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« ABSTENTION 0 »; EPISODE 3

Publié le | par

“ABSTENTION 0″ SUR LA CHAINE PARLEMENTAIRE

Voilà un nouvel opus de l’ émission de John Paul Lepers sur LCP-Assemblée-Nationale et LaTeleLibre.fr que vous semblez particulièrement apprécier. Il s’agit de partir à la rencontre de ceux qui ne votent pas, qui ne votent plus, qui hésitent, ou qui en ont marre des politiques.

Pendant le tournage du troisième numéro, diffusé le dimanche 11 février 2007 sur LCP, ça a été une fois de plus particulèrement intéressant de rencontrer, en Lorraine cette fois, des citoyens qui ont autre chose à dire qu’un simple “raz le bol”. Un fois encore, on peut constater que les abstentionnistes ne sont pas forcémment de mauvais citoyens. S’ils n’attendent plus rien des politiques, ils éspèrent beaucoup dans La Politique. Peut-être trop.

Ce programme est une production LCP Assemblée Nationale. C’est un rendez-vous mensuel (26 minutes), qui devrait se terminer avec l’élection présidentielle. Quelques jours après la diffusion sur LCP-Assemblée nationale, il est rediffusé tous les mois sur LaTéléLibre.fr. A vos claviers, on attend vos commentaires.

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Les commentaires (6)

  1. Trés interessant comme d’habitude. Le petit coté Jean Yves Lafesse au début était marant. Mais au final on a bien compris ce que voulez dire les gens et c’est bien la le principal. Du bon travail, bonne continuation.

  2. C’est pas mal, ça fend le coeur aussi par moment, le désespoir des personnes interviewées

    Heureusement il y a de l’humour, en revanche je vous ai trouvé d’une grande indélicatesse d’interviewer la dame qui était dans sa cabine d’essayage alors qu’elle n’était pas prévenue

    Je doute que vous oseriez le faire lors de vos incursions chez Segolène Royal :)

  3. Je pense qu’on peut tirer un consensus de cette série: le citoyen Francais veut qu’on comptabilise le vote blanc. A quand la loi?

  4. Des idées, beaucoup de bonnes idées. Le plus étonnant c’est que les politiques malgré les rouspétances du peuple n’en tiennent pas compte. C’est vrai que si toutes ces demandes étaient prises en compte, nous changerions brutalement de société. Et puis les places sont tellement bonne, bien payées et une bonne retraite, pourquoi renonceraient ils/elles?

  5. Le mythe du droit de vote comme une liberté chèrement conquise au fil des siècles doit être combattu, car en effet la réalité est presque inverse.
    L’histoire de l’humanité est marquée par la volonté de quelques uns de s’imposer sur tous les autres. Les révolutions ont eu pour effet de progressivement mettre en place le droit de vote des citoyens, mais cette mise en place est le résultat de l’action des dirigeants eux-mêmes : lorsque la religion a faiblit, il devenait trop difficile de justifier la royauté de droit Divin. Il fallait inventer la souveraineté du peuple, artifice consistant à dire que le pouvoir était l’expression de la volonté des citoyens et qu’il n’existait que par eux. Dès lors, il semblait difficile de ne pas permettre à certains citoyens de voter périodiquement pour exercer leur souveraineté. Depuis peu (1944 seulement en France ), tout homme et toute femme majeur-e peut participer aux consultations organisées par le pouvoir.
    Totalement illégitime d’un point de vue historique et moral, parce qu’issue de la loi du plus fort, le pouvoir, après s’être auto-légitimé par la religion, s’auto-légitime maintenant par les élections.
    Participer aux consultations électorales ne signifie donc en réalité qu’accepter ce système, montrer et renouveler sa croyance en la légitimité d’un pouvoir que jamais nous avons mis en place. Car loin d’être l’expression de la volonté populaire, le gouvernement est le résultat de la dépossession du peuple de sa capacité de régler lui-même son existence. Confier tout pouvoir à des dirigeants, c’est nous dessaisir de nos affaires, oublier nos responsabilités. Car qu’ils (les prétendants dirigeants ) soit de droite ou de gauche, parce qu’ils acceptent l’existence du pouvoir, parce qu’ils cherchent à le conquérir et à l’utiliser pour gérer la société, ne font que faire perdurer des structures de domination qui ravalent l’individu au rang d’objet à administrer. Les élections ne serviront jamais à redonner au peuple la capacité de décider. Plutôt qu’élire, il faut plus que jamais agir.

  6. Le Criminel

    C’est toi le criminel, ô peuple, puisque c’est toi le souverain. Tu es, il est vrai, le criminel inconscient et naïf. Tu vote et tu ne vois pas que tu es ta propre victime.
    Pourtant n’as-tu pas encore assez expérimenté que les députés, qui promettent de te défendre, comme tous les gouvernements du monde présent et passé, sont des menteurs et des impuissants ?
    Tu le sais et tu t’en plains ! Tu le sais et tu les nommes ! Les gouvernants, quels qu’ils soient, ont travaillé, travaillent et travailleront pour leurs intérêts, pour ceux de leurs castes et de leurs coteries.
    Où en a-t-il été et comment pourrait-il en être autrement ? Les gouvernés sont des subalternes et des exploités : en connais-tu qui ne le soient pas ?
    Tant que tu n’as compris que c’est toi seul qu’il appartient de produire et de vivre à ta guise, tant que tu supporteras – par crainte – et que tu fabriqueras toi-même – par croyance à l’autorité nécessaire – des chefs et des directeurs, sache-le bien aussi, tes délégués et tes maîtres vivront de ton labeur et de ta niaiserie. Tu te plains de tout ! Mais n’est- ce pas toi l’auteur des mille plaies qui te dévorent ? (…) Tu te plains, mais tu veux le maintient du système où tu végètes. Tu te révolte parfois, mais pour recommencer toujours. (…)
    Tu es l’électeur, le votard, celui qui accepte ce qui est ; celui qui, par le bulletin de vote, sanctionne toutes ses misères ; celui qui, en votant, consacre toutes ses servitudes. (…) C’est bien toi le souverain, que l’on flagorne et que l’on dupe. Les discours t’encensent. Les affiches te raccrochent ; tu aimes les âneries et les courtisaneries (…) Si des candidats affamés de commandements et bourrés de platitudes brossent l’échine et la croupe de ton autocratie de papier ; si tu te grises de l’encens et des promesses que te déversent ceux qui t’on toujours trahi, te trompent et te vendront demain : c’est que toi-même tu leur ressembles. C’est que tu ne vaux pas mieux que la horde de tes faméliques adulateurs. C’est que n’ayant pu t’élever à la conscience de ton individualité et de ton indépendance, tu es incapable de t’affranchir par toi-même. Tu ne veux, donc tu ne peux être libre.
    Allons, vote bien ! Aie confiance en tes mandataires, crois en tes élus. (…) C’est toi le maître, c’est toi le criminel, et, ironie, c’est toi l’esclave, c’est toi la victime. (…)

    Albert Libertad.