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Les révélations de Marianne (parution ce samedi 1er mars) tombées ce jeudi, font tempête : l'UIMM aurait "acheté" le silence de Denis Gautier-Sauvagnac !

DERNIERES NOUVELLES ce lundi SOIR : Le président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), Frédéric Saint-Geours, a annoncé, lundi 3 mars, que le bureau de la fédération allait "réexaminer les conditions du départ" de Denis Gautier-Sauvagnac. Ce dernier avait négocié une indemnité de 1,5 million d'euros. (AFP)

D'après l'hebdo Marianne, DGS (mis en examen en janvier) a tout simplement pu négocier son départ de l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) : petite enveloppe d'1,5 millions d'euros... contre la promesse, par la fédération patronale, de n'engager aucune poursuite à son égard - assortie d'une garantie de couverture des frais de justice que pourrait occasionner sa mise en examen ! L'UIMM s'engageant à prendre en charge les "éventuelles conséquences fiscales" de l'affaire des retraits suspects. Laurence Parisot, furax, interrompt ses vacances. Communication de crise, ce vendredi : le Medef annonce le retour de sa Présidente à Paris : « pour analyser la situation et prendre les décisions qui s'imposeront ».

Jeudi soir, en effet, l'UIMM confirmait qu'accord a bien été passé.

Frédéric Saint-Geours, nouveau président de l'organisation, est questionné sur Europe 1 : c'est l'achat du silence ? Négatif, pour lui , l'accord passé était « dû, non pas à une volonté de silence, mais bien parce que, d'une part, M. Gautier-Sauvagnac était mis à la retraite et que, d'autre part, le bureau renonçait à toute poursuite ou toute réclamation vis-à-vis de lui ». Simple parachute doré alors ? Rappel des épisodes précédents : DGS n'a jamais encore voulu révéler qui étaient les bénéficiaires des 19 millions d’euros retirés en liquide de 2000 à 2007 sur les comptes de l'organisation. Mis en examen le 15 janvier, pour "abus de confiance" tout ce qu'il dit aux enquêteurs, c'est que l'argent a servi à «fluidifier le dialogue social». Depuis, le soupçon pèse, il s'agirait d'un financement occulte de syndicats de métallos.... Concrètement, s'il n'en dit pas plus, il pourra être considéré comme le bénéficiaire des 19 millions de liquide évaporés dans la nature... Et donc faire « l'objet d'un redressement fiscal sur toutes les sommes ayant transité entre (ses) mains » (dixit la Brigade financière). Mais, ainsi couvert par un accord de "départ à la retraite" doré, il ne risquerait, en réalité, plus grand chose… François Fillon déclare vendredi qu'il faut que la justice « fasse son travail » sur le fond de l'affaire Gautier-Sauvagnac. SAMEDI, Laurence PARISOT attaque de front la puissante fédération des industries de la métallurgie et demande à tous les membres de l'UIMM détenant des mandats nationaux au nom du Medef de lui présenter leur démission. 

En attendant, pour l'opposition, à huit jours du 1er tour des municipales, tout ça, c'est du tout petit-lait !

Pour le Parti communiste : « il y a décidément quelque chose de pourri dans le royaume du Medef ». La Présidente Parisot « peut-elle rester silencieuse alors que sa plus puissante fédération récompense M. Gautier-Sauvagnac pour préserver un 'secret de famille' ? ». Pour le socialiste Benoît Hamon, «Ce genre de pratique, c’est l’omertà». Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de François Hollande, dans un communiqué « demande au gouvernement d’annuler cet accord (entre DGS et l’UIMM) car à un moment où le gouvernement veut changer le droit des affaires à la demande du Medef, dont l’UIMM est membre, ce n’est pas acceptable d’avoir au sein même du Medef de telles transactions ». Les Verts estiment que c'est "intolérable" : « cette somme équivaut à plus d'un siècle de smics ». Et le MODEM n’est pas en reste. Quant à la CGT, elle titre son communiqué par l’interrogation suivante : « frauder plus pour gagner plus ? » Karine Yaniv, le 01/03/08, actualisé le 03/03/08 [post_title] => REBONDISSEMENT DU SCANDALE UIMM : TEMPÊTE AU MEDEF [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => rebondissement-du-scandale-uimm-tempete-au-medef [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2008-03-01 14:08:12 [post_modified_gmt] => 2008-03-01 13:08:12 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://latelelibre.fr/index.php/2008/03/rebondissement-du-scandale-uimm-tempete-au-medef/ [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 9 [filter] => raw ) [1] => WP_Post Object ( [ID] => 1549 [post_author] => 2 [post_date] => 2008-03-01 11:36:05 [post_date_gmt] => 2008-03-01 10:36:05 [post_content] =>

"Le président a dit qu'il voulait mettre les victimes au coeur de tout." La déclaration est de David Martinon, porte parole de l'Élysée, après une réunion présidentielle au sujet de la loi sur la rétention sureté, lundi 3 mars. Ce même lundi, le chef de l'État a reçu l'association Victimes en série (VIES) et l'Association pour la protection contre les agressions et les crimes sexuels (Apacs), favorables à la loi Dati.

