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Et voilà notre Président marié pour la troisième fois. Comme d’habitude, Nicolas Sarkozy est le premier. Le premier à avoir divorcé au cours de son mandat et le premier de la Vème République à s’être marié à l’Élysée.
Avant lui, seul le président Gaston Doumergue s'était marié à l'Elysée, le 1er juin 1931. Le Net regorge de détails sur le mariage secret de Nicolas et Carla. Le Nouvel Obs en a fait une
bonne compilation. Guy Birenbaum a même trouvé un reportage de la Télé belge sur le "
mariage secret"!
Mais c’est aussi la première fois que notre jeune Président fait quelque chose sans aucun journaliste ni caméra !
C’est pour moi l’information la plus importante de ces noces. Fautes d'images, je vous propose... Gaston Doumergues, qui quittera d'ailleurs l'Elysée douze jours après son mariage...

Alors que les vacances du couple Sarkozy-Bruni avaient été largement couvertes par les médias avec l’aimable complicité des intéressés (ce qui était encore une première), voici donc que l’arrivée officielle de celle qui devra représenter la France aux côté de l’Élu de la République se déroule dans « la plus stricte intimité », comme s’il s’agissait d’une mauvaise nouvelle.
Portant le mariage n’est pas, contrairement au vacances, un acte privé. Pour preuve l’obligation faites à tout citoyen, de faire connaître à l’avance toute union par la publication des bans. Formalité dont s’est auto-dispensé l’hyper-Président en invoquant la loi qui prévoit une dérogation « pour des causes graves ».
Mais quelles sont ces « causes graves », qui obligent ce mariage, qui aurait pu être une fête nationale, à se dérouler dans le plus grand secret ? Pourquoi le peuple, abreuvé de pipolitique et avide de détails croustillants n’a droit qu’à l’image des journalistes qui poireautent devant les grilles de l’Élysée ?
La réponse vient d’un très proche de Nicolas Sarkozy, l’inimitable Patrick Balkany, un privilégié qui a pu assister aux noces privées.
"Il ne voulait pas faire de mariage à la mairie à cause de vous, des médias (...) parce qu'il ne voulait pas que vous lui reprochiez de mettre encore sa vie privée en avant", a expliqué ce dimanche matin sur RTL le député des Hauts-de-Seine. "Ils sont très heureux et très amoureux" et "ils ont considéré que le meilleur moyen d'être heureux et d'être tranquilles, c'est de se marier".
C'est drôle, Sarkozy nous avait déjà fait le coup du "respect de la vie privée" après avoir largement utilisé son fils Louis et sa femme de l'époque, Cécilia. l'engagement de discrétion n'avait pas duré bien longtemps... Aujourd'hui, les mauvais sondages, qui indiquent que le peuple a quelques relents gastriques avec les histoires du Château, pourraient encourager le Premier d'entre nous à tenir parole. Mais c'est tellement tentant...
Si Balkany a une photo, nous sommes preneurs…
John Paul Lepers
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La semaine qui vient de s'écouler a été l'une des plus passionnantes de la campagne électorale américaine depuis ses débuts. Trois candidats majeurs, ou qui l'ont été dans les sondages, ont quitté la course à la Maison Blanche tandis qu'un quatrième donné pour mort il y a quelques semaines est devenu le favori dans le camp républicain.
John Edwards, Fred Thompson, et Rudy Giuliani se retirent de la course
Les résultats de la Caroline du Sud, état natal de John Edwards, sont sans appel : son « fils préféré », pour citer la querelle de mots qui l'a un temps opposé à l'animateur Stephen T. Colbert, ne peut plus prétendre à ce titre. Barack Obama l'a emporté avec 55% des voix, devant Hillary Clinton (27%) et John Edwards (18%).L'électorat noir a voté majoritairement pour le sénateur de l'Illinois, à plus de 80%, alors qu'il représente 50% de l'électorat démocrate de l'Etat.
Il a obtenu de mauvais résultats en Floride devancé par Barack Obama et Hillary Clinton qui remporte ce « concours de beauté ». Le parti démocrate de Floride a changé es dates de la primaire sans l'aval du parti national. Il a été sanctionné par ce dernier qui l'a privé de délégués. Les résultats définitifs sont : 50% pour Hillary Clinton, 33% pour Barack Obama, et 14% pour John Edwards.
Ce dernier a tiré les leçons de cette double défaite. Il a annoncé, mercredi 30 janvier, son retrait de la primaire démocrate, affirmant qu'il est temps de laisser place à l'histoire.
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Rudolf Giuliani est le grand perdant du côté républicain : après avoir tout misé sur la Floride, réalisant l'une des plus mauvaises et arrogantes campagnes de l'histoire des présidentielles américaines, il a obtenu le score de 15%, derrière John McCain (36%) et Mitt Romney (32%). Il se retire en faveur de son « vieil ami » John McCain, auquel il avait toujours déclaré qu'il apporterait son soutien si lui-même n'était pas candidat. C'est un soutien de poids pour ce dernier qui
devient le seul opposant à Mitt Romney, talonné par Mike Huckabee qui peut lui faire perdre un nombre substantiel de délégués dans les Etats du Sud comme la Géorgie ou l'Alabama, traditionnellement conservateurs. La situation contraire, donc, d'un Barack Obama qui fera tout pour reprendre le flambeau de John Edwards comme candidat des pauvres, dans des Etats où ce dernier est très populaire.
