Dakar là, la Honte m’est carrémment remontée en pleine figure. Je croyais pas que c’était possible…
    Merci 7/8/9
    La LTL vous pourriez pas nous faire une très très très longue émission avec Mme TAUBIRA.

  11. salut Rennes !!! Je suis 53 c’est pas loin !!!!
    c’est vrai taubira , elle est super !!! elle n’a pas la langue de bois !!
    figaro , n’en profite pas pour faire un vilain jeu de mot !!

  12. au moins ce qu est bien avec Schoelcher, c’est son pouvoir d’écoute et d’adaptation.Pourrais tu nous les faire un peu plus long tes copier- coller que je ne lis plus. d’ailleurs plus personne ne les lit c’est peut êre interressant mais pas adapté aux commentaires rapides de la LTL.

    allez salut schloecher. et bien le bonjour aux enormes problemes de depot de bilan que vous allez avoir.enfin moi c’est decidé: je vous jure de ne pas mettre les pieds chez vous malgré le soleil et le punch…;

  13. Remarque il a raison, Yvon Colonna, de quitter le banc des accusés d’Etat. Comme le disaient les enfants d’un magistrat (je ne retrouve plus son nom, si quelqu’un peut m’aider) : la pourristrature ; les trucages de procés.
    Si les gens savaient à quel point ce milieu est corrompu, ils y regarderaient à deux fois avec leur  » je vais porter plainte ». La justice, y’a belle lurette que j’y crois plus. Etant rendu par les hommes, donc … Il a Pilaté grave, le Ponce. Mais c’est la foule qui a choisi Barrabas. Tout comme à l’époque de l’épuration, la foule se jeta sur des collabos ou pas, les traînant et les rouant de coups jusqu’au gibet, les pendant par les pieds jusqu’à ce que mort s’ensuive, en rigolant du spectacle, trop contents de n’être pas à leur place.

    Yvon Colonna, Julien Coupat, à qui le tour ? Des nuages noirs qui viennent de l’Elysée colorent la France, les lacs, les rivières, c’est le désert de l’humanité.

  14. Domino, j’viens de chercher dans mes archives et j’arrive pas à remettre la main dessus. Chu bordélique dans l’ordinateur.
    C’est ceusses dont le père s’est suicidé, et que les enfants ont été prévenu après la crémation?
    Si oui en essayant quelques mots clefs tu vas la trouver la vidéo, si elle circule encore, elle a déjà pas mal circulé et j’lai copiée, mais où!
    Sinon aux dernières nouvelles, les prémisses d’émeutes de la faim dans nos petites villes de Province.
    Les étudiants de Villejean, sciences humaines, auraient « pillé » le super marché du quartier. Je dis sciences humaines parceque depuis 1968 y’a eu divorce avec les sciences dures qui elles sont à Beaulieu, à l’autre bout de la ville!
    Déja à la résidence universitaire de Villejean, de 2002 à 2004, les agents d’accueils et les femmes de ménages avaient beaucoups de problèmes de canedas de frigo à régler, bocoup de vols de nourriture. J’étais souvent de service de 14h à 22h et quasi 3 wk sur 4.
    Le seul souci de violence auquel j’ai assisté c’est un malade frustré tout blanc qui supportait pas que les étudiants étrangers affichent aux fenêtres leur « drapeau » pendant des compétitions sportives retransmises à la TV. Et il a été très violent, il est pas venu faire son cinéma quand 22h fut venu et que 2 hommes prenaient la relève d’une femme!
    La bien fallu une semaine pour s’en débarrasser de ce pou!

  15. Désolé Dimiri, je ne suis pas « vous les blancs » et donc j’ai arrêté de lire au 2 ème paragraphe.

    Que dirais-tu de celui qui parlerai dans son article de « vous les noirs » ?

  16. mais si shoelcher , je t’ai lu jusqu’au bout; moi qui d’ordinaire ,saute effrontément les « tartines . »
    Entre ces lignes (trop longues , mais comment te le reprocher ? ) j’ai entendu, ressenti plein de choses .En ce domaine, la France n’a pas brillé, Elle a fait , avec bonne conscience ,ce qui s’est pratiqué partout, Et qui se pratique encore! ouvrons les yeux de par le monde!
    Cet asservissement des » faibles  » par les forts est un fait universel .Nous avons tous à travailler! A commencer par le respect , réciproque!
    je ne sais pas si tu as remarqué, toutes les infos de ce jour visent à nous faire pleurer sur les riches qui sont un peu moins riches ! histoire de respirer l’air du temps ,un peu décalé par rapport à la Gwadloup .

  17. APPEL HADOPI : «black-out» du Net français

    La Nouvelle-Zélande était à ce jour le seul autre pays à part la France où devait être votée une loi aussi stupide que la « riposte graduée » voulue par Nic. SarreCozy, défendue par C. Albanaise dans la loi HADOPI, et bientôt votée à l’Assemblée nationale. Elle vient d’être repoussée grâce à une mobilisation massive, durant laquelle le web néo-zélandais a procédé à son « black-out » volontaire.

    La conscience, certains veules, veulent la contraindre, la maitriser, la matérialiser, la déprécier et l’ignorer.

  18. t’inquiètes y aura toujours une minorité pour t’applaudir !!! c’est comme au théâtre …

  19. Oh ma Lulu te voilà
    Mon voisin de palier
    Mojito et tralala
    Là vai m’coucher
    Marche pas droit
    Heureusement même pallier
    A 4h moi pas couché
    Les matelos pas arrivés
    Poutant va embarquer
    Ma ké fée la Fée
    C’est long mais c’est bon

  20. Tout cela a des relents de guerre civile…

    Meme si ces revendications sont fondees, les abus etant indeniables, la perte de l’Autorite de l’Etat sur la totalite ou la quasi-totalite des Departments et Territoires d’Outre-Mer, qui
    d’ailleurs laisse tout mijoter ou pourrir car depasse par les evenements risque d’aboutir a une misere encore plus grande.

    Tous ces gens oublient qu’il y a une crise economique sans precedent dans le monde. Vous allez voir le Tsunami du chomage et des pertes financieres qui vont toucher la France
    encore plus fortement dans les mois qui viennent> En bloquant les economies deja fragilisees dans les DOM-TOM, ils tuent leurs populations a petit feu.

    La Guerre civile en France et un peu partout en Europe, c’est je crois le programme en vue pour les semaines qui viennent.

    Comme il y aura des troubles un peu partout dans le monde, tous les chefes d’etat vont organiser une bonne petite guerre mondiale de derriere les fagots, histoire d’occuper tout ce beau monde… Ainsi les problemes seront resolus, et il y aura beaucoup moins de bouches a nourrir avec des aliments qui seront irradies par les retombees des explosiions thermonucleaires….

  21. Toi ka dormir, nous va danser
    Va pas mourir faché

    Sysssyl, petit chemin emprunt de beauté
    Poukoi toi pa venir danser
    Nous biento embaqué
    Aslan attitré
    Gwen affamé
    Voyage engagé

  22. Natou, ta nuit a faussé ta trajectoire et t’a aiguillé sur l’autre rail…
    pas grave ..;suis tjs là.. qui couve :)s

  23. oh la la ! ma nana! dans quel état te voilà !
    enivrons-nous ! faisons la fête, et dansons …
    selon le rêve de M.L.king :Que les enfants des esclaves,et les enfants des esclavagistes puisent se donner la main fraternellement .

  24. La Guadeloupe est dans un tel état général que beaucoup craignent que les Etats généraux aient l’effet d’un check-up qui révèle quelques remèdes de charlatans.

    La Guadeloupe est descendue dans la rue, parce qu’elle était au bord du gouffre. Les commentateurs sont unanimes. Nous aurions fait un grand pas en avant. En toute logique, on est donc en train de tomber dans le précipice. Et pendant que commence la chute, à mesure que la falaise défile sous nos yeux, ils se disent : Pour le moment, tout va bien. « Rien ne sera plus comme avant. » Cette phrase est censée exprimer un progrès. En fait, elle avoue l’incertitude du lendemain. Nous sommes passés experts en phrases sibyllines. La période serait historique. Historique comme Hugo ? Nous nous gargarisons qu’on ait parlé de nous dans le monde. Comme du tsunami dont on se rappelle les images, mais pas les pays frappés ? Pour cette pub, aurions-nous été jusqu’à lancer deux avions sur notre WTC à nous ? La presse filma la Star academy tropicale, dixit le Préfet, et notre feuilleton Gwada avait l’insoutenable légèreté de la téléréalité. Un drame se nouait, et les protagonistes jouaient la comédie. Par quel miracle pouvons-nous sortir d’un tel conflit dans l’euphorie apparente ? La foule, une fois dans la rue, fut surprise par son nombre. Elle embauma l’espoir. Au sortir, il y a peu, si peu. L’inclination à la cécité, à la surdité, notre génie collectif dans le négationnisme de cet échec collectif incommensurable, disent notre profond désarroi, promesse de deux dépressions imminentes. Une d’ordre économique, confortée par la crise financière internationale, plus une dépression nerveuse collective. Nous sommes confrontés désormais à la réalité, et elle est têtue. La crise, en cours et à venir, ne cédera ni aux vaines menaces d’extradition du LKP,

    ni aux rêves incantatoires ni à la politique de l’autruche. Après 44 jours, la grève a été suspendue. Au départ asthmatique congénital, porté à bout de souffle, notre pays survit, en apnée.

