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Journée du Refus de la Misère : Une Marche pour la Dignité

Publié le | par

Depuis 25 ans, l’organisation non-gouvernementale ATD Quart-Monde (« Agir Tous pour la Dignité ») organise la journée du refus de la misère dans plus d’une trentaine de pays. Nous avons cette année participé à la marche organisée à Paris. Une promenade itinérante pour lutter contre l’extrême misère et donner la parole à ceux qui ne l’ont pas.

« Les personnes très pauvres sont avant tout victimes de violences. Cette année, la Journée mondiale du refus de la misère en France veut interpeller la société pour demander la reconnaissance de la violence faite aux plus pauvres. L’ONU a choisi ce thème pour rappeler que la fin de la misère nécessite de mettre à profit les capacités de toutes les personnes sans exclusion ». ATD-Quart monde.

25 ans de combat

Créé en 1957 par le père Joseph Wresinski, ATD se bat pour mettre fin à la misère des Hommes, quelque soit leur appartenance confessionnelle, philosophique, politique ou sociale. Décédé en 1988, Joseph Wresinski était d’origine polonaise. Il s’était installé  dès 1956 dans le camp de relogement des démunis de Noisy-le-Grand fondé à l’époque par l’Abbé Pierre. Son crédo: les pauvres ne demandent pas l’assistanat, ils veulent du travail et de la dignité.

« J’ai été hanté par l’idée que jamais ces familles (252 familles au total, ndlr) ne sortiraient de la misère aussi longtemps qu’elles ne seraient pas accueillies dans leur ensemble, en tant que peuple, là où débattaient les autres hommes. Je me suis promis que si je restais, je ferais en sorte que ces familles puissent gravir les marches du Vatican, de l’Élysée, de l’ONU… » Père Wresinski.

Considérée comme une violation des Droits de l’Homme, la misère touche aujourd’hui de plus en plus de Français victimes du chômage, de l’exclusion, du mal-logement, de l’échec scolaire, de la faim et cerise sur le gateau, du regard des autres. Chez nous, en 2012, 8,6 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté fixé à 964 euros.

Thibault Pomares
Image : Alison Pennacchio (une nouvelle, bienvenue à elle!)
Montage et musiques additionnelles : Thibault Pomares

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