Le président de l'Apacs, Jean-Pierre Escarfail, a déclaré : "l'important, c'est qu'on ne laisse pas sortir des gens dangereux de prison sans soins" et a estimé que Nicolas Sarkozy et les associations de victimes sont "complètement sur la même longueur d'ondes". J.H., le lundi 03/03/08.

Point sur la polémique.

Le président de la République, qui voit dans la loi sur la rétention de sûreté un instrument de défense des victimes, a décidé de passer outre la décision du Conseil Constitutionnel, et de saisir la Cour de cassation, provoquant l'indignation des syndicats de magistrats et de l'opposition. La loi avait été partiellement validée par le Conseil des sages, mais son caractère rétroactif censuré.

« Une disposition déclarée inconstitutionnelle ne peut être promulguée ni mise en application. Les décisions du Conseil Constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun recours. » Ça, c'est la Constitution qui le dit. Mais en France, depuis le 6 mai, on a plus fort que la Constitution, on a Nicolas Sarkozy.

Parce que le Conseil des sages avait déclaré inconstitutionnel le caractère rétroactif de la loi sur la rétention de sureté, le président a décidé de s'assoir dessus, et de demander l'avis de la Cour de cassation. Au delà du scandale sur la forme de ce contournement de la Constitution, et de la démarche très électoraliste, les nombreuses critiques de fond que suscitent la loi trouvent un nouvel écho médiatique.

La décision du Conseil Constitutionnel, qui a entériné la loi hormis son caractère rétroactif, censuré, jeudi 21 février, a en effet permis aux magistrats et à l'opposition de redire le mal qu'ils pensent du principe de "rétention de sureté". Particulièrement engagé dans cette bataille, l'ancien garde des Sceaux Robert Badinter a déclaré dans un entretien au Monde daté du dimanche et lundi 24 et 25 février son opposition à une loi qui permettra qu'une personne soit enfermée "non plus pour les faits qu'elle a commis, mais pour ceux qu'elle pourrait commettre". Pour l'ancien président du Conseil des sages, ce dernier, en censurant son caractère rétroactif, n'a fait que retirer "une partie du venin de la loi". Dénonçant un "tournant très grave", il a estimé que la loi atteignait "les fondements de notre justice" et a interrogé : "Que devient la présomption d'innocence, quand on est le présumé coupable potentiel d'un crime virtuel ?" Elle aussi ancienne ministre de la justice, et elle aussi adversaire de la première heure de la loi Dati, Elisabeth Guigou a quant a elle insisté sur la "dérive grave et dangereuse" que représente la saisie par Nicolas Sarkozy de la cour de cassation. "C'est la première fois dans toute l'histoire de la Ve République qu'un président ne respecte pas une décision du Conseil Constitutionnel", a-t-elle dénoncé. Face aux attaques de la gauche, dont l'indignation est pourtant partagée par les syndicats de magistrats eux mêmes, la majorité a répondu avec violence, en accusant les opposants à la loi de défendre des "monstres". Porte parole de l'UMP, Nadine Morano a ainsi déclaré : "Je laisse le soin aux Français de juger le Parti Socialiste qui se met clairement du côté des assassins et oublie toutes les victimes." Ce n'est plus seulement le bien fondé de la loi que l'UMP défend mais le principe de rétroactivité lui même, que la Constitution rend impossible dans le droit français. On ne peut en effet être condamné en vertu d'une loi qui n'existait pas au moment des faits. Quand elle affirme comme Mme Morano que "poser la question de la rétroactivité de la loi pour les violeurs d'enfants et les assassins déjà condamnés, c'est d'abord vouloir assurer la sécurité des Français", la majorité peut s'appuyer sur un très fort soutien populaire. Un sondage IFOP commandé par le Figaro indiquait mardi 26 février que 80% des français approuvent la loi sur la rétention de sureté. Et surtout que 64% d'entre eux sont pour la rétroactivité dans le cas de cette loi. Ce soutien populaire est évidemment dû à l'horreur qu'ont suscité dans l'opinion les faits divers impliquant des violeurs, pédophiles ou assassins récidivistes. Mais cette horreur a surtout été bien exploitée par l'UMP, qui ne cesse de citer des noms de pédophiles, et d'agiter la peur des "monstres". En matière de justice, la loi ne se fait pourtant pas sur le sentiment populaire. Une étude TNS-Sofres indique que jusqu'en 1994, les Français étaient majoritairement favorables à la peine de mort, abolie en 1981 par la loi Badinter. Dans ce débat qui déchire la France, l'arbitre pourrait bien être européen. C'est en tout cas ce que pense Pierre Mazeaud, ancien président du Conseil Constitutionnel, qui juge la loi mauvaise et qui prédit sa fin possible au regard du droit européen. "Rien ne dit que cette nouvelle loi pourrait survivre à une décision de la Cour européenne des droits de l'Homme", a-t-il déclaré au Nouvel Observateur. "Si un condamné, soumis à la rétention de sûreté, décide de déposer un recours à Strasbourg, il y a de fortes chances que la Cour nous condamne. Cela mettrait fin à la rétention de sûreté et à tout ce débat mal engagé." Joseph Hirsch, le 29/02/08