    Assurance chômage et Garantie Inflation
    La Guadeloupe chante au présent. Elle déchantera au futur antérieur. Elle chante « On a gagné ». Au fond d’elle, elle déchante déjà « On aura beaucoup perdu. » Elle se console en se disant « On aura défilé, chanté, espéré, fanfaronné, insulté, invectivé, menacé, déraisonné, illusionné. Enfin, on se sera beaucoup trompé. »

    Il n’y a pire erreur en démocratie, que de tuer une si belle espérance collective. Tous mauvais ! Voilà le constat fait par la population, même si les médiocres des uns ne sont pas ceux désignés par les autres. Car la responsabilité de l’échec d’une négociation est collective, incombe à toutes les parties. La présence des médias, avides de spectaculaire, de coups de théâtre, leur a fait oublier à quel point leur mission était essentielle pour ceux qui souffrent. Que le peuple ait apprécié le spectacle de Guignols que donnait au monde notre élite politique et sociale ne leur vaut pas absolution. En tant que citoyen, je ne prends pas pour un progrès de passer du statut de spectateur à téléspectateur de l’Histoire et j’ai peu goûté la démonstration d’immaturité, de puérilité des séances du WTC. Et moins encore les propos à relents racistes dont on se loua qu’ils fussent diffusés urbi et orbi. Je ne suis pas fier que mon pays soit fier de battre un record de durée de grève générale pour aboutir à deux accords médiocres, au fond et dans la forme, bâclés comme par des collégiens pressés d’aller en récréation. Et si le mouvement social devait sa longue durée d’avoir été porté en majorité par ceux qui en subissent peu les effets, fonctionnaires et inactifs de tous horizons ? De même que nos élections locales sont sous influence de ceux qui ne paient pas l’impôt. Parmi nos leaders LKP, les faux idolâtres patentés de Barak Obama, qui s’est demandé pourquoi il n’a pas haussé les salaires américains de 200 dollars ? Parce que c’est la garantie de 15% de chômeurs supplémentaires, de l’inflation. A moins que l’inflation ne soit interdite de séjour chez nous par le LKP. Pour les jeunes, ce n’est pas en rehaussant la barre salariale et faire démarrer le concours d’embauche à SMIC + 200 € qu’ils entreront plus aisément dans les entreprises. Il faut 8 bénéficiaires d’accord Bino pour compenser la perte de pouvoir d’achat d’un seul licenciement. L’île était déjà malade. Elle est meurtrie, affaiblie, et sa cohésion sociale est en haillons. Et pour quel gain ? Elle aurait accouché d’une nouvelle société ? Mais quel visage a donc cette nouvelle société putative ? Est-elle plus libre ? On est libre de le croire ! Est-elle plus fraternelle ? Qui peut le croire ? Serait-elle plus équitable ? On a peine à le croire, c’est le contraire !

    Solidarité ou Lyannaj pou pwofitasyon ?
    « Pwofitasyon » signifie abus, de surcroît commis au détriment d’un plus faible. Or, l’accord Bino a laissé les plus faibles sur le bord du chemin. Qui sont nos pauvres ? C’est une famille monoparentale. C’est un pléonasme que dire qu’elle est dirigée par une femme, une tautologie, qu’elle ne peut travailler et élever ses trois enfants à charge. La pauvreté chez nous, c’est comme sur le Titanic, « les femmes et les enfants d’abord ». Pas de 200 € pour nos mères privées d’emploi. Que des syndicats abandonnent le peuple au profit de leurs mandants salariés n’est pas surprenant. Ils auraient toutefois pu avoir la décence de ne pas jouer aux défenseurs de la veuve et l’orphelin, ceux-là même précisément qu’ils ont abandonnés à leur plus triste sort. L’abandon est moins excusable de la part des élus, qui n’ont rien compris, ou n’ont rien dit. Il est condamnable que l’Etat en toute conscience ait laissé commettre ce véritable hold-up, perpétré sous ses yeux, avec sa bénédiction. Le projet initial d’extension du RSA qu’il proposait et qui fut refusé par le LKP, était plus favorable aux ménages à bas revenus que l’accord Bino, qui ne concerne que les salariés. De RSA à RTSA, un mot avait disparu : solidarité. La comparaison de la presse est édifiante. Un couple ayant deux enfants, disposant d’un salaire, pour un emploi à mi temps, aurait perçu 492 € de plus. Cette famille, de par l’accord Bino, recevra moins de 200 €. Le célibataire sans enfant qui occupe un emploi à temps plein n’aurait perçu que 26 € de RSA. Il percevra 200 € dans l’accord Bino. En fait, pour en finir, l’Etat a accepté que l’argent du RSA soit détourné au profit des salariés. C’est un choix. Ce n’est pas le choix de la justice, ni celui de l’équité. Les autres laissés pour compte sont les personnes âgées, les chômeurs et les handicapés qui défilent en fauteuil. L’apport de 25 € des collectivités revient à exonérer ces salariés de taxe d’habitation, ou foncière, que va toujours payer le plus démuni. L’accord Bino porte en lui des vices cachés qui renforcent l’inégalité, et creusent encore l’écart entre les plus défavorisés et le reste de la société. Qui a imaginé que la guerre contre la pwofitasyon finirait donc en… pwofitasyon de plus grande envergure ?

    Aki yo ? LKP ? Courage, fuyons !
    Les séminaristes et les fidèles des grand messes médiatiques de notre hivernage brûlant se sont fourvoyés… dans un concert d’autosatisfaction. Les journalistes ont oublié leur carte de presse et sorti leur carte syndicale. On aurait gagné à ce que certains bénéficient d’une carte d’invalidité pour être dispensés de couvrir l’événement à la manière d’un supporter chauvin. Les intellectuels n’ont pas été d’une grande utilité dans la période tourmentée. Pour l’essentiel, ils se sont plus à approuver ou à se taire « gentiment ». Même leurs explications se devaient d’être estampillées politiquement correct par le LKP. Or, l’intellectuel qui cesse d’exercer sa fonction critique n’a pas d’utilité. Certains ont y vu la naissance d’une improbable opinion publique. Si on ne change pas la société par décret, légalement, crée-t-on une opinion publique par diktat démagogique d’un groupe informel sans projet, ni imagination ? Ceux qui ont chauffé le climat amenant ce cyclone social étaient mal préparés à le gérer. On peut le comprendre. Mais alors il leur aurait fallu faire preuve d’humilité. Ils furent au contraire présomptueux, fanfarons et donc ridicules. Qui des acteurs du WTC est formé au logiciel pour administrer un pays, dans toutes ses dimensions, économique, sociale, culturelle, etc. ? Le Préfet seul. Et les syndicalistes fonctionnaires qui sont ses subalternes tous les jours, loin en dessous dans la hiérarchie, ont cru bon de se moquer de lui. Dans le silence des agneaux, les élus furent lâchement complice. Ils n’ont pas tardé à être punis, sacrifiés à leur tour sur l’autel de revanche de toutes nos frustrations, celles justifiées par l’injustice des figures imposées des modèles économique et social de la mondialisation, de nos tares en gestion publique, tout comme les chutes subies dans nos figures libres, et les fruits accumulés de nos propres insuffisances, de nos propres carences, individuelles et collectives.

    De Che Guevarra à… Papa Yaya
    Que dire d’un accord en 165 points dont 20% à peine est signifiant, avec les effets contre productifs décrits. Il y a des signes non trompeurs. Lorsque sur la poitrine de nos guides, l’effigie de Papa Yaya chasse celle Che Guevarra, alors la messe noire est dite. On « copie colle » la page de faits divers du journal pour écrire notre livre d’histoire. Comment s’étonner que le volet culturel de l’accord de fin de conflit dénote une totale absence de réflexion et ressemble plutôt à un bouillon de culture, où vont incuber des esprits folklorisés, incultes. Enfin, la pseudo révolution, tellement conservatrice, se caractérise par le non dit, par les problématiques tues. On glosa éducation, sans évoquer l’échec scolaire, plutôt explosif dans notre système éducatif, le plus couteux du monde. Les élèves, les étudiants sont les œufs cassés de l’omelette à 200 € que consomment les petits salariés. Serions-nous un peuple anthropophage ? Sans doute pas. Mais plutôt un peuple de réducteurs de têtes, vu la production de matière grise rejetée à la mer. Dans un « lyannaj kont pwogrésyon », autre LKP, on a fait un pont qui a failli relier Bethléem au Golgotha, allant des vacances scolaires de Noël à celles de Pâques. Combien sont-ils, ces Mozart noirs qu’on assassine ? Pendant que l’on conteste le monopôle sous contrôle d’Etat de la Sara, le conseil général a offert 120 millions d’euro de terres agricoles à GDF Suez, plus le monopole incontrôlé du stockage des déchets. De quoi payer les 200 € pendant 10 ans. La question vitale du traitement de nos déchets était-elle le 166e point de l’accord ? A moins que l’imprimante des Verts et des (écologistes) pas mûrs du LKP soit tombée en panne d’encre. On nous propose une nouvelle société dont les principes sont les même qu’An tan Sorin. Notre futur serait donc dans le passé. Un futur antérieur en somme. Conjugué à l’impératif, s’il vous plait, un temps qui n’est pas le plus démocratique. Mais c’est logique. An tan Sorin, c’est un sale temps, un temps de guerre, un temps de restrictions des libertés. C’était le temps des gouverneurs. Et dans l’armée mexicaine nationaliste du LKP, il y a un quarteron de généraux en retraite qui aimerait bien jouer à l’apprenti gouverneur comme au club de 3e âge.

