LA CIGARETTE PART EN FUMEE

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Nous voici à l’approche du jour fatidique pour tous les fumeurs, ce jour où la cigarette sera prohibée dans tous les lieux publics.

La Cigarette - Jean Sebastien DesbordesCependant, L’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) a réussi à convaincre le ministère de la Santé à tolérer un dernier jour la cigarette. Pour le jour de l’an, les fumeurs pourront, sans risque de se faire réprimander, griller leurs dernières clopes dans les bars et autres lieus où les voluptes accompagnaient leurs soirées animées… Mais le ministère avait-il vraiment le choix ? Dans le décret du 15 novembre 2006 interdisant de fumer dans les lieux publics, aucune précision n’indiquait l’horaire, et les « pro-cigarettes » ont donc trouvé une faille pour permettre aux consommateurs de se laisser tenter, une dernière fois, par quelques bouffées de tabac.

Mais « cette tolérance » ne durera que quelques heures. Ainsi au 2 janvier minuit, si le fumeur est pris en flagrant délit à l’intérieur d’un établissement public, il se verra infliger une amende de 68 euros. Le taulier, lui, risque 135 euros, voire jusqu’à 750 euros, si les agents de surveillance le considèrent comme favorisant la consommation.

Pour ma part, j’ai une petite pensée pour nos bistrots, qui vont vivre des moments difficiles, et les bars à chicha, où l’on apprécie de se prélasser devant un bon narguilé,qui pourraient bien finir en salon de thé exotique.

J’espère aussi que tout a été pensé pour recycler les cendriers mais à ce sujet, je ne m’en fais pas trop, d’autres avant moi ont dû déjà trouver la solution pour éliminer ces encombrants, tout en se faisant « un peu » d’argent dessus…

Matthieu Martin

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Les commentaires (51)

  1. Après l’interdiction de fumer dans les bars à Chicha, pourquoi pas l’interdiction de boire dans les bars aussi!!!
    Et les Tabac alors? Ont-ils encore une raison d’être???
    Pourquoi ne pas confier la vente aux trafiquants. Les Mafias ne s’en plaindront pas…

  2. Je ne suis pas fumeuse .. donc je devrais être contente de la nouvelle loi.. certes !!

    Cependant elle est un peu excessive à mon gout !!

    Car en fait je ne trainais pas trop dans les bars et surtout pas avec mes enfants, ALORS que lorsque je vais chez le marchand de journaux , j’y vais avec (mes enfants ), pour qu’ils choisissent leur magazine du mois ! Et oui du coup ça! on ne peut pas l’éviter :les calendriers sexy (homme femme peu importe ), les affiche de magazine hot au niveau de leur vision (est-ce pour leur faire croire qu’il n’y a pas de honte pour plus tard et faire de futur consommateurs?) et puis le reste .. qui maintenant n’est plus tout en haut comme avant mais à porté de main des plus petits(ceci dit j’ai une amie qui est de petite taille .. les buralistes pensent sûrement en effet que l’accessibilité doit être pour tous).

    Je parlerais aussi du super magasin qui vend de la marque DIDL avec à la caisse de super briquet avec des hommes et des femmes très dénudés (je dit pourquoi pas ? dans des poses suggestives et faut voir l’accoutrement , ce n’est pas un maillot de bain ). bon voilà je me dit qu’on protège nos poumons (enfin juste du tabac ) mais pas la vue(et le reste) de mes enfants et de ceux des autres ..

    je n’arrive même pas à le dire aux commerçants concernés .. j’y réfléchi , c’est mon vœux pour cette nouvelle année ;

  3. et pourquoi pas des lieux publics interdits aux non fumeurs ? n’est-ce pas ceci, la vraie démocratie ?

  4. Il y avait une loi Ewin qui n’a jamais été réellement appliquée; le non fumeur était parqué dans les restaurants ou il n’ y avait jamais de place pour lui.
    Aujourd’hui, que dit cette loi? « si un client fume, le propriétaire de l’établissement ne peut être tenu responsable pénalement. Il ne risque donc aucune amende s’il a bien mis en place la signalisation légale. ».
    Ce qui veut dire que dès lors que la signalisation est en place, vous pouvez toujours fumer dans l’établissement; comme il n’est pas certain que des contrôles aient lieu ( la police et autres fonctionnaires habilités ont certainement autre chose à faire ) tout continue comme avant.
    Il aurait été plus judicieux de responsabiliser pénalement le cafetier.
    Bref beaucoup de bruit pour rien.