Pour revoir notre reportage de janvier sur la loi Dati "rétention de sûreté" :

https://latelelibre.fr/index.php/2008/01/la-prison-apres-la-prison/

LaTélélibre avait, le 8 janvier 2008, passé une longue soirée à l'Assemblée Nationale, lors du débat avant vote de cette loi immédiatement controversée...

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La France va prendre la présidence de l’Union européenne en juillet 2008. En ce moment, ce pays vit une véritable polémique concernant les propos tenus par la directrice de cabinet du Président Sarkozy sur la scientologie.

Après la controverse crée par son discours de Latran sur la religion et la laïcité, je me sens en droit de me poser des questions sur la stratégie de la « rupture » du Président français, en particulier vis-à-vis des principes fondamentaux de la République française... Le Sénateur Philippe Nogrix a bien voulu répondre à mes questions sur cette polémique. Ce dernier pense que cette polémique a été suscitée et désirée par le Président lui-même. Maura Stewart: Pensez-vous que les propos controversés d’Emmanuelle Mignon, la directrice de cabinet du Président Nicolas Sarkozy, sur les sectes, représentent la zone d’ombre de la « laïcité positive » prônée par le Président dans son discours du Palais du Latran ? Sénateur Philippe Nogrix : On peut se poser la question sur la façon d’agir de la présidence française, c’est-à-dire, par à coups successifs. Il y a d’abord un conseiller qui parle, puis ensuite, le porte-parole, et enfin, le Président. Sur la scientologie, j’ai tendance à penser que ce n’est pas innocent, car cela va tendre à une banalisation de la scientologie. C’est une stratégie de communication. M.S. : Qui tend vers un communautarisme ? P.N. : M. Sarkozy, en voulant plaire à tout le monde, a tendance à faire une démagogie, une démagogie dangereuse. Il rencontre les autorités religieuses, en allant voir le pape, les autorités musulmanes etc. C’est bien mais il en fait trop. M.S. : Au moins la rapidité avec laquelle M. Sarkozy essaie de déminer les propos de sa directrice de cabinet montre qu’il est sensible aux réactions françaises sur ce sujet… P.N. : Les réactions des Français ont été très vives et M. Sarkozy a su maîtriser ce problème. Il a en une attitude positive en disant qu’il fallait être ferme avec les sectes. M.S. : Claude Guéant a avoué en 2005 que la surveillance sur la scientologie avait été « réduite », voire « annulée », alors qu’il était chef de cabinet du Ministre de l’Intérieur. Pour M. Sarkozy, « un homme qui croit, c’est un homme qui espère ». Alors, concrètement, quel avenir pour la liberté d'expression en France, quand on a apprend que M. Palisson, un lieutenant des R.G., a, après avoir publié une thèse sur cette secte, été évincé sous la pression de Mme. Gounord, porte-parole de la scientologie en France ? P.N. : Je pense que la liberté d’expression est contrôlée par l’entourage du Président. C’est un domaine qu’il maîtrise. Prenez par exemple les commissions qu’il a crées, il n’y en a jamais eu autant en ce moment. Et suivant les résultats de ces dernières, il décide oui ou non d’en faire usage. Si une enquête est négative, sa stratégie de communication est de maîtriser cette commission. M.S. : Pour reprendre la question de M. Bayrou, quelle est l’autorité du Président pour s’exprimer sur la religion ? P.N. : Il n’a pas à s’exprimer sur la religion, car le peuple français n’a pas à être influencé par qui que ce soit, de surcroît, par un Président. M.S. : Dans son discours de Latran, il a singulièrement insisté sur les racines chrétiennes de la France, cela m’a rappelé la controverse autour du Traité européen de M. Giscard d’Estaing, quand il s'agissait d'inclure des allusions aux racines chrétiennes de l’Europe dans le traité, ou non… P.N. : Il y a deux niveaux à ce sujet-là : il y a le niveau politique et