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DANCEOKÉ : Un Afterwork Venu du Nord

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Un jeudi, 19h, heure française. Pour tous, c’est l’heure des festivités, rosé, cacahuètes, dancefloor et musique dans les oreilles. Importé d’Outre-Manche, c’est ce qu’on appelle l’Afterwork. Concept obsolète pour les Suédois. Alors, ils l’ont revisité et apporté le leur : le Danceoké. Un concentré de danse, de karaoké sans micro, de clips, avec une pointe de second degré et de militantisme. C’est le collectif OFÄ qui a investi l’Institut suédois pour libérer les corps robotisés des pistes de danse.

L’Afterwork revisité

Rue Payenne, derrière une grande porte cochère bleue, il existe un havre de paix : l’Institut suédois. Une petite cour pavée et cachée, à l’abri des pétarades des deux roues, des cris stridents d’enfants et des fumées de pot d’échappement, où sont disposées des tables blanches épurées pour manger un sandwich au saumon fumé. Un tableau de quiétude…en apparence. Car ce qui se trame à l’intérieur est d’un tout autre genre.

Un écran, une foule alignée qui secoue les bras, sautille et parfois se roule sur le sol. Ce n’est pas une secte, personne n’est sous l’emprise d’un gourou. Ou alors celui de la danse et de la musique. Trois des 23 femmes du collectif OFÄ ont décidé de faire bouger tout le monde ce soir-là. Comment ? En projetant des clips de musique sur un écran géant et en invitant les participants à imiter les chorégraphies. Un seul mot d’ordre : « soyez les artistes ». Les trois femmes, à l’origine de la performance, se mêlent au public. Et tout le monde devient, le temps d’une chanson, Beyonce, Mick Jagger, Feist ou, au choix, un arbre ou une chaise.

Le ridicule ne tue pas

Ici, pas de Macarena, ni de Madison. Le collectif OFÄ a concocté une playlist bien réfléchie. Au delà d’une musique qui enflamme le dancefloor et échauffe les corps, il faut que le clip présente une chorégraphie avec déhanchés, pirouettes, acrobaties… Ainsi en deux sets s’enchaînent « Le Lac des cygnes », « Single Ladies » et sans prévenir, des rythmes africains suivis d’un clip Bollywood. Le but est d’être focalisé sur la chorégraphie. Chacun danse de façon décomplexée sans regarder les faux pas ou les prouesses de son voisin. Pas de nombrilisme, pas de prétention, pas de paraître, juste être.

Prochain rendez-vous, le 11 septembre. Lieu inconnu…

Journaliste : Julie Dubois
Images et montage : Mickael Klein
Mercis : Larry Waxman

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