  5. La France a eu la chance d’avoir un ministre de la santé en 1991 qui inventa la loi portant son nom … M. Evin …
    Pour ainsi dire jamais respectée, cette disposition permettait le juste compromis, partage des lieux entre fumeurs et non-fumeurs (une majoritée tout de même !).
    La France a-t-elle ceci de particulier qu’il faut être radical pour qu’elle accepte les mesures gouvernementales ?
    Il semble bien que OUI, la France aime les dirigeants … dirigistes …

  6. le tabac comme la vitesse en auto ça nous concerne, et c’est dommage qu’il faille une loi dirigiste pour faire comprendre cela ! en Italie par exemple ça marche ! c’est bien la preuve que la France est un pays ingouvernable et le pire est que certains opposants au gouvernement trouvent là un moyen supplémentaire de contourner l’évidence pour aller critiquer le bien fondé d’une loi bienveillante pour notre vie et notre santé, quelle mauvaise foi digne de mauvais perdants; La loi EVIN était une mascarade jamais respectée, le nombre de cancers dus au tabac passif professionnel est significatif enfin comme dit l’autre:  » c’est vous voyez ! y en a qui ont essayé « 

  7. Avant tu devais faire 7000 bornes pour aller aux States, maintenant, tu sors de chez toi et Hop !
    T’ y es !

  8. tu ne fumeras point
    tu ne boiras point
    tu mangeras équilibré
    feras du sport (au moins 30 mn) tous les jours
    tu regarderas TF1 (au moins 3 h par jour)
    tu ne liras point (à part Gala, Closer, Match, VSD)
    tu ne penseras point (c’est mauvais pour ta santé)

  9. Peut être devrions proposer une autre solution un peu plus démocratique. Je suis un gros fumeur et pourtant je suis content de ne plus pouvoir enfumer légalement mon voisin de table non-fumeur. Nous sommes libre de mégoter, mais nous sommes aussi surtout libre de ne pas fumer (passivement).

  10. Finie ma petite heure de détente avant la séance cinéma au MK2. Je prenais mon café, mon bouquin, ma clope. Quand il fait beau super on peut encore aller dehors mais quand il fait mauvais et bien j’arriverai moins de temps à l’avance pour aller voir mon film directos.
    Finie la petite cigarette après un bon repas oui je sais on peut aller dehors, mais le charme et le goût sont rompus.
    Le seul truc à peu près bien c’est qu’il parait qu’on sentira moins le tabac sur les vêtements.

  11. Youpi !
    on va enfin pouvoir aller au restau, sans se faire enfumer..

    si la cigarette était inventée de nos jours, elle ne serait jamais autorisée à la vente tellement elle contient de conchonneries. Empoisonnez vous si ça vous chante, mais laisser les autres respirer. C’est tout simplement inadmissible que des personnes meurent encore de tabagisme passif de nos jours.

  12. En griller une était un bon moyen d’éloigner les mouches dans les lieux un peu glauques et de chasser les odeurs de parfums , laques , after-shave , déodorants et détergeants en tout genre venant gâter le délicat fumet d’une charlotte d’agneau aux aubergines .
    Tant pis .
    Il ne reste plus qu’a ouvrir des clubs fumeurs , où à n’en pas douter , on retrouvera plus d’épicuriens que dans les tristes salons de thé que deviennent nos bons bistrots de village .

  13. OK avec toi, Laure..
    Asseptisons : les lieux publics, les lieux de rencontres, les lieux encore conviviaux..
    asseptisons les cerveaux…

    allez, après la Karcher des banlieues, l’eau de javel dans nos bistroquets…
    un bon petit peuple bien propre et bien pensant…
    des camps/ réserves pour ceux qui sortent du rang !
    A quand une loi contre le débilisme passif ?