    Domota Prix Nobel d’économie ?
    A mesure que les clameurs se taisent, la réalité reprend le dessus. Les gagnants de ce conflit ne seraient-ils pas les « pwofitè » ? L’accord Bino a redonné raison à un patronat qui veut le profit sans les charges. Si le salarié demande 200 €, le réflexe patronal est d’en appeler à l’Etat. Avec les collectivités, il va payer les ¾ de l’addition. En outre, pendant la lutte de baisse des prix, ceux-ci ont explosé. Les grandes surfaces pourront réduire leurs frais de publicité. Le LKP fait leur pub. Il est désormais notoire que la grande distribution pratique les plus bas prix, sur les produits de première nécessité. Ce qui leur permettra de se rattraper sur les écrans plats et le champagne acheté par la clientèle drainée par le LKP. Un jour, il aura sa statue dans l’entrée d’un hypermarché. Le prophète Elie peut-il expliquer à quoi il sert de faire baisser les prix de grandes surfaces si c’est pour arrêter de pousser les caddies. Dire de cesser d’acheter brutalement les produits d’importation, c’est vouloir plonger l’économie dans la dépression, tuer tout le commerce et nous faire vite apprendre le goût de la malnutrition et du striptease. Au bilan que l’on peut faire aujourd’hui, le LKP n’a pas réussi son pari. Il n’est parvenu qu’à une destination opposée à celle de sa feuille de route. Le pouvoir d’achat des 200€ de quelques uns est largement mangé par une « inflation pour tous » et un jeu de vases communicants. Les 3/4 des 200 € seront payés par les bénéficiaires, sous forme d’impôts nationaux, locaux et de taxes diverses. C’est donc un gain en trompe l’œil. Après avoir mobilisé contre les cadeaux excessifs au patronat sous forme d’exonération, l’accord Bino est le papier d’emballage d’un cadeau au patronat. L’Etat, les collectivités versent 150€ de salaire pendant que les « pwofitè » vont encaisser les profits. Cette « révolution », c’est le retour à l’URSS du temps de Brejnev, mais au profit du privé. C’est une révolution au sens astronomique, celle qui nous ramène au point de départ. Le résultat final est mièvre s’agissant du pouvoir d’achat. La redistribution des revenus a plutôt opéré un recul. Le prophète Elie a provoqué l’effet Saint Mathieu. « A ceux qui ont, il sera donné davantage, et à ceux qui n’ont pas, on prendra ce qu’ils n’ont pas. » Si l’épouse du patron qui fait du secrétariat et vient travailler dans sa limousine va bénéficier de l’Accord Bino sur les bas salaires, comme leur fils qui y bénéficie d’un emploi, réel ou fictif d’ailleurs, sa maîtresse, femme au foyer à qui il a fait trois enfants, n’a pas droit aux 200 €. Sauf si elle est très gentille avec lui… La Guadeloupe est féminine. A la table de négociation, il n’y avait que des machos ? Peu étonnant que dans la négociation, la Guadeloupe fut oubliée. Et ce n’est pas une surprise. C’est plutôt l’habitude. Une triste habitude.

    Après la crise, hélas, le show continue. Faute de nouvelle société, Yves Jégo parle à son tour d’un nouvel ordre économique local, mais ne met dans sa loi de développement que les sempiternelles exonérations. Si nous devions trouver ici une alternative au capitalisme triomphant, ce qui est l’objet de recherches dans les laboratoires de toutes les universités, nous passerions alors directement de « l’économie de plantation » au Prix Nobel d’économie. On a le droit de rêver.

    Alain Lesueur. Enarque, mais Guadeloupéen, et donc chômeur

  25. très sévère ton point de vue ,Alain. et qui serre le coeur .
    S’il en est ainsi,comment cet aveuglement général a-t-il pu se déployer ? Comment le peuple gwadlupéen se laisse-t-il fourvoyer ainsi ?et les arguments de shoelcher ne sont ils que poudre aux yeux ?

  26. un détail m’a un peu gêné pendant cette manif c’est la majorité ecrasante d’antillais alors qu’en plein paris j’avais imaginé une manif beaucoup plus multicolore….

  27. En liyannaj avec LKP : Opération bay koko pou savon !

    Source : http://ugtg.org

    MANIFESTATION « BAY KOKO POU SAVON »

    En lyannaj avec le LKP SAMEDI 14 MARS 2009 A PARTIR DE 8 HEURES AUX ABORDS DU PALAIS DE LA MUTUALITÉ

    BUT : POURSUIVRE L’ESPRIT DE LYANNAJ, DE PARTAGE, DE COMMUNICATION, D’ECHANGE, D’ENTRAIDE.

    AUCUN ACHAT, AUCUNE VENTE, AUCUNE MANIPULATION D’ARGENT. CHACUN VIENT POUR ECHANGER CE DONT IL N’A PLUS BESOIN, OU MIEUX ENCORE, LE DONNER.

    CHAQUE PARTICIPANT DONNE, ECHANGE OU RECOIT EN TOUTE LIBERTE.

    LES OBJETS DOIVENT ETRE EN EXCELLENT ETAT, COMME CEUX QUE VOUS DONERIEZ A UN PETIT NEVEU QUI EN A BESOIN.

    VENEZ SANS HESITER PARTAGER, DONNER, ECHANGER CE QUI VOUS FAIT DOUBLE OU TRIPLE USAGE ET QUE VOUS JUGEZ UTILE A QUELQU’UN D’AUTRE.

    VOUS ETES ETUDIANT(E), VOUS AVEZ DU MAL A BOUCLER VOS FINS DE MOIS, VOUS ETES DANS UNE SITUATION DE PRECARITE, DE MAL ETRE INACCEPTABLE, VOUS AVEZ UN COUP DE CŒUR, VENEZ SANS HESITER RECUPERER CE DONT VOUS AVEZ BESOIN.

    SANS CHICHIS, SANS FAUX SEMBLANTS, SANS LARMOIEMENTS, SANS APITOIEMENTS, FAISONS SIMPLEMENT PREUVE DE BON SENS, DE RESPECT, DE PATIENCE, POUR QUE CETTE MANIFESTATION SOIT LE DEBUT DE NOUVELLES HABITUDES D’ECHANGES, SANS AUCUNE RÉMUNERATION.

    CONTACT : MARIE-NOELLE 06 90 59 86 54

    QUELQUES POINTS DE REGLEMENT :

    Poursuivre l’esprit de LYANNAJ KONT PWOFITASYON, tel est le mot d’ordre des kamites guadeloupéens
    1- PAS D’ACHAT, PAS DE VENTES, UNIQUEMENT DES DONS OU DES ECHANGES

    2- AUCUNE DENREE PERISSABLE, QUE DES OBJETS EN EXCELLENT ETAT

    3- CHACUN S’ENGAGE MORALEMENT A NE PAS REVENDRE CE QU’IL A ACQUIS

    4- UNE PERSONNE NE POURRA PRENDRE PLUS DE 5 OBJETS A UN MEME STAND SAUF ACCORD AVEC LE DONATEUR

    5- AUCUNE ATTITUDE IRRESPECTUEUSE NE SERA TOLEREE

    6- LES EXPOSANTS DEVRONT S’INSCRIRE LE JOUR DE LA MANIFESTATION

    7- CHACUN S’ENGAGE A PARTICIPER EN TOUTE RESPONSABILITE, LES INSTALLATIONS DEBUTANT A 6H30

    8- AUCUN MINEUR NE SERA AUTORISE A TENIR UN STAND SEUL

    9- DES MEDIATEURS SERONT PRESENTS EN CAS DE BESOIN

    10- CHACUN FERA PREUVE DE PATIENCE, DE TOLERANCE, ET D’ENTRAIDE SI NECESSAIRE

    P.S : Si tu peux donner un coup de main n’hésites pas. Nous aurons besoin de personnes pour faire les inscriptions, pour gérer le placement des exposants, et pour faire office de médiateurs.

    Publié par Lyannaj kont pwofitasyon (LKP) le dimanche 8 mars 2009

  28. Claudette DUHAMEL

    Avocat

    48, rue Schoelcher

    97200 FORT DE France

    Fort de France, le 9 mars 2009

    Monsieur le Procureur de la République

    Près du TGI de Pointe à Pitre

    97100 POINTE A PITRE

    Monsieur le procureur de la république

    Ainsi vous avez décidé d’ouvrir une enquête à l’encontre de Monsieur Elie DOMOTA porte parole du LKP au motif qu’il aurait commis le délit de provocation à la haine raciale pour avoir indiqué que les patrons qui refusent de signer l’accord salarial accordant 200 euros aux salariés qui perçoivent des bas salaires doivent quitter l’île et qu’il ne laisserait pas une bande de békés rétablir l’esclavage en Guadeloupe.

    Votre décision qui intervient à l’issue d’une grève particulièrement dure et pénible pour les travailleurs guadeloupéens, et alors que les gros patrons béké refusent obstinément de signer un accord arraché de haute lutte, me semble procéder d’un insigne mépris à l’égard du peuple de la Guadeloupe et risque de constituer une caution au comportement éminemment raciste de cette caste béké qui sévit en Martinique et en Guadeloupe.

    Monsieur le procureur de la république, vous ne pouvez ignorer ni contester cette vérité connue maintenant de toute la planète, à savoir que ceux que les martiniquais et guadeloupéens appellent les békés constituent le regroupement de descendants de français esclavagistes qui vivent entre eux, se marient entre eux, refusent de se mêler biologiquement et socialement aux populations non européennes pour préserver la pureté de leur race au point d’exclure de leur « communauté » tout membre qui aurait enfreint cette règle.

    De manière délibérée ce que vous appelez la « communauté béké » s’est coupée du reste de la population qu’elle ne fréquente pas et vit principalement dans une partie de l’ile de la Martinique sur le territoire de la commune du François appelée Cap Est, ou, pour reprendre les termes de HUYGUES DESPOINTES, « Béké land ».

    Retranchés dans leur ghetto luxueux les békés possèdent la majeure partie des richesses des deux pays Martinique et Guadeloupe. Ainsi à titre d’exemple, le groupe de Monsieur Alain HUYGES DESPOINTES détient 80 % des parts de marché dans le secteur de la production agro alimentaire dans ces deux pays, ce qui lui permet de pratiquer des prix prohibitifs tout en versant aux travailleurs martiniquais et guadeloupéens des salaires de misère.

    C’est donc cette caste qui depuis près de quatre siècles s’est constituée et fonctionne sur un mode raciste, que vous entendez protéger de la « haine raciale ».

    Alors qu’en France votre gouvernement nomme des ministres à l’intégration et fustige tous étrangers principalement les africains caribéens parmi lesquels se trouvent ceux que vous appelez « domiens » qui refuseraient de s’intégrer, voilà que non seulement vous tolérez le comportement inadmissible de ces gens dans nos pays mais entendez de surcroit les protéger en tant que tels.

