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[Road-Doc] Guadeloupe, Une Colonie Française ?

Publié le | par

Si la Guadeloupe n’est plus une colonie depuis 1946, date où elle devient un département, il apparaît que le processus de décolonisation n’est pas fait dans les mentalités. Noirs, blancs et métis sont héritiers mais aussi victimes du passé et de leurs ancêtres.

[REDIFFUSION MAI 2015]
Ce 10 mai 2015, jour de la commémoration de l’abolition de l’esclavage, François Hollande inaugure le Mémorial ACTe, à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe. Ce centre sera le plus important au monde consacré au souvenir de la traite négrière et de l’esclavage. A cette occasion, nous rediffusons le Road-Doc « Guadeloupe une colonie française », où la question de l’esclavage est largement abordée.

PREMIÈRE DIFFUSION: 11 JUIN 2010

John Paul Lepers et son équipe (Matthieu Martin et Smaïn Belhadj) sont partis à la rencontre des Guadeloupéens encore traumatisés par les 44 jours de grève de 2009. Ils constatent une situation bloquée, mais plus compliquée que prévu. Au delà du système économique de « profitation » et du clivage noirs-blancs dénoncé par Elie Domota, le leader du LKP, les reporters découvrent un malaise général.

Un an après les évènements qui ont paralysé la Guadeloupe au début de l’année 2009, où en est-on ?

Si la Guadeloupe n’est plus une colonie depuis 1946, date où elle devient un département, il apparaît que le processus de décolonisation n’est pas fait dans les mentalités. Noirs, blancs et métis sont héritiers mais aussi victimes du passé et de leurs ancêtres.

Faute de débat, les Guadeloupéens ont refoulé cette période difficile de la colonisation. En témoignent ces cimetières d’esclaves oubliés de tous, sur les plages fréquentées aujourd’hui par les touristes. Avec des archéologues, nous apprenons avec stupeur que le sable d’une de ces plages a été utilisé pour la construction de l’aéroport de Pointe à Pitre, et ce dans l’indifférence générale. Encore plus choquant, cette piscine d’un célèbre club de vacances, creusée au beau milieu d’un ancien cimetière d’esclaves…
Dans ces conditions d’amnésie collective, comment parvenir à une maturité dans les rapports sociaux ? Avec des historiens, des scientifiques, des enseignants et des politiques, tous conscients de ces blocages, John Paul Lepers cherche à explorer les voies de la résilience, dans ce petit bout de France trop souvent oublié par la Métropole.

« Guadeloupe, une colonie française? »

Un film de John Paul Lepers

Enquête: Jonathan Halimi
Image: Matthieu Martin
Montage: Smaïn Belhadj
Direction de production: Caroline Lançon

Proposé par
ON Y VA ! media
Avec la participation de Francetélévisions
Et de Planet No Limit

www.france4.fr

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Les commentaires (105)

  1. je suis allé la bas !! ils se la coulent douce n’empeche !!! mais JPL a trouvé un os à ronger !!! à quand un sujet sur la sieste en maternelle

  2. Un super doc que j’ai pris plaisir à regarder… une troisième fois !
    grosses bises à tous et encore bravo !
    Thibault.

  3. En somme on trouve là-bas toujours plus nègre que soit, le « nègre ultime » étant l’esclave mort que ses descendants ont longtemps considéré aussi comme des choses, seulement bonnes à servir de terrassement. Les méthodes de M. Lynch ça me rappel ce que la droite « de rupture » à réussi à faire avec les pauvres: Attention aux sous-hommes qui veulent te bouffer la patate qu’on t’a laissé, piétine leur la gueule avant qu’ils ne te tirent au bas de l’échelle.

  4. Bonjour,

    J’aurais beaucoup aimé enregistrer ce documentaire mais je ne sais pas sur quel site cela est possible.