  14. exfumeuse ayant beaucoup fréquenté les bistrots dans ma jeunesse etudiante avant pendant et aprés 68 , cette interdiction de fumer dans les  » lieux de convivialités » casse toute une culture de bistrot ,une culture populaire avec baguette et béret ,, celle des brèves de comptoirs , celle des Doineau et des Audiard oui , je suis nostalgique de ce temps ou on discutait politique , littérature jusqu’à la fermeture devant un demi en fumant des gauloises bleues …merci à la télé libre et à ce grand souffle d’oxygène ! sans tabac , j’étouffe de colère!

  15. De quoi peut-on encore mourrir aujourd’hui ?
    Quel est le « politiquement correct de la mort » ?
    On ne meurt plus de viellesse de toute façon, comme on disait avant, puisque l’on à mis un nom de maladie sur chaque cause mais on meurt de toute façon.
    Quand la cigarette n’existera plus, sur quel bouc émissaire pourrait-on bien taper afin d’échapper au plus évident des fait qui régit le monde et que l’homme n’arrive toujours pas à accepter ? Nous mourrons tous, et personne ne pourra rien y faire.

    Le fumeur nous arrange bien tous pour rejeter la cause de notre propre mort sur un autre.

    Pourquoi alors ne pas faire un paralléle entre la dépendance à la cigarette et à celle du portable et même l’élargir à leurs nuisance respectives tant pour l’utilisateur que vis-à-vis de son entourage. Pour moi c’est idem, mais rendez-vous plutôt dans une bonne vingtaine d’année pour les évidences.

    Sur ces bonnes paroles, Bonne et heureuse année à la Télélibre et merci pour ce que vous faites.

  16. il n’est pas question de vous empecher de fumer bien au contraire les bureaux de tabac sont toujours là ………… il est simplement question de plus enfumer les non fumeurs ! ne vous faites pas plus betes que vous etes ! y a pas de privation de liberté ……… c’est comme les armes à feux on peut s’en servir dans des clubs ………. mais pas dans la rue !!! CAPITO !!!!!

  17. il n’est pas question de vous empecher de fumer bien au contraire les bureaux de tabac sont toujours là ………… il est simplement question de plus enfumer les non fumeurs ! ne vous faites pas plus betes que vous etes ! y a pas de privation de liberté ……… c’est comme les armes à feux on peut s’en servir dans des clubs ………. mais pas dans la rue !!! CAPITO !!!!!

  18. il n’est pas question de vous empecher de fumer bien au contraire les bureaux de tabac sont toujours là ………… il est simplement question de plus enfumer les non fumeurs ! ne vous faites pas plus betes que vous etes ! y a pas de privation de liberté ……… c’est comme les armes à feux on peut s’en servir dans des clubs ………. mais pas dans la rue !!! CAPITO !!!!!

  19. il n’est pas question de vous empecher de fumer bien au contraire les bureaux de tabac sont toujours là ………… il est simplement question de plus enfumer les non fumeurs ! ne vous faites pas plus betes que vous etes ! y a pas de privation de liberté ……… c’est comme les armes à feux on peut s’en servir dans des clubs ………. mais pas dans la rue !!! CAPITO !!!!!

  20. Si la fumée t’ incommode reste chez toi, si tu veux pas marcher dans la merde des trottoirs descend sur la chaussée, si tu ne supporte pas le bruit des pots d’échappement trafiqués, va vivre en forêt, si tu supporte pas les basses de ma chaîne fous toi des boules quiez. Qu’est-ce que c’est que cette façon de tyranniser la population et d’attenter à sa liberté d’ exhaler ses baciles nauséabonds à la gueule de ses proches, de chier dans les bottes de ses voisins, d’affirmer en fanfare son insignifiance. Nous on est capable de vivre ensemble sans avoir besoin de loi pour ça, il suffit que les plus génés s’en aillent ou alors s’écrasent ou fassent la grève de la faim ou aillent dormir sous des tentes rouges.
    Vivre ensemble c’est du domaine de la science fiction, le progrés c’est le retour à la préhistoire. J’espère qu’on sera encore nombreux à empêcher quiconque, pouvoir ou freelance, de faire chier en rond.