    Monsieur le procureur il y a des limites à ne pas dépasser et je crois honnêtement qu’en votre qualité de représentant de la société française, vous êtes en train de les franchir.

    Dois-je vous rappeler que le racisme est d’abord et avant tout la théorie de la hiérarchie des races, qui conclut à la nécessité de préserver la race dite supérieure de tout croisement, ainsi qu’à son droit de dominer les autres.

    C’est exactement cette théorie qu’appliquent les membres de la caste béké et que leur patriarche, a si bien rappelée dans l’émission diffusée sur CANAL + intitulée « les derniers maîtres de la Martinique ».

    Aucun membre de cette caste même ceux qui ont mis en place l’association « Tous créoles » ne peut venir dire le contraire : alors qu’ils ne représentent pas 1% de la population ils se marient tous à l’intérieur de leur caste et à défaut aux fins d’éviter les méfaits de la consanguinité avec des conjoints qu’ils vont chercher en Europe.

    Un racisme biologique, social et viscéral c’est ça la réalité triste mais incontournable des békés que votre Etat cautionne et entretient depuis plus de 4 siècles nonobstant les récentes poursuites que vous exercez contre le sieur HUYGUES DESPOINTES et qui ne sont que poudre aux yeux dans la mesure les effets se voient d’emblée annulées par les poursuites que vous exercez contre Elie DOMOTA lequel ne fait pourtant que dénoncer ce racisme.

    Le comportement actuel des gros patrons békés (qui dominent au sein du MEDEF Guadeloupe), consistant à refuser l’accord salarial après que les guadeloupéens se soient sacrifiés durant plus de 6 semaines pour obtenir cette augmentation de salaire, relève de l’arrogance coutumière des békés qui n’ont que mépris envers les travailleurs guadeloupéens et martiniquais qu’ils ont toujours considérés comme des non humains, des êtres à créoliser à soumettre à leur culture afin de les empêcher d’être eux mêmes.

    Ce refus de signer cet accord est aussi un moyen pour eux de prouver leur supériorité raciale, économique et social et partant de faire savoir à ces nègres mais aussi au représentant de l’Etat français qui a signé l’accord, qu’ils sont les seuls et véritables maîtres de la Guadeloupe et de la Martinique.

    C’est ce même état d’esprit qui leur a fait croire qu’en pleine grève générale contre la vie chère en Martinique il pouvaient se permettre d’organiser une contre manifestation en prenant la capitale d’assaut avec leurs tracteurs et leurs 4×4 en guise de chars d’assaut.

    Le peuple martiniquais leur a fait comprendre que même s’ils considéraient toujours les martiniquais comme moins que des macaques à peine créolisés, il savait en de telles circonstances se défendre. Et grâce à la détermination du petit peuple des quartiers défavorisés, ils n’ont pas pu entrer dans le centre ville de la capitale et ont dû regagner leur békés land.

    Comment ne pas dénoncer de tels comportements de la part de békés qui en situation de monopole et d’oligopoles savent pertinemment qu’en pratiquant des salaires de misère : ils affament les nègres reproduisant les méthodes de leurs ancêtres esclavagistes.

    En toute objectivité il faut bien admettre que leur comportement actuel consistant à refuser catégoriquement de signer un accord qui aurait permis à des pères et des mères de famille de bénéficier d’un surplus de revenus pour nourrir leurs enfants relève du racisme et du mépris envers nos deux peuples.

    Elie DOMOTA a donc entièrement raison de dénoncer ce racisme et de dire que ce refus équivaut à rétablir l’esclavage dans la mesure où aucun être humain ne peut vivre décemment avec les salaires ridiculement bas servis par les békés dans un pays ou la vie est en moyenne 100 % plus cher qu’en France.

    Comment un SMICAR guadeloupéen travaillant dans le Carrefour du groupe Bernard Hayot, peut il apporter à ses enfants les aliments nécessaires à leurs croissance quand quatre yaourts coutent plus de 7 euros, qu’une bouteille de lait plus d’un euro, un petit paquet de beurre de 250 grammes près de 3 euros ?

    Dans les familles nombreuses guadeloupéennes les enfants n’ont pas droit tous les jours au lait au beurre et encore moins au yaourt.

    Sans doute que pour les békés les nègres quand ils sont de conditions modestes ne devraient peut être pas consommer de telles denrées réservées à ceux que l’Etat alloue 40 % de prime de vie chère et qui de plus en plus ne peuvent même plus les acheter

    Accepter cela c’est cautionner les comportements discriminatoires et raciale des békés.

    Poursuivre Monsieur Elie DOMOTA parce qu’il met le doigt sur ces comportements relèvent de la complicité pure et simple avec de telles pratiques..

    Monsieur le Procureur, si vous avez un minimum de respect pour notre peuple ou pour le genre humain tout court vous deviez poursuivre, non pas Monsieur Elie DOMOTA, mais l’ensemble des membres de cette caste béké pour pratiques ancestrales et quotidiennes de discriminations raciales à l’égard des martiniquais et des guadeloupéens.

    Quoiqu’il en soit, je tiens à vous préciser que si des poursuites devaient être effectivement déclenchées contre cet homme vous provoquerez la mobilisation des milliers des derniers damnés de la terre que sont nos deux peuples unis pour venir vous dire qu’ils sont totalement d’accord avec les propos de Monsieur Elie DOMOTA.

    Rappelez-vous Monsieur le Procureur que dans un de ses discours prononcé en 2007 votre président de la République Monsieur Nicolas SARKOZY a dit aux étrangers vivants déjà dans des conditions difficiles sur le sol français « aimez la France ou partez » sans faire l’objet de critique alors que dans ce cas de figure il aurait du être fustigé puisqu’à l’inverse des békés qui refusent de se mélanger au martiniquais par racisme, ces étrangers sont bien souvent rejetés, victimes d’ostracisme ce qui les empêche de s’intégrer c’est-à-dire d’aimer la France.

    Monsieur Elie DOMOTA, lui a plaidé la cause des plus défavorisés en disant aux patrons racistes et ségrégationnistes de Guadeloupe «signer cet accord ou quitter le pays autrement dit accorder aux guadeloupéens les plus démunis un minimum vital ou partez.

    Et il a parfaitement raison car le peuple guadeloupéen n’aurait pas fait 44 jours de grève avec une détermination exemplaire pour retourner au travail et percevoir des patrons békés le même salaire de misère.

    Si vous le poursuivez vous devrez par souci d’équité et d’égalité de tous devant la loi poursuivre l’ensemble des martiniquais qui ont chanté et chantent dans la rue en parlant des békés « une bande de békés profiteurs, voleurs nous les mettrons dehors »

    Les guadeloupéens et les martiniquais savent que votre Etat répugne à poursuivre et à condamner les membres de cette caste bien protégée, l’affaire du sieur MARRAUD DESGROTTES est là pour nous le rappeler, mais gardez vous pour autant de franchir des limites qui ne feraient que révéler la complicité terrible existant entre l’Etat français et les békés.

    Déjà vous faites injure à notre intelligence en prétendant voir dans les propos d’Elie DOMOTA une incitation à la haine raciale. Aussi, prenez garde monsieur le procureur de ne pas allumer les feux de la colère de nos deux peuples en voulant à tout prix salir DOMOTA pour venger les békés qui ont démontré qu’ils n’avaient pas changé d’un pouce durant des siècles et qu’ils étaient aussi racistes que ces blancs du sud des Etats-Unis qui traitent le président noir des Etats-Unis Barak OBAMA de macaque.

    « Tant va la cruche à l’eau ….. » et cette cruche y va depuis bientôt près de 5 siècles.

    C’est au nom de vos principes républicains et de la déclaration universelle des droits de l’homme que je vous invite à mettre un terme à toute velléité de poursuites judiciaires à l’encontre de Monsieur Elie DOMOTA.

    Souvenez vous Monsieur le Procureur : En 1848 après avoir aboli l’esclavage, l’Etat français au lieu d’indemniser les victimes de ce viol permanent du corps et de l’esprit qu’a été l’esclavage, a payé les criminels pour la perte de leurs « biens » estimant dans la droite ligne du code noir que nous n’étions pas des humains mais des objets qui pouvaient être achetés des mains des colons. C’est d’ailleurs avec ces fonds et notre labeur payé au rabais que les békés ont bâti leur fortune pendant que nous étions maintenu dans un quasi esclavage compensé par des aides publiques d’un Etat français complice.

    Votre démarche actuelle me donne à penser que vous entendez toujours et une fois de plus poursuivre les victimes du racisme et leur demander d’indemniser les békés tout simplement parce qu’ils entendent mettre fin à la pwofitasyon exercée sur eux par ces descendants d’esclavagistes.

    161 ans après le décret d’abolition de l’esclavage la situation est en train de changer et le peuple guadeloupéen n’acceptera pas que vous veniez user de votre pouvoir de poursuite pour apporter un soutien aux membres de la caste béké.

    Le peuple vous dit Suffit ! Nous avons les yeux ouverts !

    Veuillez agréer, Monsieur le Procureur, l’expression de mes salutations de négresse en lutte contre l’esclavagisme et le colonialisme.

    C. DUHAMEL

  29. C’est vrai que la confitüe ,ça colle à la figüe ,mais la vérité ça colle aussi là ou ça fait mal !! heureusement qu’il y a la négritude , défendue et vénérée par Léopold S.!!!!
    Venez français de là-bas ……. nous réchauffer le cœur !!