le niveau historique, culturel. La religion chrétienne a joué un rôle sur l’évolution de nos pays. Est-ce que la politique peut-en tenir compte ? Non, car cela doit rester une identité culturelle. Ce n’est pas au Président de l’inclure dans les débats. La politique doit donner une vision sur l’avenir. La religion rentre dans le domaine historique. Et quand on mélange secte et religion, c’est encore plus dangereux. DES PRÉCISIONS SUR L'AUTEURE... « Vous êtes irlandaise ! Catholique ou protestante ? » Il n’y a qu’en France qu’on me pose cette question. Au début, j’avais du mal à comprendre le raisonnement se profilant derrière cette interrogation. Ma réponse est peut-être naïve mais assez directe : « Irlandaise, c’est tout ! ». Je sais que l’Irlande est bien connue pour son côté « très religieux », mais je pense que les étrangers se font une idée un peu erronnée de la conception "irlandaise" de la religion. Oui, le catholicisme figure toujours dans notre culture, dans nos traditions, mais on ne sent pas le besoin de faire un grand discours dans notre équivalent du beau Palais de Latran pour affirmer que « un homme qui croit, c’est un homme qui espère »... Le problème pour moi, en tant qu’irlandaise, est que l’Histoire de mon pays montre malheureusement qu’un homme qui croit trop peut être un homme très dangereux... Le communautarisme en Irlande a dominé jusqu’à récemment notre Histoire. Le peuple irlandais en a payé un lourd tribut au cours des guerres religieuses. Nos dirigeants ont réussi à faire tourner la page, en 1998, avec les accords de Saint Vendredi. Les cendres de ces conflits sont toujours chaudes, et il peut suffire d’un discours malvenu pour en raviver les flammes. Actuellement, je ne me souviens pas avoir entendu ce genre de discours religieux entrer dans les Parlements, nord et sud. C’est donc avec un grand étonnement que j’ai lu le discours de M. Sarkozy qui remet en question ma perception de la laïcité en France. Je n’ai jamais pensé qu’un curé pouvait être le rival d’un instituteur. En disant que « l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé », M. Sarkozy me donne l’impression que l’harmonie cède la place à la dominance. Les déclarations de sa directrice de cabinet sur la scientologie et les sectes ne font qu’intensifier le débat déjà brûlant sur la laïcité. Je suis une européenne convaincue. Convaincue par cette Europe inspirée par la vision de Français comme Monnet, Schuman, et dont M. Delors a continué le dessein. Cette Europe garde encore les cicatrices des dérives communautaristes, comme les Balkans, qui la rend si sensible. La France va prendre la Présidence de l’UE en juillet. En tant qu’irlandaise, je me pose des questions sur la démarche et la motivation de Nicolas Sarkozy concernant les questions sensibles de la laïcité et du communautarisme : est-ce que l’adage « Diviser pour mieux régner » est en train de remplacer son slogan de campagne présidentielle «Ensemble, tout devient possible » ? Maura Stewart [post_title] => DIVISER POUR MIEUX REGNER - LA FRANCE DE SARKOZY VU D'IRLANDE [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => open [ping_status] => open [post_password] => [post_name] => diviser-pour-mieux-regner-la-france-de-sarkozy-vu-dirlande [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2008-03-01 01:32:07 [post_modified_gmt] => 2008-03-01 00:32:07 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://latelelibre.fr/index.php/2008/03/diviser-pour-mieux-regner-la-france-de-sarkozy-vu-dirlande/ [menu_order] => 0 [post_type] => post [post_mime_type] => [comment_count] => 7 [filter] => raw ) ) [post_count] => 3 [current_post] => -1 [in_the_loop] => [post] => WP_Post Object ( [ID] => 1551 [post_author] => 2 [post_date] => 2008-03-01 14:08:12 [post_date_gmt] => 2008-03-01 13:08:12 [post_content] =>

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