  21. si tu traverses dans les clous et je te foute en l’air avec mon 4X4 c’est pas grave t’avais pas à etre là, blaireau

  22. si tu traverses dans les clous et je te foute en l’air avec mon 4X4 c’est pas grave t’avais pas à etre là, blaireau

  23. si tu traverses dans les clous et je te foute en l’air avec mon 4X4 c’est pas grave t’avais pas à etre là, blaireau

  24. si tu traverses dans les clous et je te foute en l’air avec mon 4X4 c’est pas grave t’avais pas à etre là, blaireau

  25. Pfff ! vous vous énervez pour rien ….
    Dans mon bled , y’a 1 troquet ouvert l’hiver , tous les habitués sont fumeurs .
    Résultat : le soir , lorsque les touristes-parigots-têtes de veaux ( salut les amis! ) sont partis , on allume nos clopes et personne ne trouve à y redire : la journée : famille , le soir : fumeurs
    Paris est loin , tant mieux .
    En été , on fera terrasse , comme les touristes . en attendant , on est 500 au village et on s’organise au mieux pour tout le monde …sans flics , sans haine .

  26. Moi aussi , Laure, dans mon village, les non-fumeurs ne sont pas hargneux…si on les gêne, ils le disent sans gueuler , on éteint la clope et on boit un coup ensemble…

    Ils savent bien que les centrales nucléaires qui nous entourent, les pesticides qu’on leur a demandé d’employer sans leur expliquer ce qu’ils reniflaient et déversaient dans nos nappes sont la première cause de leurs cancers de la thyroïde , du foie et des intestins…
    Alors, la clope…ça les amuserait plutôt …

  27. on ne va pas condamner le nucléaire en justifiant qu’il est plus dangereux que le tabac, et que finalement yaka fumer ! c’est un peu comme si on laissait crever de faim des peuples en leur refusant la nourriture OGM et en leur disant: « creve tout de suite le maïs OGM c’est peut etre dangereux !!! »

  28. on ne va pas condamner le nucléaire en justifiant qu’il est plus dangereux que le tabac, et que finalement yaka fumer ! c’est un peu comme si on laissait crever de faim des peuples en leur refusant la nourriture OGM et en leur disant: « creve tout de suite le maïs OGM c’est peut etre dangereux !!! »

  29. on ne va pas condamner le nucléaire en justifiant qu’il est plus dangereux que le tabac, et que finalement yaka fumer ! c’est un peu comme si on laissait crever de faim des peuples en leur refusant la nourriture OGM et en leur disant: « creve tout de suite le maïs OGM c’est peut etre dangereux !!! »

  30. on ne va pas condamner le nucléaire en justifiant qu’il est plus dangereux que le tabac, et que finalement yaka fumer ! c’est un peu comme si on laissait crever de faim des peuples en leur refusant la nourriture OGM et en leur disant: « creve tout de suite le maïs OGM c’est peut etre dangereux !!! »

  31. Laure pourquoi n’y a-t-il que des fumeurs dans ton troquet?
    Et mobensim, y a que les politicards pour parler et penser à la place des gens et selon ta théorie si j’ai bien compris, il ne faut plus réfléchir non plus parce qu’on est cerné par des cons ?

  32. Sandra, maman de 3 enfants, emmène ses 3 enfants en bas âges chez les marchaux de journaux pour voir sur les pages de garde des revues diverses c’est-à-dire des femmes et des hommes dans des tenues répréhensibles ?

  33. à sandra suite message du 29/12 à 17H03- tu n’es pas fumeuse de cigarettes, certes, mais pour la pipe avales-tu la fumée ?

  34. enfin on peux respirer !! je n’enpèche personne de fumer mais moi qui suis non fumeur c’est formidable!! je peux enfin sortir sans sentir la cigarette et sans fumer passivement.

  35. une nouvelle convivialité se développe à l’extérieur; ceci fera l’affaire des médecins, parce que le chaud et froid, le corps humain n’aime pas trop;les patrons de bar les plus malins (et en fonction de l’espace disponible) ont créé un véritable espace non fumeurs, mais pourquoi ne l’ont il pas fait avant ?
    pour ma part,non fumeur, je fréquente à nouveau des bistrots sympathiques et je constate que les non fumeurs sont très nombreux à l’intérieur et quelques fumeurs se trouvent à l’extérieur. Pourvu que ça dure!!

  36. jmk , si à l’interieur il y a autant de non fumeurs , c’est peut- être la conséquence de la loi , non?!