  30. la France à des relents de racismes profondément enracinés, voyez la littérature du 18 ,19 et 20ème siècle.
    Je cite Barbey d’Aurevilly dans « A un diner d’athées »
    « …., une horreur presque égale à l’horreur que les chrétiens, au Moyen Age, ressentaient pour ces repas des Juifs, dans lesquels ils profanaient des hosties et égorgeaient des enfants »

    De nos jours ce racisme est exploité à des fins politiques.
    Le bruits et les odeurs, l’intégration, le foulard, la culture, l’histoire, tout y passe, rien ne les rebutent, les prédateurs de l’homme et de la nature.
    Tout est lié, voyez le traitement judiciaire réservé et emprunt, lors qu’il s’agit de préserver la réputation de certains notables gangrenés par leur vices.
    Voyez l’étouffement de ces affaires avec la plus méprisante complicité de ceux qui veulent faire carrière.
    Tout est là sous nos yeux encore faut-il avoir la force de regarder et d’affronter cette réalité infamante.

  31. Bino assassiné par un des siens et non …en filligrane par la Police ou l’Etat des blancs français!!! C’est ça l’illustration de la médiocrité dans un combat.
    Le problème c’est le système BEKE mis en place depuis le 17ème siècle relayé par des profiteurs comme certaines communautés libanaises ou autres sur l’économie des iles.
    Nous avons les mêmes en métropole et quand on fustige « le blanc » de manière général c’est qu’une expression imbécile et raciste de la part des noirs!!!…les noirs sont des enfants, des fainéants..ce genre de généralité est toute aussi idiote même si nombreux cas pourraient être relayés pour illustrer ces propos…
    Néanmoins, j »affirme que les plus gros problèmes concernant les communautés ou bien l’expression la plus retentissante de la pauvreté concerne la GUYANE …qui se fait petite à l’ombre de l’aerospatial et des troupes armées cantonnées sur ce département§! Guadeloupe et Martinique…nioniotte à côté, ce mouvement est donc bien avant tout une revendication indépendantiste et revancharde sur les blancs accumulant les richesses….au nom de l’anticolonialisme.

  32. quant au racisme …arrêtons, les noirs savent l’utiliser et bien mieux que les blancs dans tous les compartiments de la société: le gradient de la noirceur correspond à sa place hiérarchique même parfois aux antilles où l’on a honte d’être africain d’origine (et oui!!!….) et de vouloir se dire métisse d’indiens arrawacks!!!
    Le combat sur le racisme blanc-noir, il y a égalité de par le monde de Pointe à pitre à Kartoum en passant par Mogadiscio….c’est l’arbre cachant la forêt…et il est tendance de montrer « le blanc » du doigt…la preuve qui peut prétendre qu’obama est plus noir que blanc???!!! stupidité néanmoins tout le monde s’entend pour dire qu’il est noir! on est à l’heure de la repentance sans examen critique des situations….d’où une perte de crédibilité !

  33. qui sont nos Beke, nos profiteurs à nous…les mêmes que les vôtres même si leur nom résonne au nom de Pineault, Muniez…et non Hayot, despointes…c’est la même chose!!!…et nous en souffrons autant en métropole !

  34. Diviser pour mieux régner !

    Opposer :

    Les jeunes contres les vieux
    Les femmes contre les hommes
    Les blancs contre le reste de la planète
    Les travailleurs contre les chomeurs

    A vous de trouver la suite ;)

  35. C’est tellement pas crédible le racisme, qu’il faut des lois pour le contenir.
    L’attitude des békés est juste une façons d’exploiter, tous les videurs de boîte de nuit, vous le dirons, ainsi que ceux qui ramassent et trient nos déchets.
    Est il être revanchard, que de revendiquer ces droits fondamentaux.

  36. BOUDOU BOUDOU BOUDA
    FO VENI TRANCHER LE GONZAISSES YA PLEIN DE FOUITS DEDANS AVE NOGROSS KEKETES ON VA GIKLE DU FOUTE DEDANS ET APES ON IRA DEFONCHER LES KU DES KEUFS BLANS Y RESSEMBRONT AU TUNEL DU MON BLAN
    KKOUETTE BOUDOU BOUDOU BOUDA

  37. LKP : Elie DOMOTA fait un premier bilan de la grève générale Meeting du 13 mars 2009
    Dimanche, 15 Mars 2009 15:44
    Elie Domota a fait un bilan après 44 jours de grève en Guadeloupe. Découvrez l’intégralité du discours du porte-parole du LKP lors du meeting du 13 mars 2009 :

    Byen bonswa tout moun !

    J’ai un papier en poche que je sors avec le nom des entreprises qui ont signé ces jours ci [ L’accord Jacques BINO ou Accord régional interprofessionnel sur les salaires ]. Nous allons communiquer les noms de certaines de ces entreprises pour apporter la preuve qu’il y avait des chefs d’entreprises et des syndicats patronaux qui s’exprimaient ; mais depuis la signature de l’accord BINO, il y a nombre d’entreprises qui ont dû signer parce que leurs travailleurs se sont mis en grève !

    La liste qui suit n’est pas exhaustive, mais elle sert à montrer qu’on y trouve nombre d’entreprises adhérentes du MEDEF [Qui a quitté la table des négociations, après avoir tenté de torpiller celles-ci].

    VIGILE SECURITE – JET SARL – GPS – RSP – MARSHALL SECURITE – EGSTP – DAUPHIN SECURITE – CARAIBES IMPORT – LA BRADERIE – SODEC DISTRIBUTION EDOUARD – SOPIMAT – SUPER U CHANZY – HOTEL FLEUR D’EPEE – HOTELS CARIBEA (SALACO, CLIPPER…) – MAC DONALD – LEADER PRICE – FEDREATION DU BATIMENT – SODEXHO – HOTEL ARAWAK – SUPER U LA ROCADE – MATCH – CORA – M. BRICOLAGE – ECOMAX – SOCREMA – L’ARTCHIPEL SCENE NATIONALE – CIMENTS ANTILLAIS – VIENNOISERIE PLUS – RENAULT – SOCAR – CODIMA – CADI SURGELES – SOFRIBER – CHAMPION BOISRIPEAUX…

    Demain matin, les camarades de Carrefour Destrelan ont rendez vous avec Hayot, et avec Despointes pour Carrefour Millenis.

    C’est une belle lutte ! Les camarades ont donc eu raison de se mobiliser dans leurs entreprises pour exiger l’application de l’accord BINO.

    Nous avons entendus les propos de JEGO, et à sa suite le préfet : tous deux remettant en cause le préambule de l’accord BINO. Il y a là quelque chose d’extraordinaire !

    Au moment de la rédaction du préambule, le préfet était présent ainsi que les deux médiateurs mandates par le premier ministre FILLON. Ils ont tous trois participé à la rédaction su protocole. Ils nous ont même suggéré quelques formules à y inclure.

    Et voilà qu’aujourd’hui nous les entendons affirmer leur opposition à ce préambule !

    Il y a une autre chose qui les gène dans le protocole BINO. C’est ce que nous avons appelé la clause de convertibilité. On est dans la situation suivante : ils sont d’accord pour signer l’augmentation de 200 euro des bas salaires pendant 3 ans. Et je rappelle que s’agissant des entreprises de moins de 20 salariés, les patrons paieront 50 euro, les collectivités 50 euro pendant 12 mois et l’Etat 100 euro pendant 3 ans. Et au bout de 12 mois pour les collectivités et de 3 ans pour l’Etat, l’entreprise versera l’intégralité de l’augmentation. Voilà ce que prévoit l’accord BINO.

    Eux [syndicats patronaux non signataires de l’accord : MEDEF – CGPME], considèrent qu’ils vont augmenter les salaires de 200 euro dans les conditions décrites plus haut ; mais qu’au bout de 3 ans ils les reprendront, ces 200 euro !

    Où a t-on déjà vu pareille chose ?!

    Comment admette qu’un travailleur ayant perçu 200 euro pendant 3 ans, soit 2400 euro pendant 12 mois, puisse accepter une brusque amputation de son salaire après 3 années, en avril 2012 ?!

    C’est pourquoi l’accord salarial Jacques BINO contient une clause stipulant que l’employeur prendra en charge les 200 euro au bout des 3 années.
    Et tout naturellement toutes les entreprises citées plus haut sont d’accord et signent l’accord BINO. Car elles se rendent bien compte qu’il n’est pas normal qu’il y ait des gens percevant 200 euro et que dans 3 ans on puisse leur dire que « c’est fini », « vous perdez vos 200 euro mensuels de revenus » !

    Nous avons bien constaté l’existence d’un certain nombre de frustrations. Notre camarade Marinette [Délégué syndical à l’usine Gardel] en a parlé plus tôt, on a ainsi entendu M. DIEULEVEULT, Directeur de GARDEL AFFIRMER QUE JAMAIS IL NE SIGNERAIT L’ACCORD BINO !
    Mais faute de signature, l’usine n’ouvrira pas, les salariés étant en grève.

    Nous avons aussi été invités à participer à la manifestation du 19 mars à Paris ! Un camarade du LKP s’y rendra et défilera au nom du LKP.
    Pour bien monter qu’il y a de la solidarité, il y a beaucoup de solidarité chez les travailleurs. Pour dire aussi que de très nombreux travailleurs de France nous aident spontanément en nous envoyant par chèque ou mandat de l’argent. Ils nous disent enfin de ne pas lâcher ce combat car nous avons raison de nous battre ; que notre lutte est juste ; et que cela leur donne plus de force pour qu’ils puissent eux aussi se battre !

    Nous disons aussi qu’il y a des camarades qui sont toujours en grève, des camarades de la BRINK’S, de TOP ONE SECURITE, de l’AEROPORT… Il y a des camarades qui n’ont pas encore signé, ceux de CARREFOUR, de MILENIS, de la concession TOYOTA, et de tous les autres concessionnaires automobiles. Il y a beaucoup de camarades en grève.

    Ce que nous vous demandons, c’est de leur apporter votre soutien.

    Car le combat est rude ; surtout quand vous avez en face les HAYOT, les DESPOINTES, qui ne veulent rien entendre, qui ne veulent rien lâcher ! Ils ont l’argent, ils peuvent payer l’augmentation ! Mais ils refusent que des petits nègres leur réclame une augmentation.

