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SUPERAMAS : UNE FUSION ENTRE ART ET POLITIQUE

Publié le | par

Comment parler des violences en Somalie lors d’une réception d’ambassadeur ? La forme est hybride, et le spectacle mêle performance, théâtre, cinéma, installation lumineuse : entre réel et fiction, culture populaire et références philosophiques, le délire s’installe dans le divertissement décalé et dans un questionnement de la plus grande actualité… Zoom sur la dernière production d’un collectif franco-autrichien, Superamas. Au programme du festival « 100 Dessus Dessous » de la Villette, à Paris.

Le point de départ d’Empire (Art & Politics), est l’une des premières hécatombes de la « guerre moderne », une bataille napoléonienne (Asspern-Essling, 1809, 40 000 morts)…

La pièce de Superamas, Empire (Art & Politics), est représentative du festival qui privilégie la critique politique et sociétale à travers la danse et le théâtre contemporains. Mêlant arts vidéo, performance et installations, Empire (Art & Politics) est une pièce qui ne cesse de recontextualiser l’histoire et l’actualité.

Comment parler des violences en Somalie lors d’une réception d’Ambassadeur ? Ou encore comment aborder la vision des Iraniens concernant le 11 septembre ?

Le spectateur se retrouve balancé entre des guerres napoléoniennes, l’insécurité en Afghanistan, l’immigration africaine ou encore le rapport à l’art dans les politiques culturelles françaises, dans un va-et-vient entre superficialité désolante (mais d’une inquiétante réalité) et gravité désespérante.

L’humour, l’ironie, la dérision permettent d’amplifier la critique acerbe que Superamas fait de notre société actuelle. Ce spectacle est un excellent exemple de l’art engagé, indissociable de la politique.

Du 10 au 20 juin se déroulait le festival 100 Dessus Dessous, à la Grande Halle de la Villette.

Programmé par Frédéric Mazelly, avec, au delà du collectif franco-autrichien, de nombreux artistes contemporains internationaux comme Eléonore Weber et Patricia Allio, le Canadien Martin Bélanger, le quatuor féminin espagnol Cuqui Jerez, Amaia Urra, Maria Jerez et Cristina Blanco.

Aurélie Durand

Caméraman : Bedredine Medjoubi
Journaliste, monteuse : Aurélie Durand

http://www.100dd.fr
http://www.superamas.com

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Les commentaires (22)

  1. Cette façon de produire un discours sérieux à travers l’ humour et la légèreté me convient tout à fait, le 1er degré est chiant et contre productif, puisque non séduisant il est réservé aux convaincus peu exigeants sur la forme. Il faut savoir employer un langage plus universel que celui des tracts.
    Un des intervenants évoque Lubitsch, et c’ est tout à fait ça ; j’ ai récemment revu « To Be Or Not To Be » et le message sérieux et grave a d’ autant plus de force que son traitement en est léger et brillant.
    Mais pour que cette « recette » fonctionne, il faut de l’ intelligence, de l’ inspiration et du talent, et ces ingrédients semble ici être réunis ; en plus ils savent manier l’ autodérision, témoin la séquence sur les poncifs de la forme et du fond et de l’ engagement des artistes à 04 : 20.

    Merci LTL de continuer de diffuser ces reportages culturels et ces courts métrages, malgré le peu d’ audience dont ils souffrent. Je vais essayer d’ être moins con, et sortir pour aller voir ce genre de spectacles.

    Un peu moins de Sarko -Ségo etc, un peu plus d’ Aurélie -Grandjacques etc, et votre télé est parfaite.

  2. Moi aussi, c’est là que je vous aime TLL !
    Sur ce type de reportage totalement invisibles ailleurs.
    Oui, ça ressmble à du beau et bon spectacle.
    Je me précipite à Avignon voir s’il reste des places ( à quel prix ??!!!)
    @Bourreau : C’est finalement une manière de détournement du spectacle paillettes bling bling style Télé -Ducon , au service non pas du lavage de l’espace de cerveau disponible, mais au massage de l’espace sensible du cerveau : là où s’agitent frénétiquement les neurones de la prise de conscience, les connections de l’ esprit critique .
    Même démarche que le grand Jean Baptiste, avec les moyens du XXI ème siècle.