  37. un non fumeur « passif » est un fumeur qui s’ignore mais donc les pathologies tabagiques le concerne et ne l’épargneront pas

  38. @24 Franck …toi pas comprendre ?
    1 – moi parler de RELATIVISER les dangers qui menacent la santé …. HIERARCHISER …
    pas tout mettre sur le même plan…

    pendant qu’on fait un tabac sur la clope…on ne parle plus des incidences des autres pollutions qui sont moins visibles mais plus insidieuses..et parfois plus dangereuses..

    2- moi pas parler à la place des gens, moi être « les gens »

    voilà ! capito ?

  39. à Laure, je pense aussi que les fumeurs s’entrainent entre eux, donc peut être aussi qu’une des conséquences, c’est qu’ils fumeront moins; j’ai vu mon père décéder des conséquences du tabac, je peux dire que ce n’est pas brillant et ce pseudo plaisir n’est que dépendances, la convivialité ne passe forcémént par le tabac; pour les moins jeunes, souvenons nous que la gauloise était distribuée lors de la solde du militaire appelé! état complice, quelle drôle d’époque!!

  40. ah qu’il est bo le traditionnel combat entre les fumeurs et non-fumeurs .
    tout le monde a raison bien sur !!!!!!
    mais vous ne voyez donc pas que c exactement l’effet recherché par ceux qui pondent ces lois ???? vous diviser , vous chamailler,et pendant ce temps la on passe des lois bcp plus dangereuses et nefastes !
    il ne suffisait qu’un peu de comprehension et de savoir vivre pour que chacun ds cette societe trouve sa place et c’est ce qui se passe souvent ds les ptits bistrot !!!
    personnellement fumeur je trouve cette loi completement DEBILE meme si je pense que certains endroits doivent etre protege contre les fumeurs (hopital,ecole…)
    je tiens a rappeler quand meme que l’ETAT si prompt a faire la morale aux français sur la consommation de tabac s’en fout plein les fouilles avec les taxes qu »il perçoit dessus !!!!!

  41. à Max quand vous étiez enfant ce sont vos parents qui vous éduquez …et bien avec des Français adultes il faut que l’état se substitue aux parents ( alcool femmes enceintes, sucre gras tabac vitesse, téléphone au volant …. drogue et même les anti biotiques etc etc etc )

  42. vu au JT de 13h le 07/01/2008 « fumer dans les endroits interdit est une une nouvelle forme de délinquance sévèrement réprimé ». merci monsieur pernaut

  43. à « les gens »
    Fumeux tout ça! On entame une lutte de crasse les rebelles! Balayons devant notre porte et alentour d’abord y a pas de hiérarchie, la citoyenneté et l’écologie c’est un état d’esprit.
    PS: Je connaissais l’état c’est moi mais, « les gens c’est moi » ?.

  44. mourir en bonne santé, sans avoir jamais fumé, et puis encore fumé, sans avoir mangé et puis en avoir repris et puis surtout avoir partagé, sans avoir bu plus que de raison, sans avoir aimé jusqu’à la perdre, la raison, sans avoir ri ni avoir pleuré aussi, sans avoir joui, puis s’être fait chié jusqu’à retrouver l’envie, jusqu’à dévorer la vie, et tout çà sans retrouver ses potes au ptit bistro enfumé le nez dans le faux col d’une bière à dire des conneries, ou bien à rêver d’amour…mourir en bonne santé, n’avoir manqué de rien et en fin de compte de tout dans le plaisir canaille de voir sa vie qui s’tire au bout d’une sèche qui fume et qui te dit combien c’est bon le temps qui passe, mourir tristement ramassé comme une clope tordue à peine tirée d’une première taffe et laissé dans l’cendrier, mourir en bonne santé, et laisser son corps à la bière, embaumé pour l’éternité et l’ennui dans les cafés du Siècle des siècles avec conservateurs, émulsifiants, lécithines de soja, 2 traces de cacahuètes,, 11 traces d’urine, 1% d’OGM, un de polonium, des graisses hydrogènées…Putain mourir quand même.

  45. @ post 37

    et oui, les gens, c’est toi, c’est moi, eux..c’est pas une entité nébuleuse,une statistique..c’est de la chair et de l’intelligence…

    « être écolo c’est un état d’esprit » ? tu dis…d’accord avec toi..mais ça n’empêche pas de réflechir que je sache ..et de penser que certaines pollutions sont plus dangereuses que d’autres…?