    Et c’est pourquoi nous nous devons d’être très fermes dans tout ce que nous disons et dans tout ce que nous faisons !

    Ces messieurs pensent pouvoir venir faire ce que bon leur semble ici : ils doivent bien comprendre qu’on n’est plus au 16eme ni au 17eme ni au 18eme siècle ! Que c’est fini ! Que dorénavant, dans tout ce qu’ils font, ils devront compter avec nous ! Sinon, ils ne le feront pas, dans ce petit pays de Guadeloupe !

    La grève générale est suspendue, et il y a peut-être quelques nostalgiques. Mais nous avons un certain nombre de tâches à réaliser, de choses à continuer à faire ensemble. Et assurément, dans les jours à venir, nous demanderons aux travailleurs, aux Guadeloupéens, à tous les travailleurs de tous les pays présents depuis le 20 janvier et présents ce soir, de continuer à se rassembler ici, devant notre BIK au Palais de la Mutualité. Car nous continuerons les meetings et prises de paroles, nous continuerons les réunions d’information, nous continuerons à nourrir notre conscience, nous continuerons à discuter entre nous et à échanger… Pour que notre mouvement ne s’arrête pas, pour faire vivre tout ce que nous avons mis en place.

    Parce que c’est ce qui se produit souvent : nous atteignons les sommets, ensuite nous nous endormons, nous oublions… Mais ce coup ci nous ne devons pas oublier, nous devons continuer à travailler ensemble !

    Et ce travail, nous devons le poursuivre dans les communes, dans les sections, dans les quartiers. C’est pourquoi nous invitons tous les camarades, à entamer des discussions avec les voisins, les familles, et les amis pour pour décider ensemble de mettre en place des comités LKP dans toutes les communes.

    Dans toutes les communes, car il y a problèmes partout ! A Basse-Terre, à Saint-François… montons des comités LKP pour fédérer la Guadeloupe en comités LKP pou pé déliyanné péyi la !

    Cela signifie que nous avons beaucoup de réunions à organiser pour écouter les gens. Car on ne peut imaginer le nombre de propositions qui sont faites ! Il y a des gens qui nous font part de leurs problèmes, d’autres qui viennent exposer leurs problèmes… Mais il y a beaucoup de monde qui vient nous trouver avec des idées : des idées à concrétiser ; des idées dont la réalisation nécessite des financements, des idées de création d’activités, des idées pour développer la production…

    C’est ce dont nous avons besoin !!!

    Aussi, Jean Marie NOMERTIN en a déjà parlé, cette petite somme de 200 euro que nous venons d’arracher, eh bien cet argent là, n’allons surtout pas la jouer au Loto, n’allons pas la gaspiller chez HAYOT…

    Faisons en sorte de développer la production locale, faisons plus souvent un petit tour au marché – même si des fois il nous arrive de penser ou constater que les denrées sont un peu cher, mais eux aussi vendront moins cher, faisons leur confiance… Faisons en sorte d’acheter notre poisson, de nous tourner vers la production locale…

    Pour que justement ces 200 euro servent à développer la production locale, à développer l’emploi.

    Car c’est ce que nous leur avons répondu quand ils nous ont affirmé vouloir encore créer plusieurs milliers de contrats aidés. Tout le monde peut bien voir les problèmes générés dans les communes par ces contrats aidés. Nous ne disons pas aux gens de ne pas accepter un contrat aidé, de ne pas en faire ; car quand on cherche du travail dans un pays ayant un taux de chômage de plus de 40%, on prend ce que l’on trouve.

    Mais aujourd’hui on se rend bien compte que ces contrats aidés sont devenus un outil aux mains des politiques. Un outil pour soit disant faire baisser le chômage ; mais dans le même temps, un outil pour préparer et remporter les élections ! Car comme par hasard, quand un administré rencontre un problème d’emploi : contrat aidé ! Et quand vient la période des élections : contrats aidés !

    Et c’est bien à cela qu’ils servent !

    Nous devons aujourd’hui nous battre pour le développement de véritables contrats de travail ; car on ne peut pas former un projet de vie avec un contrat aidé, même si ce dernier vous aide pendant un petit moment.

    Et pour conclure, camarades, trop longtemps ils nous ont fait croire que tout ce qui venait de l’extérieur était meilleur que ce que nous produisions, que ce qui existait chez nous. Ainsi, le nombre de Mac DONALD implantés dans la région pointoise (Pointe-à-Pitre – Abymes – Baie-Mahault – Gosier) est impressionnant ! Cela signifie que nous avons un gros effort à faire pour habituer nos enfants à nos propres aliments ; et pour nous mêmes nous (ré)habituer à nos propres aliments.

    Pour finir, je le redis, dans les jours, semaines et mois à venir nous devons nous retrouver ici même au moins une fois par mois, dans des bik a pawol, pour continuer à échanger et à discuter entre nous…

    Afin ansanm ansanm de voir ce que nous faisons avec ce pays, parce que c’est notre pays !

    Ansanm nou ka lité ! Ansanm nou ké gannyé ! Ansanm nou ka lité ! Ansanm nou ké gannyé !
    Jou nou ké mété a jounou… Péké vwè jou !

    Elie DOMOTA,
    Meeting au Palais de la Mutualité
    Pointe à Pitre le 13 mars 2009

    Publié par Lyannaj kont pwofitasyon (LKP) le samedi 14 mars 2009

  38. Peke la foute dans la ku chiassome’de lapine denla bouche
    Le Beke va clamse lecudefonsse Y perd’a tou ce legumes
    den la ru defe’lante de me’de va coule su’ le cuisses de bone fame
    Ala fin, Lilipute Kaka Pipi va gagne sur les g’os cons deblans
    y pouron boi’e la pisse de neg’os a g’ande go’ge. Aboudou Boudou Bouda.

  39. D’accord avec toi sur Bendit, Norbert. Mais là, t’es grave ! J’ai dû louper des épisodes !

  40. En ce moment, sur LTL, c’ est comme si Norbert et Rantanplan c’ étaient échangés leurs pseudos …

    Et comme d’ habitude, (même pas) en filigrane des écrits de M. Jaquette, s’ exprime l’ ultime fantasme dont rêve les derniers survivants de la blanchitude dominante et raciste, avant de définitivement disparaître …
    La merde retourne à la merde.

    Choquer Domimi, faut l’ faire !

  41. Arrête, Bourreau ! Norbert n’est pas bien fin et il n’est pas le seul. Je le soupçonne de faire dans la surenchère juste pour le plaisir de t’emmerder.
    C’est à toi de ne pas tomber dans le piège en relevant ses propos.

    L’autre jour, j’ai dit que j’étais d’accord avec lui sur Bendit – j’ai eu le temps de lire son commentaire avant qu’il ne soit censuré parce qu’il a traité Bendit de p…… – c’est pas pour autant qu’il faut me refaire le CV comme ce cher Puerta et donner dans la manipulation intellectuelle très à la mode en cette période de grande imposture philosophique.

    Si les propos d’un Dieudonné te choquent, ce que je comprends, et je n’ai pas dit que j’approuvais, moi je trouve très inquiétant de voir tout le monde voler au secours d’un type qui se laisse tripoter le service trois pièces par des gosses de 2 à 5 ans et d’en faire une icône intouchable.

    Tu ne te gênes pas toi-même pour écrire des choses blessantes. Et je t’ai blessé aussi…

    Bourreau, il se trouve que je t’aime. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est comme ça. Tu m’as manqué. Je regrette si je t’ai fait du mal, ce n’était pas volontaire. Voilà, je suis en train de pleurer comme une idiote. Je t’aime, ne me brise pas le coeur, s’il te plait…

  42. @@@@ salut la bellissime !! … toute douce …. bises !!
    encore une bien bonne …. perle !!!:
     » La mer des Caraïbes baigne les lentilles françaises !!  »
    Je voudrais la venue de notre très chère WAFAE !!!!!!!!
    DOMINO !!! arrête de donner des leçons à bourreau !!
    Il a le droit , non ?? même si tu l’aimes !! t’es un peu possessive ,non ?? bises !

  43. Voici un calcul qui démontre que de bien compter parfois, prouve que ce qui est fait, est mal fait.
    Un simple calcul. Un résultat impressionnant.
    Réflexion et simple calcul envoyés à CNN par un téléspectateur :
    Le plan de relance des banques prévu avec l’argent des contribuables coûtera la somme de : 700 milliards de dollars prévu par le plan de relance Américain + les 500 milliards déjà donnés, + les milliards d’euros que donnent les gouvernements européens aux banques en crises en Europe.

    Pour essayer d’avoir seulement un aperçu de ce que cela représente le téléspectateur a fait le calcul suivant :
    “ La planète compte 6,7 milliards d’habitants. Si on prend seulement les 700 milliards de dollars américains et qu’on les divisent par les 6,7 milliards de personnes qui vivent sur terre, cela équivaudrait à 104 millions de dollars par habitants”.
    “Si on avait remis cet argent à chacun des habitants de la planète non seulement on aurait éradiquer la pauvreté mais tous les habitants de la terre seraient devenus millionnaires”.
    Il conclue en disant :
    “il me semble qu’il y a un réel problème avec la répartition de la richesse”Si nous prenons le cas de la France et les 26 milliards € investis par notre gouvernement avec l’argent des contribuables.
    26 milliards pour 60 millions d’habitants.
    Cela représente la somme de 433,33 millions d’euros par habitants.
    Si l’on considère une famille de 4 personnes cela ferait 1,733 Milliards.
    Avec une telle somme les familles auraient ainsi largement pu rembourser leur hypothèque et il n’y aurait pas eu de crise.
    Même une somme plus modeste le leur aurait permis et aurait relancer la consommation.
    La crise est bien là maintenant et les gouvernements se moquent de nous.
    L’argent va à ceux qui perdent notre argent en spéculation et il ne reste plus rien pour les êtres humains
    Passe ces calculs à tous ceux que tu connais !