    Merci

    Thérèse

  5. zut mon texte est parti
    merci pour cette video .
    rapidement
    le préfet est un dur qui ne laisse pas l’interlocuteur terminer! donc il est mauvais.
    il faut savoir sortir de la servitude pour etre fier de servir
    la bas ils sont tous issue des esclavagistes ou des esclaves comme nous sommes tous indirectement colons.
    il faut que ce soit dans les mémoires MAIS que le peuple soit capable de s’adapter à d’autres impératifs.attention ici d’autres pays ont réussi à s’adapter’ (israel /allemagne)
    C’est pourquoi cette vidéo montre que tout n’est pas blanc ou noir (yo) et donc malgré sa gentillesse Da Mota se trompe lourdement et enfonce son pays . C’est tres grave! a lui de changer .un dernier point que vous n’avez pas mentionner:quid des aides de la France à ce département:est ce les mêmes que les autres ou est ce un traitement différent, comment dirais je, un peu colonial?

  6. Bonjour,

    Merci pour votre réponse rapide, j’ai téléchargé – je le retrouve en haut de ma barre à côté de la petite maison (downloadhelper)

    Ensuite je fais comment ?

    j’ai déjà enregistré des vidéos (il y a un certain temps) il me suffisait de cliquer sur le bouton droit de ma souris sur la vidéo en cours mais apparemment là il faut peut-être faire autre chose.

    Je vous remercie de votre aide –

    Thérèse

  7. Comment 30 ans de libéralisme ont détruit nos sociétés

    La crise actuelle est partie des « subprimes » mais il s’agit en fait d’une crise systémique qui aurait eu lieu de toute façon car elle est l’aboutissement de 30 ans de déséquilibres profonds créés par le libéralisme, ou plus exactement l’ultralibéralisme, cette idéologie fabriquée sur mesure par les élites économiques pour servir leurs intérêts et satisfaire leur avidité sans limite.

    Le libéralisme avait déjà été appliqué dans les années 20, avec notamment une dérèglementation du secteur bancaire. Il en a résulté la crise de 1929 et la grande dépression qui a suivi et dont le monde n’est sorti que « grâce » à la guerre.

    Suite au désastre qu’il avait engendré, le libéralisme avait été mis au placard, remplacé par le keynésianisme, c’est à dire une intervention régulatrice et stimulatrice des états dans l’économie.

    Mais dès la fin de la seconde guerre mondiale, un groupe de personnes inspirées et réunies par Friedrich von Hayek (le pape de l’ultra-libéralisme, en photo ci-contre) ont fondé la « Société du Mont-Pèlerin », un club de réflexion dont le but était de convertir à nouveau les états au libéralisme.

    36 personnalités étaient présentes lors de la première conférence le 10 avril 1947, dont Hayek bien sûr, Milton Friedman (prix Nobel d’économie et l’un des principaux théoriciens du libéralisme), Karl Popper, Maurice Allais, et Bertrand de Jouvenel (politicologue et économiste libéral, controversé pour son passé pendant l’occupation et son interview complaisante d’Adolf Hitler en 1936, il est aussi le fondateur du think tank de prospective « Futuribles »).

    Pour promouvoir l’idéologie libérale et la diffuser dans les cercles dirigeants, les membres de la Société du Mont Pélerin ont fondé une centaine d’autres think tanks et réseaux d’influence, comme la Heritage Foundation, le Cato Institute ou le Manhattan Institute.

    Leur stratégie a atteint son but dans les années 80 avec l’arrivée au pouvoir de personnalités politiques entièrement acquises au libéralisme, en particulier Margaret Thatcher et Ronald Reagan.

    Dès lors, les états ont progressivement abdiqué de leur pouvoir au bénéfice des multinationales et des banques. Ils ont privatisé et déréglementé massivement l’économie, en faisant disparaitre la quasi totalité des contraintes et des contrôles, laissant se développer les paradis fiscaux afin de faciliter l’évasion fiscale, et permettant aux grandes entreprises et aux plus fortunés d’échapper presque totalement à l’impôt. Les états se sont également désengagés de l’économie, abandonnant toute politique industrielle, cessant de préparer le long-terme, et privatisant tout ce qui pouvait devenir une source de profit pour le secteur privé, détruisant ou abandonnant les services publics.

    Parmi les mesures inspirées par le libéralisme, il y eut en particulier la dérégulation du système bancaire aux Etats-Unis où l’administration Clinton avait supprimé le garde-fou mis en place par Roosevelt suite à la crise de 1929 pour interdire aux banques de dépot d’être en même temps des « banques d’investissement », c’est à dire de spéculer en bourse avec l’argent des déposants.