    @philippe
    merci pour ces lignes :
    mon père est mort la semaine dernière : il menait une vie très saine !
    il ne fumait pas,marchait tous les jours, pas d’alcool sauf exception les jours de fête, ne fréquentait pas les bars…
    son cancer est sans doute du à un malheureux hasard comme pour les 20% de décès supplémentaires qu’on enregistre chaque année dans notre belle région de vignes et de vertes collines..
    ton message m’a beaucoup touchée.

  46. juste quelques mots pour soutenir la loi,qui n interdit pas aux fumeurs de fumer,mais d enfumer les autres…je suis de gauche,et je trouve cette mesure courageuse.ras le bol de l intolerance des fumeurs,qui pensent que tout leur appartient.si pour eux c est trop tard,je m en fiche,mais c est bien de penser aux nouvelles generations ,la liberté individuelle a ses limites,apres tout j ai le droit d ecouter de la musique chez moi,mais je n emmerde pas mon voisin pour autant,j ai le droit de conduire une voiture,mais il est bien interdit d etre torché au volant(normal),j ai enfin de compte le droit de faire ce que je veux,a condition de ne pas deranger les autres(normal ),donc se qui s applique a certains,doit s appliquer a tout le monde..pour ceux qui parlent de »liberté individuelle »,ben assumez vous jusqu au bout,et ne reclamez pas la solidarité de tous pour soigner votre futur cancer..

  47. @ mobensim, le mien de paternel qu’on croyait pris par les bronches, c’était des intestins qu’était parti la mine, ou bien le crabe, enfin on savait plus, même que le pinard était suspect, va savoir…
    Bises en tout cas, et un peu de tendresse tant qu’à faire.

  48. Hygiénisme législatif et déclin du droit
    Frank van Dun
    (extraits)

    Le phénomène de l’hygiénisme législatif comprend un certain discours public de la part des autorités politiques et académiques, des médias et des activistes de divers mouvements. Ce discours fournit une sorte de légitimité et de respectabilité aux lois et aux mesures fiscales et administratives que les programmes hygiénistes préconisent.

    Ces lois et ces mesures, aussi onéreuses et paternalistes qu’elles soient, sont néanmoins présentées comme des moyens pour rendre plus efficaces la défense et la protection des droits des individus. Elles ont certainement des répercussions sur la liberté et la vie privée des individus, mais la plus grande partie de leurs actions vise des organisations – les industries, les entreprises commerciales, les écoles, les hôpitaux, les clubs sportifs, les communes, etc. Par conséquent elles n’impliquent pas à première vue de mesures répressives contre « l’individu ». Notez cependant que dans ce contexte, le mot ‘individu’ n’indique pas l’être humain réel et entier. Elle indique plutôt cette abstraction qu’on nomme aussi ‘la personne privée’, c’est-à-dire l’être humain en tant que consommateur, jouissant de ses loisirs dans un petit coin du monde protégé par son soi-disant « droit à une vie privée ».

    Les mouvements hygiénistes se vantent de leur respect pour cet individu abstrait. De plus, ce respect affiché semble pour une bonne partie de l’opinion publique une raison suffisante pour accepter l’image libérale et émancipatrice que projette le nouvel hygiénisme. Celui-ci se présente volontiers comme le protecteur des faibles contre les forces obscures du marché et de l’industrie, mais aussi comme éducateur et guide paternaliste qui protège les gens contre leurs propres faiblesses et ce faisant les rend plus libres, plus capables de vivre en dignité.

    Cette perception assez commune de l’hygiénisme contemporain, je ne la partage pas. Elle repose, il me semble, sur des conceptions de la vie en société, du droit et des droits de l’homme et du libéralisme qui me paraissent fausses et dangereuses. Fausses, parce qu’elles impliquent une confusion de la réalité de la vie avec la rhétorique (les images projetées par les médias et les modèles abstraits et formels de la science sociale moderne). Dangereuses, parce qu’elles cachent les coûts économiques et surtout politiques des actions en mettant en relief seulement les intentions et presque jamais les conséquences.