  44. L’élection d’Obama signifie qu’on tourne le dos à l’ère Bush, aussi bien pour les questions écologiques que géopolitiques, avec une orientation vers davantage de dialogue et de coopération entre tous les pays. Son élection traduit des évolutions majeures également au sein de l’Elite dont une partie a pris conscience que les orientations précédentes n’étaient pas viables à long terme (y compris pour ses propres intérets).

    Par ailleurs, la crise financière et économique sonne le glas de l’ultra-libéralisme qui vient de prouver une nouvelle fois son ineptie destructrice. La précédente fois, c’était la crise de 1929, qui était déjà le résultat des politiques « libérales » qui étaient alors appliquées pour la première fois, avant de tomber en disgrâce pour 50 ans).

    La crise en cours va peut-être aussi être le catalyseur d’un nouveau 1968 qui achèvera de changer la donne sur le terrain social et sur celui des libertés, avec la fin du « sécuritarisme » et de l’état policier, une majorité préférant à nouveau la liberté à la sécurité.

    Les causalités sont donc en train d’évoluer rapidement en faveur de l’option positive !

    Et vive le printemps…

  45. Pour définir le personnage désigné par le titre « Nègre tricolore », l’auteur part du personnage historique du Nègre marron, terme pour désigner cet homme qui, dès l’aube de l’esclavage, a refusé la domination quelle qu’elle soit et a pris le chemin de la forêt. Une sorte de Caliban, démuni, certes, mais libre et fier ! Cependant, un autre nègre est resté dans la maison du maître, où ses besoins primaires étaient assurés, en attendant qu’un jour le bon maître pense à lui donner une liberté, même partielle. Entre-temps, habitué à la soumission, cet Ariel s’est alors forgé une mentalité, dont l’abolition ne l’a pas débarrassé. Car, si l’esclavage, en tant que système, a été aboli, la mentalité d’esclave sous-jacente, ne l’a jamais été. A travers les textes de quelques écrivains – Damas, Stéphenson, Patient et Taubira-Delannon – cet ouvrage explore les principales manifestations de cette mentalité. Le Nègre tricolore, forgé par une abolition et une décolonisation bâclées, « marche en reculant, le dos courbé ». Il a perdu le sens du destin collectif. Piégé, habité par une permanente peur, il privilégie, par conséquent, la trajectoire personnelle, l’opportunisme, voire la trahison… Il a également perdu le sens de la liberté, du combat obstiné pour la dignité, car la soumission franche, déguisée ou sournoise est enracinée en lui. De même, il cultive l’oubli de soi et de l’histoire collective ; alors, il puise ses expédients dans l’institutionnalisation de l’amusement gratuit et dans un attachement indéfectible au maître, tout en affichant, de temps à autre, quelque mauvaise humeur. On peut se demander si le Nègre tricolore retrouvera un jour le sens de la dignité ?

    Plus d’infos
    Nègre tricolore: littérature et domination en pays créole
    Par Biringanine Ndagano
    Publié par Maisonneuve & Larose, 2000
    ISBN 2706814403, 9782706814402
    210 pages

    http://books.google.com/books?id=39zT-gnajOMC&printsec=frontcover&dq#PPA7,M1

  46. Mon cher Dick, on va pas se prendre ta pauv’ tête à l’envers (ouais, je sais j’ai mis la mienne aussi à l’envers dans un commentaire, laisse la où elle est, j’en ai marre des détournements de commentaires à des fins malhonnêtes).

    Dick, c’est un hommage à Dick Cheney ? Tu sais, le grand maître artificier du 11 Septembre ? Celui qu’avez déjà tout écrit le scénario du 11 09 01 dans  » Project for A New American Century » en 1997 je crois. On y parlait  » d’effet catalyseur comme l’avènement d’un nouveau Pearl Harbor ». Y z’avaient même déjà découpé l’Irak.
    Dick Cheney, un néo-conservateur comme la clique de l’Elysée. Tu savais que la mère Lagarde avait travaillé dans l’entourage du Dick ?
    Ca te fait pas peur que des gens qui sont capables de tuer 3000 de leur concitoyens se soient infiltrés jusque chez nous ?
    Tu crois qui roule pour qui, le Nicolas ? Pour toi ? Pauv’Dick !
    Tu vas finir avec une puce sous-cutanée comme tout le monde. Tu pourras plus rien faire sans ta puce. Si t’as pas ta puce (remarque toi t’en a déjà mais celle-ci c’est une nouvelle puce, c’est nouveau, ça vient de sortir, y’a même des cons qui s’en sont fait mettre des fois qui se perdraient ou qu’on les enlèveraient) donc si t’as pas ta puce tu pourras plus rien faire. T’auras tout dedans, ta sécu, ta carte bancaire, toutes tes informations personnelles. Tu pourras même plus bouffer si tu l’as pas. Ca te fait rigoler ? Je crois pas. Tu sais que c’est vrai. Mais peut-être que t’es d’accord ? C’est pas toi qui se planque sous le NOM = Nouvel Ordre Mondial. ( eh, t’es un homme ?)

    Y’en a qu’on bien dû rigoler en regardant les gens exploser ou se jeter du haut du WTC. Je me demande si c’est pas ce jour-là que t’as pris des cours de démolition contrôlée, Dick…

    Tu savais que le Patriot Act était dans les tiroirs avant le 11 09 ?
    Ca t’ennuie pas, vu ce qui se prépare, d’être réduit à un tas de papiers ou à une puce ? Avec plus rien dans ta tête ? Plus rien du tout ? Plus d’âme. Un grand trou noir. T’as vu toutes les caméras qu’on met partout ? On se fait même scanner aux aéroports, ils te voient à poil (j’espère que t’en as une grosse sinon ça risque d’être gênant). Un jour, on t’obligera même à te mettre une caméra dans le cul, pour voir si ta merde est de la couleur qui convient. Si tu chies vert, ou jaune, tu seras surement dans la merde. Je te dis ça, c’est de la science fiction. Encore que… Vu la vitesse à laquelle évolue les nouvelles technologie… Mais n’en parle à personne, Dick. C’est un secret entre nous. A un de ces quatre sur Mars !

  47. Pierres et gaz lacrymogènes en bonus; et pourtant que de signes auraient dû nous alerter : notre « consumérisme compulsif » outrancier datant de bien avant que la liberté des prix (1987) ne soit une règle à laquelle nous nous sommes empressés de souscrire et que nous avons sciemment appliquée ; l’affadissement de notre réactivité aux menaces sur nos consciences et notre civisme et notre sens des responsabilités ; la persistance de l’ancrage de l’essence même de notre devenir autour de schémas de pensée que nous avons refusé de passer au tamis de l’expertise et de la critique constructive.

    Quelle surprise alors que cette foule bigarrée, joyeuse, revendicative dans les rues de ma Ville en ce début de février ; chantant les couleurs de la victoire, dénonçant (tous) les profiteurs du système, affirmant sa volonté reconduite chaque jour de ne pas « mollir an may ». Quel bonheur de voir tous ces jeunes, et vieux et déçus et aigris et pleins d’espoir et pleins de rêves, croire encore, dans le soleil de manifestations ondoyantes, à de grands soirs et à des lendemains qui chantent…

    Notre Martinique s’est alors trouvée contrainte de se regarder dans une série de miroirs qui lui ont renvoyé des d’images où il s’agissait de tout redéfinir : des priorités pratiques au quotidien, des discours idéologiques confrontés à des réalités économiques de terrain, le difficile exercice d’une démocratie à revitaliser, la gestion de pulsions, surtout mauvaises hélas, qui sont remontées de l’abîme de notre inconscient à la vitesse de notre vie moderne.

    Et le Balancier a repris son mouvement mécanique que notre histoire connaît si bien puisque nos plaies ont été insuffisamment cautérisées, nos douleurs insuffisamment soulagées, la terrible ambigüité de nos phobies insuffisamment prises en compte. Où donc verrait-on une désespérance si bruyamment exposée et avec tant de résolution dans les rues pour une telle indifférence de traitement au plus haut niveau de l’état ? Que dire de cette violence que nous ne connaissons que trop bien et qui nous jette l’un contre l’autre, casseurs de nos propres quartiers, vandales de nos pauvres matérialités, assassins de nos amours dérisoires ?

    Ciel gris et bas d’un futur qui ne recèle pour le moment (et je ne parle que de ma seule et petite perspective) pas beaucoup d’éléments optimistes mais auquel il conviendra de s’atteler puisque le paradis se doit d’être envisagé sur terre, à hauteur humaine, dans une meilleure répartition des richesses économiques (et pour ça, retour aux idéologies ?) et dans un repositionnement de notre fonctionnement où les progrès techniques indéniables de notre « évolution » (assistés d’une réflexion critique permanente indispensable) n’ont pour l’instant que des traductions chiffrées qui n’ aident pas à se dépêtrer du carcan de l’objet-désir, de l’attraction mortifère du produit imposé-hypnotique, de la séduction de l’argent-valeur-fondamentale de nos références.

    Obligation de réfléchir donc pour tout mettre à plat. Nous devrions alors pouvoir repartir à la conquête de demain pour redécouvrir la poésie de la vie, le sel des mots et des images, la mélodie de corps allant à la rencontre les uns des autres et ainsi suivre, dans la plus fantasmagoriques des utopies mais à quoi serviraient ces dernières si elles ne tutoyaient pas le rêve, la trace du Vieux : Je ne suis pas de ceux qui croient qu’une ville ne doit pas s’élever jusqu’à la catastrophe encore un tour de rein de cou d’étage ce sera le déclic du promontoire je ne suis pas de ceux qui luttent contre la propagation du taudis encore une tache de merde ce sera le marais vrai. Vrai la puissance d’une cité n’est pas en raison inverse de la saleté de ses ménagères pour moi je sais bien le panier où ne roulera jamais plus ma tête. [la forêt vierge] A. Césaire

  48. « Y’a bon awards » : et les tristes vainqueurs sont…

    1. Prix « Le bruit et l’odeur »

    Pour Luc Ferry, (Ancien Ministre de la Jeunesse, de l’Education nationale et de la Recherche)

    « Tous les quatre jours, une femme meurt sous les coups de son mari. Est-ce qu’il s’agit d’un phénomène endogène européen ou de traditions? “Bats ta femme tous les soirs, si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait”, c’est le fameux proverbe arabe. Donc est-ce qu’il ne s’agit pas de traditions importées ? »

    Source : 24 février 2006 – LCI

    2. Prix « Les Envahisseurs »

    Pour Sylvie Noachovitch (A l’époque candidate UMP dans le Val-d’Oise).