    Et pendant que vous riez, sous le crâne se construit une forme d’intelligence.
    Bravo les artistes !
    Le spectacle vivant : Media encore libre comme cette Télé ci ou cette Télé là…

  3. Tiens ? cette fois c’ est moi qui poste plus tard que toi, Mobensim !

    … Jean Baptiste, où William, comme, et j’ y revient, ds « To Be Or Not To Be », avec la tirade du marchant de Venise ; d’ ailleurs n’ as tu pas remarqué, Mobensim, comme il suffit d’ évoquer le nom de Lubitsch, et spécialement ce film, pour que Yann apparaisse soudainement, tel un Hitler d’ opérette en plein milieu des rues de Varsovie en 1939.

  4. la culture c’est comme la confiture …………

    et quand j’entends lemot Kultur je sors mon luger !!

  5. La culture c’est comme la confiture …c’ est un tout complexe qui inclut les connaissances, les croyances, l’art, la morale, le droit, les coutumes, ainsi que toutes autres dispositions et habitudes acquises par l’homme en tant que membre d’une société.

  6. Non je voulais dire :
    « la culture c’est comme la confiture ………moins il y en a et plus on l’étale ! »

  7. Ah, d’ accord ; et c’ est donc pour ça que tu t’ étales sur tout les fils sous divers pseudonymes, avec des posts sans contenu autre que la bêtise.
    Tu as donc raison, cette citation te va comme un quignon de pain sec.
    Ne te restes plus qu’ à te rendre avec à la vespasienne la plus proche de ton caniveau ; tu t’ en léchera les doigts.

    Et n’ oublie pas le beurre, tu en aura sûrement besoin.

  8. Tu as l’air de t’y connaître en vespasienne ! oui c’est là que tu dragues! à propos de culture vas donc ramasser les patates !

  9. Oui, c’ est vrai, je drague en Vespa (modèle 125 GT) et j’ emmène les filles à la plage, où nous passons agréablement l’ après midi sous la caresse voluptueuse des alizés iodés en attendant le coucher du soleil ; un petit resto italien puis nous nous rendons au festival où le collectif SUPERAMAS joue « Empire (arts & politics) » ( c’ est une pièce représentative du festival qui privilégie la critique politique et sociétale à travers la danse et le théâtre contemporains. Mêlant arts vidéo, performance et installations, « Empire (Art & Politics) » ne cesse de recontextualiser l’histoire et l’actualité. L’humour, l’ironie, la dérision permettent d’amplifier la critique acerbe que Superamas fait de notre société actuelle. Ce spectacle est un excellent exemple de l’art engagé, indissociable de la politique ), enfin, la nuit venue et le désir au bord des lèvres, nous nous retrouvons ds des draps de soie pour y redessiner la voie lactée ; loin, très loin de là où tu t’ imbibes de toxiques à élimination rénale la raie tartinée de confiture.

    Et à propos de tubercules, ta racine de manioc s’ enracine bien, ds son nouveau substrat fait de beurre ? elle donne la température, aussi ?

    Elle sonne les douze coups de minuit ?

  10. On comprend pourquoi l’alcool est défendu aux arabes , lamentable, méprisable par respect pour les lecteurs et LTL ce type devrait etre banni

  11. Permettez que j’étale un peu ma confiture en citant Jean Vilar :
    « la culture, c’est ce qui reste quand on n’a rien appris »…

    Si je vous dis « Diafoirus »..docteur, vous pensez à qui ?

  12. “la culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié  »
    Alzeimer vous guette quant à Diafoirus, je préfére Corneille ou Racine, mais tous les deux 13 et 14 vous en faites une belle paire de Diafoirus ..

  13. … de nouveau
    … que du bonheur Aurélie pour ce reportage culturel et ce cours métrage engagé .
    BRAVO … avec l’humour tout devient possible , léger , sévére , fort et choquant !

  14. «La culture, ce n’est pas ce qui reste quand on a tout oublié, mais au contraire, ce qui reste à connaître quand on ne vous a rien enseigné.»

    Jean Vilar.
    _

    Cela ne m’ étonnes pas que vous préfériez RACINE, Dr Vaselin.

  15. Merci Bourreau pour la correction, qui effectivement,change l’angle d’attaque de Vilar…

    je devrais poster moins tard…j’en oublie ma confiture..avec tous ces trolls qui bourdonnent autour de ma tartine.