    Quoi qu’il en soit de leurs intentions émancipatrices, il n’y a pas de doute que l’hygiénisme contemporain porte atteinte à la liberté. Pour se protéger contre les dangers de la vie et les forces soi-disant obscures de l’industrie et du commerce, le citoyen, censé être incapable de juger pour lui-même, doit se placer sous la tutelle de l’État – ou plutôt, sous la tutelle d’une pléiade d’experts et de bureaucrates, qui opèrent avec un pouvoir largement discrétionnaire en mettant en vigueur leurs petites théories préférées.

    L’effet cumulatif de toutes ces campagnes a été la mise en place d’un système impressionnant de contrôles, de contraintes et de police qui affecte le mode de vie et les conditions de travail d’un très grand nombre de gens.

    Et ce n’est pas fini. Sans doute le succès de ces campagnes stimulera d’autres groupes qui piaffent en coulisses pour imposer leur règle d’or à la population. Même si cela n’est pas le cas, il est à craindre que ces systèmes de contrôle et de contraintes développent leur propre dynamique en multipliant leurs programmes, en élargissant leur domaine d’action et en créant un nombre croissant de groupes de pression, de clients et de fournisseurs, d’experts dans l’administration et dans le monde universitaire. On peut s’attendre à l’apparition de nouvelles disciplines et instituts soi-disant scientifiques dont la raison d’être est principalement de fournir des arguments pour maintenir et élargir les programmes et les budgets de leurs patrons.

    C’est une perspective effrayante, même si, comme nous l’assurent les porte-parole de ces mouvements, toutes ces activités n’ont pour but que de protéger et d’aider les individus. La perspective est d’autant plus effrayante qu’il s’agit ici d’institutions dont les pouvoirs resteront en place, n’importe qui déterminera un jour leurs priorités politiques.

    Bien sûr, ces considérations, qui visent le long terme, n’ont pas de place dans le climat intellectuel dans lequel la mentalité hygiéniste a ses racines. Celui-ci n’admet que des discussions sur les intentions et les effets des actions sur des problèmes isolés. Il n’admet pas les discussions sur la synergie des causes et des effets dans l’ensemble de la société. C’est là une synergie qui dépasse les bornes des disciplines spécialisées et donc le porteur de la vision des experts monomaniaques.

    C’est cette absence de souci pour l’ordre réel de la société, c’est-à-dire pour le droit, qui me paraît l’aspect le plus dangereux de la mentalité hygiéniste. Les succès des diverses campagnes législatives et régulatrices, qui sont en effet des tentatives d’imposer un certain style de vie, montrent combien est avancée l’érosion de l’idée de l’État de droit. Cette idée implique que l’État à sa raison d’être dans l’accomplissement de la justice, qui est le respect du droit. L’hygiénisme législatif s’inscrit justement dans ce long déclin de la conscience politique du droit, qui a permis à tant de groupes de mettre les pouvoirs publics au service de leurs intérêts particuliers.

    Le déclin de la conscience politique du droit se manifeste dans l’attitude des gens pour qui la fin justifie les moyens, même les moyens politiques comme la contrainte, la police et la fiscalité. Cette attitude s’exprime par la conviction que « ce qui me paraît bon devrait être rendu obligatoire (ou au moins subventionné); ce qui me paraît mal devrait être défendu (ou au moins taxé) ».

    Cette attitude est le symptôme d’un mépris profond pour le droit et à l’égard de toutes les valeurs qui s’y rattachent: sur le plan moral, le respect des autres, le respect de soi-même et le sens de la justice, et sur le plan intellectuel, le sens de la réalité, c’est-à-dire de la priorité de l’objet – le monde, l’homme, la société – par rapport à sa représentation subjective ou formelle. Je parle ici de la priorité des choses par rapport aux mots, des faits par rapport aux discours, de la vie vécue par rapport aux modèles et simulations symboliques.

