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[BONUS DOC] Oran : des Musiques et des Jeunes

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Parce qu’on aurait voulu tout mettre dans le film – mais qu’on a pas pu – LaTéléLibre vous propose de découvrir des séquences inédites tournées en Algérie dans le cadre du documentaire « Oran des Musiques et des Jeunes ». Au programme : musiques traditionnelles, rock métal, routes de jour et routes de nuit…

 

BONUS #1 : Une soirée, un voyage, avec GoYa & Grooz

BONUS-GOYA-LATELELIBRE

Goya, c’est un collectif rencontré dans les murs de l’Institut Français d’Oran. Un groupe avec des musiciens éclectiques originaires des quatre coins de l’Algérie. Une bande d’ami(e)s qui de part leurs différences ont réussi un fabuleux cocktail musical en mixant leurs influences : blues, jazz et bien sûr musique traditionnelle.

Alors que nous tournions notre documentaire en huis clos (dans l’attente d’une autorisation de tournage…), quelques membres du groupe (Rihab, Oussama, Fares, Amine et Hikkou) ont bien voulu nous « sortir » et nous faire découvrir leurs mondes. Grâce à eux, nous avions tourné l’incroyable séquence du mariage traditionnel présente dans le film, mais nous avions également assisté à une soirée inoubliable. Ce premier bonus raconte ce fragment de vie en musique.

Sur la route de la Corniche Oranaise…

Un soir, alors qu’avec Joseph nous commencions sérieusement à être atteint de stéréotypie à force de rester la nuit cloitrés dans notre l’hôtel, les « Goya » sont passés nous prendre en voiture pour nous amener « quelque part », à quelques dizaines de kilomètres à l’ouest d’Oran. Cette soirée, possiblement banale pour les musiciens, était pour nous une grande aventure. Enfin ! Nous quittions la ville pour découvrir, de nuit, les lumières qui scintillaient sur la corniche oranaise. Une route splendide, tant aimée par Rihab, la chanteuse du collectif. Après quelques barrages de police et une bonne demi-heure de route, nous nous retrouvions alors à l’entrée d’un camping-bungalo où des amis du groupe avaient loué une maisonnette blanche et bleue. Pour rentrer, un cap psychologique démesuré était à franchir : il fallait laisser nos passeports au gardien des lieux. Déjà qu’on galérait pas mal avec les autorités, Jo et moi avions imaginé le pire dès lors que nous avions laissé nos si précieux papiers d’identité à ce drôle de type pas vraiment « bon délire ». De toute façon, il était hors de question de rentrer à l’hôtel pour se cogner – comme la veille – un soporifique documentaire sur la reproduction des éléphants histoire de tuer le temps jusqu’au lendemain.

Prenez un verre, ouvrez les oreilles, couchez vous et fermez les yeux…

Installés à l’étage de la maison bleue sur canapés, nattes et matelas, nous nous sommes laissés transporter par l’ambiance douce et musicale de cette longue soirée… Ce qui s’est passé ce soir là restera gravé dans nos têtes et nos cœurs jamais. Les mots manqueraient pour décrire ce puissant et indescriptible moment; il nous reste ce qu’avec Jo ont arrive à faire de mieux quand on est tout les deux : une histoire en image et en son. Voici pour vous un brin de soirée mixé avec des images de notre voyage, en espérant que les mélopées suffiront à vous faire décoller direction la rive sud de la méditerranée.


 

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BONUS #2 : Wolf Pack : Couscous Rock’n’Roll !

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L’histoire d’une amitié, celle de deux Oranais dans le vent

Wari et Riad sont deux potes qui très tôt se sont intéressés à la musique. Du côté de Wari, l’amour du rock et des grosses guitares lui a été transmis par son père qui durant sa jeunesse était étudiant à New-York. À son retour en Algérie cet érudit citoyen du monde avait pris soin de ramener dans ses bagages une collection de disques rock et country… Et forcement, cet héritage culturel allait tomber quelques années plus tard dans les mains de Wari, son fils, aujourd’hui br(u)illant guitariste ! Du côté de Riad, ce jeune étudiant en médecine au tempérament très doux, ses débuts en musique ont été marqués par l’apprentissage de styles plutôt populaires en Algérie comme l’Andalou, un genre musical très technique qui rappelle le flamenco. Mais derrière ses apparences de tendre rêveur mélancolique, Riad a besoin de s’exprimer. Et quand il a un message à faire passer, désormais c’est avec une basse noire et un ampli qui « crache ».

 


 

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BIENTÔT, DE NOUVEAUX BONUS DE LA SÉRIE
SERONT MIS EN LIGNE SUR LATÉLÉLIBRE

En attendant,

POUR (RE)VOIR LE DOCUMENTAIRE

« ORAN DES MUSIQUES ET DES JEUNES »

CLIQUEZ ICI !

Réalisation : Thibault Pomares & Joseph Haley
Musiques additionnelles : Thibault Pomares
Production : ON Y VA ! media – 2012/2013

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