[TIBÔ-DOC] Istanbul : Au Rythme De l’Arabesk

Publié le 1 janvier 2013 | par Thibault Pomares

Cette semaine, cap sur le détroit du Bosphore ! Je vous amène à Istanbul pour vous conter une histoire musicale inédite. Alors que l’Empire Ottoman a longtemps étouffé les cultures Arabes, la musique populaire Turque est aujourd’hui principalement influencée par les mélopées orientales ! Un comble musical controversé qui se nomme « Arabesk ».

Bonne année / Mutlu Yillar !

ISTANBUL : AU RYTHME DE L’ARABESK

Un documentaire de Thibault Pomares & Joseph Haley

Durée : 26 minutes
Montage : Mathias Darfin
Musique : Thibault Pomares

© ON Y VA ! media – LaTéléLibre – France Télévisions – 2012

Première diffusion le 27 Novembre 2012 sur France Ô

Née dans les bidonvilles d’Istanbul vers 1930, l’Arabesk est aujourd’hui le style musical incontournable en Turquie. Un genre reconnaissable grâce à ses paroles (parfois kitsch, toujours larmoyantes) et qui a su évoluer avec le temps. Aujourd’hui, l’Arabesk se revisite version rap, électro, ou sauce rock, même si ça reste surtout de la pop. Une pop très controversée…

Touche pas à mon oud !

Alors que le mouvement atteint son apogée dans les années 80, les chanteurs d’Arabesk sont bannis des chaines nationales turques. Une censure politique, mais également morale qui va durer jusqu’en 1994. En cause, un refus culturel de cette musique et des paroles « déprimantes » amenant les fans à se mutiler lors des concerts ! Si cette dérive fanatique et extrémiste est aujourd’hui révolue, beaucoup s’opposent encore à se style. C’est le cas des musiciens classiques qui refusent d’entendre une gamme d’oud traditionnel turc accompagner des violonades arabes… Un mélange de sonorités que les « arabesker » se font un plaisir de mettre en avant dans leurs compositions. Des vrais punks, ces turcs !

Carnet de Route – Istanbul

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Photos de tournage

Thibault Ô Tour Du Monde : le concept

Thibault Pomares (23 ans), journaliste et musicien et Joseph Haley (28 ans) cameraman, partent ensemble à la découverte du monde. Avec sa mèche rebelle et ses lunettes noires, Thibault promène son gros micro rouge à la rencontre des musiciens de rue, des jeunes rappeurs et des pros des studios. À travers ces rencontres, il construit la bande-son de ce road-movie urbain et part à l’aventure dans les villes, de préférence hors des sentiers battus. De Rio à Bangkok, en passant par Oran ou Istanbul, il se confronte aux différences tout en cherchant ce qui rassemble les peuples. La générosité de sa démarche et la fraîcheur de son regard s’accompagnent de questions franches et directes mais toujours avec grâce car, comme chacun sait, « la musique adoucit les mœurs ».