    Mais la mesure clé a été la suppression des barrières douanières et du contrôle des changes. C’est ce qui a rendu possible la « mondialisation », c’est à dire la libre circulation des marchandises et des capitaux, permettant aux entreprises de « délocaliser » pour exploiter la main d’oeuvre à bas coût dans les pays du tiers-monde, et augmenter ainsi la concurrence sur un marché du travail désormais mondialisé lui aussi.

    Cela a été possible grâce la complicité des dirigeants de droite et de gauche, du fait de leur liens avec les multinationales et les banques, directement ou à travers les think tanks ou « clubs de réflexion » où se retrouvent l’élite des pouvoirs financiers, économiques, politiques et médiatiques.

    Les délocalisations massives qui s’en sont suivi ont provoqué la désindustrialisation des pays occidentaux et un appauvrissement sans précédent de la population ordinaire, au point de faire disparaître les classes moyennes par le chomage, la précarité généralisée et la baisse des salaires réels. Dans le même temps, les délocalisations favorisaient l’essor spectaculaire de la Chine et quelques autres « pays émergents » où se concentraient les délocalisations, bouleversant au passage les équilibres géopolitiques.

    Mais pendant qu’une majorité de la population s’est appauvrissait, la minorité bénéficiaire de la mondialisation s’enrichissait, dont une extrême minorité de façon astronomique, ce qui permettait à des statistiques en trompe-l’oeil d’afficher une hausse moyenne des revenus de 2% par an.

    L’effondrement du pouvoir d’achat des classes moyennes est la véritable cause de la dépression économique actuelle dont la « crise des subprimes » n’a été que le déclencheur.

    Une hyper inflation masquée

    La baisse des salaires réels est aussi le résultat d’une hyper inflation, elle aussi masquée dans des statistiques officielles dont les produits de référence ne sont pas du tout représentatifs des dépenses ordinaires d’un ménage. Cette hyper inflation résulte de la baisse de la valeur intrinsèque de la monnaie, du fait de la monnaie créée en excès par les banques et les marchés financiers. En transformant les variations boursières en profit, les « investisseurs » créent de la monnaie sans contrepartie en biens nouveaux dans l’économie réelle. C’est ce qui crée l’inflation, car chaque dollar ou chaque euro correspond à une fraction plus petite des biens disponibles. C’est ainsi que se sont envolés les prix du logement, de l’alimentation et de l’énergie (les 3 biens réels les plus essentiels), une hausse amplifiée par la spéculation immobilière et la spéculation boursière sur les matières premières industrielles et agricoles.

    Cette spéculation qui a attisé l’inflation est elle-même le résultat de l’excès d’enrichissement des plus riches. Car ceux qui ont déjà tout placent leurs masses de capitaux en excès sur les marchés financiers et dans l’immobilier, créant des « oscillations destructrices », et des bulles spéculatives qui explosent en faisant à chaque fois des dégâts dans l’économie réelle.

    Les causes de la crise financière

    Conformément aux commandements de l’idéologie libérale, les états avaient laissé se développer sans aucun contrôle le marché des « produits dérivés », ces titres financiers complexes qui permettent de démultiplier les variations boursières, à la hausse comme à la baisse, grâce à des « effets de levier » cumulés pouvant atteindre 100% (en clair, permettant de jouer 100 millions en bourse avec un capital de seulement 1 million). En seulement 15 ans après leur création au début des anées 1990, les produits dérivés ont pu se développer sans aucun controle, jusqu’à atteindre le montant astronomique de 683.000 milliards de dollars en 2008. A elles toutes seules, les banques Citigroup et Bank of America détiennent chacune 17.500 milliards en produits dérivés, dont une part importante a perdu toute valeur mais reste inscrite dans les bilans à la valeur d’achat, dissimulant ainsi des pertes abyssales.

    Ce sont les effets de levier des produits dérivés qui expliquent comment les banques ont pu perdre des dizaines de milliards au point de se retrouver en faillite.