    Le renversement de cette priorité est chose courante dans notre culture rhétorique. C’est la culture que représentent les médias et les politiciens, les professeurs, les intellectuels et les experts qui fournissent la plus grande partie de ce que les médias communiquent: les slogans, les bonnes intentions, les statistiques, les définitions de problèmes, les analyses instantanées, les solutions, qui pour la plupart me rappellent le commentaire ironique du journaliste américain H. L. Mencken: « Pour tout problème complexe, il y a une solution qui est simple, directe et fausse. »

    La culture rhétorique, on la trouve aussi dans les grandes bureaucraties et les grandes entreprises, ce monde de « projets », de « reportages », de « stratégies » et de « modèles d’actions », où l’impression qu’on fait sur l’audience rassemblée autour de la table compte pour plus que les effets réels de ce qu’on propose. C’est le monde ou il est rare que quelqu’un soit confronté de façon directe avec les conséquences des propositions et des décisions auxquelles il a contribué. C’est le monde où les structures complexes des grandes organisations, leurs décisions collectives et leurs consultations d’experts externes, diminuent et masquent toute responsabilité personnelle des individus.

    C’est ce qui se passe, selon Aristote, dans une démocratie dépérissante. Là les majorités fortuites placent leurs décrets au-dessus du droit, pour réaliser ainsi leurs objectifs actuels au détriment d’autres personnes. Ils considèrent la société comme un domaine privé dont ils peuvent disposer, dans les marges du possible, selon leur bon vouloir. Ils privatisent ainsi l’activité politique, qui perd son caractère public et devient tyrannique.

    Le dépérissement de la démocratie, Aristote l’attribue aux actions des démagogues. Ceux-ci manipulent l’opinion publique, ils sont les vrais maîtres qui agissent en coulisse, tout comme dans une monarchie malade, courtisans et courtisanes règnent à la place du roi. Il me paraît clair que les démagogues n’ont pas une chance dans une société où la conscience politique du droit est vigoureuse et anime l’opération des institutions publiques.

    Il est difficile de nier le caractère démagogique des campagnes hygiénistes, qui est parfois admis par leurs porte-parole eux-mêmes. Notons simplement que « la science » dont elles se réclament est souvent d’une qualité pitoyable, incontrôlable et en tout cas ouverte à des interprétations divergentes, que les meneurs de ces campagnes restent souvent dans les coulisses de la bureaucratie nationale ou internationale ou dans le labyrinthe des instituts, des lobbies et des réseaux de propagande et de pression qui entourent les processus de la législation et de l’administration dans le monde contemporain.

    Voilà le contraste fondamental entre la conception du libéralisme classique qui se réclame du droit naturel et la conception du soi-disant libéralisme américain de nos jours, dont l’hygiénisme législatif est une manifestation spectaculaire. Le libéralisme classique affirme le droit de l’homme à la liberté; le libéralisme à l’américaine affirme le droit à une existence libérée, c’est-à-dire libérée de tout risque de frustration. Il est évident que d’après cette conception « libératoire » le nombre de « droits » doit être infini. C’est une conception vraiment utopique des droits de l’homme.

    L’idée de l’État de droit implique que les principes de droit devraient aussi régir la vie politique, et en particulier l’action des autorités. La pratique des États actuels et des autorités internationales de plus en plus nombreuses est trop souvent différente. Sous le prétexte de gérer la société, ces autorités promulguent des restrictions et des réglementations contraignantes qui affectent la liberté, le travail et la vie même des gens – et tout cela sans preuve que ceux-ci se soient rendus coupables d’une violation du droit d’une autre personne ou qu’ils présentent un danger réel pour les autres. C’est une pratique arbitraire et tyrannique. C’est la pratique que nous retrouvons dans l’hygiénisme législatif.

    L’hygiénisme législatif est un symptôme d’une défaillance des institutions conçues à l’origine pour un État de droit. Depuis longtemps déjà, celles-ci n’ont plus égard à l’ordre naturel du droit.

    L’explication de cette perte de conscience politique du droit, je la trouve dans une façon de penser qui ne s’oriente plus vers la réalité concrète et objective, mais vers les phénomènes subjectifs et leurs représentations formelles. C’est la culture rhétorique des mots, des statistiques et des modèles. Cette culture présuppose un monde où tout est négociable, où les droits ne sont que revendications approuvées dans un processus de négociations et de compromis. La politique qu’elle inspire est une politique de gestion de la société, une politique qui me semble néfaste pour la justice et la liberté, parce qu’elle détourne une grande partie des énergies vers le pouvoir sur la vie et les possessions des hommes, tout en démantelant les structures de responsabilité personnelle.