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Lors d'un rallye organisé par le Parti Démocrate de Géorgie, Hillary Clinton a elle aussi voulu reprendre le flambeau de son ancien rival, le remerciant de tout ce qu'il a fait durant sa campagne, et avant, pour défendre les plus pauvres et ceux qui n'ont pas les moyens de porter leur voix sur la place publique. Un rôle très important et passionné qu'elle compte jouer, au moment où les questions économiques préoccupent de plus en plus les Américains. Elle a lance plusieurs propositions concrètes : instauration d'un salaire minimum décent, crédits d'impôt importants pour les familles de la classe moyenne qui envoient leurs enfants à l'université, soutien des vétérans qui reviennent d'Irak.
Fred Thompson a aussi renoncé à l'investiture, après ses piètres résultats en Caroline du Sud. Cela n'est pas surprenant après une campagne durant laquelle il a manqué cruellement d'énergie. Vers la fin, il semblait mener campagne guidé bien plus par l'ambition de sa femme que par la sienne. A moins qu'on ne lui ait proposé le rôle de président dans un film…
Barack Obama obtient le soutien du clan Kennedy
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Edward Kennedy, en compagnie de son fils Patrick et sa nièce Caroline, qui a annoncé son soutien dans un éditorial du New York Times ce week-end, se sont rendus avec Barack Obama à l'Université Américaine de Washington lundi 28 janvier.
« Le temps est venu pour Barack Obama », a-t-il dit, continuant «comme vous, je veux un président qui fait appel aux espoirs de ceux qui croient encore au rêve américain ». « J'ai trouvé ce candidat, et il me semble que vous aussi. »
Apres son discours, Obama lui a répondu « Je sais ce que votre soutien signifie. Je connais la place chérie que la famille Kennedy a dans le cœur des Américains. » Il s'est clairement posé en successeur de John Fitzgerald Kennedy et de son rêve qu'il s'est engagé à entretenir.
Kennedy a aussi dit qu'il avait toujours voulu « supporter le candidat qui [l'] inspire, qui inspire [tous les Américains], qui peut élever notre vision, appeler nos espoirs et renouveler la croyance que les meilleurs jours de notre pays sont encore à venir. »
Répondant à un des thèmes de campagne d'Hillary Clinton, Edward Kennedy a affirmé que Barack Obama « est prêt à être président dès le premier jour. »
Ce soutien est très important pour Barack Obama qui a quelques difficultés pour séduire l'électorat hispanique et blanc dans certains Etats : Edward Kennedy va lui apporter des réseaux financiers, et peut en outre convaincre un électorat que Barack Obama avait du mal à toucher, tant la famille Kennedy, et lui-même, sont très populaires dans les milieux libéraux.
Le Super Tuesday peut-être abordé avec plus de force et de conviction désormais.
Les Clinton avaient multiplié les appels à la neutralité auprès du frère de JFK, sans succès. On reproche de plus en plus à Bill Clinton son engagement auprès de son épouse, dans une stratégie à deux coups.
Hillary s'occupe des propositions tandis que Bill lance des attaques permanentes contre Barack Obama, obligé de se défendre sans cesse, ne pouvant faire de propositions. Barack Obama a décidé d'arrêter de répondre aux provocations de Bill Clinton. On parle de plus en plus de " Billary » comme adversaire du sénateur de l'Illinois, qui doit affronter deux personnes en même temps.
Sa résistance aux appels des Clinton est en outre un message envoyé aux autres « super-délégués », qui hésitent entre ne pas se prononcer ou soutenir les Clinton, par peur de représailles. C'est une façon de leur dire : « Vous n'avez rien à craindre ».
Plusieurs conseillers d'Hillary Clinton sont agacés du comportement de Bill Clinton qui est selon eux à l'origine du faible score de son épouse en Caroline du Sud. Ce dernier a changé son comportement lors de ses dernières interventions, bien plus conciliantes.
Nicolas Condom
Le Blog de Nicolas
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CINÉMA
A notre ministre Garde des Sceaux, il faudra signaler que certains récidivistes ne doivent pas tous être retenus…car Nicolas Boukhrief, réalisateur du « Convoyeur (en 2004 avec Albert Dupontel et Jean Dujardin) est un récidiviste de la très bonne réalisation. Avec son dernier film « Cortex », il perpétue l’atmosphère des ambiances de genre.
C’est l’histoire d’un flic. Plutôt l’histoire d’un ancien flic qui part en retraite. Tout ça pourrait sembler bien simple sauf que ce flic, incarné par un magistral André Dussollier (qui a perdu 20 kilos pour le rôle – il faudra qu’il nous donne l’adresse de sa diététicienne !) entre en maison de retraite, genre prison médicalisée avec juste un peu moins de barreaux mais autant de verrous et de codes partout. Charles Boyer, personnage au visage émacié et mais au regard perçant, sait qu’il est atteint de la maladie d’Alzeimer.
Sa mémoire est défaillante mais à l’intérieur, c’est toujours un flic qui veille. Et il note, il note tout pour ne pas oublier. L’univers triste et réaliste de la résidence spécialisée nous est dévoilé par la présence permanente d’André Dussollier dans tous les plans. On ressent avec justesse la morosité du personnel soignant, la fatalité de leurs vies, les petits coups bas entre collègues, comme partout… Mais en même temps, le suspense vous accroche jusqu’à la fin. Une réussite à ajouter au palmarès du réalisateur et de tous les acteurs, plus vrais que nature, et une prestation tout en finesse pour Julien Boisselier qui interprète le fils d’André Dussollier. Allez-y, asseyez-vous et regardez. Vous verrez…
Avec André Dussollier, Julien Boisselier, Pascal Elbé, Claire Nebout, Aurore Clément, Marthe Keller....
Date de sortie : 30 janvier 2008
Réalisateur : Nicolas Boukhrief
Durée : 1h 45 min.
Voir la bande annonce
Margot Deschamps
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