L’AFP publiait un sondage sur la « perception de la sécurité dans le logement social » réalisé par l’IFOP à la demande du ministère de l’Equipement et du logement .
D’après ce sondage plus des deux tiers des locataires de HLM étaient préoccupés par l’insécurité (69%), même si les trois quart se disent satisfaits de leur lieu d’habitation (79%).
Parmi les craintes des habitants des logements sociaux, les phénomènes liés à la drogue arrivaient en première place (58%), suivis par l’agression physique (57%), le vol de voiture (56%), le cambriolage (54%), le vol à l’arrachée (53%), vennaient ensuite, l’agression sexuelle, les coups, les représailles, les rassemblements dans les halls d’immeuble, les chiens dangereux.
Relevant que pourtant, au cours des 12 derniers mois, 3% seulement déclaraient avoir été victimes d’une agression physique (même pourcentage que l’ensemble des Français), 30% d’une attaque aux biens (25% pour l’ensemble des Français), 33% d’incivilités (27% pour l’ensemble des Français), l’agence observait qu’ « entre les actes craints et les actes subis il y avait donc une certaine disparité, qui augmentait avec la gravité de l’acte ».
Parmi les causes de l’aggravation de la délinquance , « la démission des parents » etait citée en premier lieu (82%), puis viennent « la faiblesse des sanctions judiciaires » (75%), « le chômage et l’inactivité » (56%).