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Rendez-Nous Nos Journalistes

Publié le | par

OTAGES SANS NOM ET SANS BRUIT

Stéphane et Hervé, deux journalistes de France 3 sont entre les mains de leur ravisseurs afghans depuis maintenant 90 jours.

Ils devaient rentrer le 4 janvier dernier. Hervé et Stéphane ont été enlevés le 29 décembre 2009, avec leurs accompagnateurs, dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul, alors qu’ils circulaient en voiture dans la région. Ils réalisaient un reportage sur le conflit pour le magazine « Pièces à Conviction ». Les deux reporters sont des journalistes ayant déjà couvert plusieurs zones de conflit, notamment l’ex-Yougoslavie.

L’équipe de France 3 est partie « embedded » avec l’armée française. Mais les journalistes voulaient aussi connaître le quotidien des Afghans, qui subissent le conflit. Selon Europe 1, lors d’un conseil des ministres, Nicolas Sarkozy se serait emporté, critiquant « l’imprudence » des deux journalistes, et demandant à ce que l’on rende public le coût des opérations de recherches. Ce qu’a fait le chef d’Etat-Major des Armées, quelques jours plus tard, sur l’antenne d’Europe 1.

Ces propos ont provoqué l’indignation chez les journalistes. D’autant plus que les autorités et France Télévisions ont donné la consigne de ne pas médiatiser. L’ »identité » des deux hommes reste inconnue du grand public. Sur une « preuve de vie », diffusée dans les médias, leur visage a été flouté. Même si les journalistes respectent ces instructions, ils souhaitent tout de même assurer leurs confrères et amis, ainsi que les familles, de leur soutien dans cette épreuve. Des actions loin de la médiatisation à outrance que l’on a connu pour certains otages.

Une prochaine action sera organisée pour les 100 jours de détention, si Hervé et Stéphane sont toujours en captivité d’ici là.

Emma Redondo
Jonathan Boissay

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Les commentaires (5)

  1. Chuuut ! On n’en a pas, de tune, de maille, de blé…
    D’ailleurs, (et j’espère que personne ne le répetera aux preneurs d’otages, qui eux-mêmes ne consultent pas LaTéléLibre), le « coup de gueule » de Nico concernant le coût des opérations de recherches fait partie du marchandage.

    En échange des journalistes, il aurait été suggéré d’envoyer un certain Stéphane G, chroniqueur humoriste, auquel y serait joint un autre, Didier P, à la demande d’un proche du président, un animateur businessman s’étant récemment découvert une passion pour le rock, passion dont il aurait presque réussi à se convaincre lui-même.

  2. Vrai que steph G. et Didier P. sont des gibiers de potence alors que Eric Z. en v’là du bon du couillu.

    Parait qu’Eric B. va prendre ce dernier dans son officine pour se faire conseiller en nettoyage de mal-blanchis.

    Mais j’y pense : Est-ce une tare de se prénommer ERIC ???

  3. Des journalistes dites vous?
    Une fois sur deux ce sont des agents des services spéciaux.
    Comment voulez vous qu’ils soient respectés?