    Pour « Moi, mon mari peut dormir tranquille. Dans ma circonscription, il n’y a que des Noirs et des Arabes. L’idée de coucher avec l’un d’entre eux me répugne »

    Source : Le Canard Enchainé, 13 juin 2007

    3. Prix « Tu l’aimes ou tu la quittes »

    Pour Alain Finkielkraut (Philosophe – Ecrivain)

    1. « En France, on aimerait bien réduire ces émeutes à leur dimension sociale, les voir comme une révolte des jeunes des banlieues contre leur situation, contre la discrimination dont ils souffrent, contre le chômage. Le problème est que la plupart de ces jeunes sont des Noirs ou des Arabes avec une identité musulmane. Regardez! En France il y a aussi des immigrés dont la situation est difficile — des Chinois, des Vietnamiens, des Portugais — et ils ne prennent pas part aux émeutes. C’est pourquoi il est clair que cette révolte a un caractère ethnique et religieux. »
    2. « Les gens disent que l’équipe nationale française est admirée par tous parce qu’elle est black-blanc-beur. En fait, l’équipe de France est aujourd’hui black-black-black, ce qui provoque des ricanements dans toute l’Europe. »

    Source : Le journal israélien Haaretz, 17 novembre 2005

    4. Prix « Pour l’ensemble de son oeuvre »

    Pour Eric Raoult (Député maire du Raincy)

    1) Le coup de pouce de Fillon à Aminata Konaté
    « Aminata contre Brard, c’est Naomie (Campbell) contre Peppone! C’est la Rama (Yade) de Montreuil ».

    Source : Le Parisien, 7 mars 2008

    2) Eric Raoult trouve « logique et bienvenue » la visite de Rama Yade auprès des squatteurs d’origine africaine. » Que préfère-t-on: la matraque ou le dialogue? » interroge-t-il. « En respectant la coutume des palabres, elle favorise l’apaisement ».

    Source : Le Parisien, 8 septembre 2007

    3) « On n’est pas une communauté comme au village. Le Raincy, c’est pas Bamako ».

    Source : Canal +, Le Vrai journal, 2007

    4) Raoult répond à la question de Dogad Dogoui sur l’absence de Noirs au Parlement: « C’est pour un mariage blanc? »

    Source : Documentaire de Michaëlle Gagnet (« Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? »), le 14 février 2006

    5. Prix « A titre posthume »

    Pour Pascal Sevran,

    « Les coupables sont facilement identifiables, ils signent leurs crimes en copulant à tout-va, la mort est au bout de leurs bites, ils peuvent continuer parce que ça les amuse, personne n’osera leur reprocher cela, qui est aussi un crime contre l’humanité : faire des enfants, le seul crime impuni. On enverra même de l’argent pour qu’ils puissent continuer à répandre, à semer la mort.

    (Source : Var Matin, 2 décembre 2006)

    6. Prix de « L’académie bien française »

    Pour « Où va la France? » (Editions de Passy, 2008) de Yvan Rioufol (éditorialiste au Figaro)

    « Si l’administration se contente de la carte d’identité pour reconnaître un Français, l’âme de la nation se nourrit de passions et d’idéaux partagés. Or la France chamboulée peine à se faire désirer autrement que pour ses sous. Comment peut-on être français ? » – publié le 14/07/2006 – p. 35
    « Jamais les immigrés arméniens, russes, italiens, polonais, espagnols, portugais ne tinrent rigueur à la France de leurs éprouvantes conditions de vie et d’une législation qui, votée par la gauche en 1932, réservait le travail aux Français et se gardait la liberté, sous le Front populaire (lois de 1938) de dénaturaliser et d’expulser au moindre prétexte. Jamais les Asiatiques d’aujourd’hui ne se sont plaints de n’être pas respectés, leitmotiv des cités musulmanes. Les rebelles ne méritent pas tant de sollicitude ». « Responsable »– bloc notes du 20/10/2006 (p 73)

    Soient autant de propos odieux loin d’être honorables…

    (Sources: Metro, Gala)

  49. Merci Shoelcher pour les résultats de ces “Y’a bon awards » !
    C’est en effet du lourd!! et la + crash c’est quand même sylvie noachovitch ! Bon les autres ne sont pas mieux: ferry, sevran, raoult … ces gens là ne méritent pas de Majuscules.

  50. Ouais merci, Rioufol en particulier méritait un coup de projecteur. Et l’autre crétin du Figaro, même pas nominé?

  51. tu devrais aller revoir le nabot , comme tu dis ( hé hé hé !!) il y a un gars du figaro magazine qui a mis une aubade à son  » SUPER GENIE « 

  52. le 20 janvier, un mouvement d’une ampleur qui ne s’est jamais vu a débuté en Guadeloupe. C’est une grêve générale lancée par un collectif “Liyannaj Kont Pwofitasyon” (Mouvement contre l’exploitation outrancière) regroupant plus d’une quarantaine de syndicats et d’associations pour lutter contre la vie chère en Guadeloupe.

    Un accord de sortie de grève a été signé le mercredi 4 mars en début de soirée, soit au bout de 44 jours de grève. Ce texte, extrêmement détaillé, compte 169 articles, et récapitule les avancées obtenues depuis le dépôt des 146 revendications du LKP le 20 janvier.
    L’accord « Jacques Bino », signé par des organisations patronales sauf MEDEF ET CGPME, qui prévoit une augmentation de 200 euros des bas salaires, lui est annexé.

    Ce mouvement a réussi à déclencher une prise de conscience sur les conditions de vie d’une partie non négligeable de la population et les abus dont elle est victime. Personnellement, je pense que ce qui a donné une plus grande ampleur à ce mouvement qui à la base est légitime pour toutes personnes vivant ou connaissant la Guadeloupe ( à près on peut n’être pas d’accord avec les méthodes utilisées), est la médiatisation des négociations en directes. Ce qui a permis à la population de faire partie du débat, de se l’approprier, de constater par elle-même qui est prêt à faire quelque chose pour elle.

    Pour une fois la télévision, la radio ont joué leur rôles et ont permis cette prise de conscience.

    Maintenant c’est à internet de jouer son rôle.

    D’où se réseau social pour nous permettre de nous organiser, d’échanger et confronter nos idées.

    Rejoignez le mouvement…

    http://lkp-guadeloupe.ning.com/

  53. Je me suis mariée à mon mari depuis 10 ans et je ne savais pas que je vivais une fausse vie avec lui. Toutes ces fois, il a eu une autre vie en Amérique. Il avait une maîtresse et un garçon de sept ans. Je ne sais pas si je suis fou ou aveugle dans l’amour de savoir à ce sujet ou même soupçonner qu’il avait une maîtresse. Je me suis demandé plusieurs fois ce genre d’homme est ce genre chose à la femme qu’il prétend aimer. Je ne l’avais jamais connu si sa maîtresse avait pas voyagé en France pour le monde de savoir à leur sujet. Peut-être qu’elle a eu assez d’être sa maîtresse et était fatigué de vivre dans l’obscurité ou peut-être était leur plan tout au long de prendre ma place. Je suis en colère contre tout le monde, mon mari, sa maîtresse, mes amis et même ma mère i était émotionnellement bas durant cette période. Depuis dix ans que je suis folle de lui. Je voulais lui demander de me choisir ou est d’être sa maîtresse, mais cela aurait été un gaspillage total de temps car il doit choisir dès le début. Tout est arrivé si tout a souligné le fait qu’il voulait la France et il la voulait dans notre maison. Je essayé d’oublier que je l’ai épousé jamais d’avancer et de juste attendre les papiers du divorce, mais je ne pouvais pas le faire. Je savais qu’il était mauvais, mais je ne pouvais toujours pas cesser de l’aimer comme je l’ai toujours voulu être le seul à faire l’amour jusqu’à je me suis battu pour. Je trouvai un lanceur sur Internet qui m’a aidé avec un charme d’amour pour mon mari et il a travaillé très bien pour moi aussi. Quand je l’ai contacté et lui ai dit ce que je voulais, il a donné une liste de matériel qui a été nécessaire pour le sort de l’amour, mais je lui ai donné de l’argent pour qu’il puisse me aider à obtenir les matériaux parce que je ne sais pas où les trouver. Juste après sept jours, il m’a envoyé le long des instructions d’emballage secondaires sur la façon de faire le charme efficace que je fis ce qu’il a demandé. Bien que l’effet était quand il a fallu une semaine que le lanceur a dit avant d’avoir vu le résultat de mari. Je suis revenu, il a été comme je l’ai jamais vu, il avait raison, il me demande de le ramener en disant que je l’aime et je veux passer cette vie avec tout ce que je pouvais faire était de pleurer, car il demander pardon après tout ce qu’il a fait pour moi, mais je devais pardonner parce qu’il était ce que je voulais, juste pour être avec lui et ce fut tout. Je raconte mon histoire parce que je veux que les gens qui sont confrontés à ce genre de problème de voir que il ya une solution. Il suffit de contacter le lanceur qui m’a aidé était son nom Metodo Acamu avec le courrier électronique est metodoacamufortressx@(yahoo). com. Attention: utiliser cet email dans le format de courrier régulier.