Programmes – L'accès à la propriété – Les logements vides de l'étât

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L'UMP compte inciter à « la vente annuelle d'1% du parc social (40 000 logements) avec des objectifs fixés de vente à des ménages modestes. Naturellement, le parc social se reconstituerait parrallèlement ». Cette mesure est en demi-teinte ; il est effectivement positif de trouver une nouvelle ressource aux gestionnaires HLM, et les logements des parcs sociaux étant publics, l'état peut fixer leur prix de vente, et donc les offrir à des classes défavorisées. D'un autre côté, c'est l'immense parc immobilier privé qui doit retrouver un rythme de commerce.

Est à noter sur ce point qu'outre les logements sociaux, l'état est aussi propriétaire d'un large parc immobilier dont il se détache en partie depuis la loi LOLF (loi UMP sur la limitation des dépenses publiques). Concernant ces ventes, l'UMP n'a aucune prérogative sociale, et ne compte pas inciter l'agence qui s'occupe de ce patrimoine à vendre aux « ménages modestes », ou faire de ces biens des logements sociaux, ou dumoins accessibles. En revanche, le PS a sous-entendu s'intéresser au sujet, « la réserve foncière par l’Etat, via les agences foncières régionales, est une arme très intéressante. C’est d’ailleurs une idée empruntée à la région Ile-de-France, où elle sera opérationnelle à la fin de l’année 2006. L’agence foncière régionale a pour tâche d’acheter du terrain, de le revendre à des prix plus bas ou de geler le prix du terrain pour lutter contre la spéculation foncière ». Comme l'indique le rapport de J.F Copé sur le LOLF, l'objectif de l'UMP est purement un objectif de rentabilité.

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