    Parmi ces produits dérivés, il y avait les fameux « subprimes », des emprunts immobiliers titrisés qui transféraient des banques vers les acheteurs de titres le risque de non remboursement. De plus, la collusion entre les banques et les agences de notation chargées d’évaluer les risques a conduit à leur sous-estimation délibérée.

    La phase finale de la crise financière

    Les banques et les assurances ont joué au casino boursier des sommes colossales qu’elles ne possédaient pas, et elles ont perdu.

    Dans un premier temps, les pertes ont été transférés aux états, selon le principe du libéralisme qui consiste à privatiser les bénéfices et nationaliser les pertes.

    Les états ne disposant pas réellement de l’argent qu’ils avaient prêté aux banques, ils l’ont emprunté… aux banques, celles-ci ayant le pouvoir de créer de la monnaie par le simple fait de prêter de l’argent (voir le film « L’argent-dette » de Paul Grignon).

    Le renflouement des banques ainsi que la baisse des recettes fiscales (du fait de la crise) ont fait exploser la dette publique des pays occidentaux, alors qu’elle avait été préalablement creusée par la désindustrialisation, la baisse des revenus (causée stagnation des salaires, le chômage et la précarité), l’effondrement de la consommation, l’évasion fiscale et les allègements d’impôts pour les riches et les grandes entreprises.

    La plupart des pays occidentaux sont maintenant au bord de la faillite, avec des niveaux d’endettement de près de 100% du PIB, voire davantage.

    Le transfert des pertes des banques sur des états déjà affaiblis n’était pas tenable très longtemps. C’est pourquoi nous en arrivons aujourd’hui à la phase finale du grand hold-up: le transfert des pertes bancaires vers les citoyens de base.

    Les uns après les autres, les gouvernements de droite et de gauche sont en train d’adopter des plans « d’austérité » qui vont diminuer les revenus et les prestations sociales (retraites, allocations chômages, systèmes d’assurance maladie) tout en augmentant les impots et les taxes. On peut aussi prévoir que la crise servira de prétexte à finir de privatiser ce qui peut encore l’être, principalement dans les secteurs encore publics et semi-publics (énergie, poste, santé, éducation, justice, police, forces armées…).

    Le libéralisme a sappé la démocratie, ruiné les classes moyennes, abandonné les citoyens au bon vouloir des multinationales, et transformé les ex pays riches en « pays en voie de sous-développement ». Au final, le libéralisme aura entièrement détruit nos sociétés par l’anéantissement des états-nations et l’explosion des inégalités, nous faisant revenir aux conditions sociales du Moyen-Age avec une minorité de très riches et la misère pour le plus grand nombre.

    En complément à cet article…

    Maurice Allais était un membre fondateur de la Société du Mont Pélerin. Agé de 99 ans, il prend aujourd’hui position contre l’ultra-libéralisme. Dans une revue publiée par le ministère des finances, le seul français à avoir reçu le prix Nobel d’économie écrit: « Le libéralisme ne saurait être un laisser faire ». Il dénonce les responsabilités du système né de « la conséquence de la libéralisation inconsidérée du commerce international ». « Nous avons été conduits à l’abîme par des affirmations économiques constamment répétées, mais non prouvées. Par un matraquage incessant, nous étions mis face à des vérités établies, des tabous indiscutés, des préjugés admis sans discussion. Cette doctrine affirmait comme une vérité scientifique un lien entre l’absence de régulation et une allocation optimale des ressources. Au lieu de vérité il y a eu, au contraire, dans tout ceci, une profonde ignorance et une idéologie simplificatrice. (…)

    L’enjeu capital actuel est le risque d’une destruction de l’agriculture et de l’industrie françaises. Ce danger est réel et j’emploie le mot destruction car il est représentatif de la réalité. Un tel risque provient du mouvement incessant des délocalisations, elles-même dues aux différences de salaires entre, d’une part, des pays développés tels que ceux de l’Amérique du Nord ou d’Europe de l’Ouest, et, d’autre part, ceux d’Asie ou d’Europe orientale, par exemple la Roumanie ou la Pologne. Un écart de salaire élevé, aussi extrême qu’un rapport de un à six par exemple, n’est pas supportable sur le long terme par les entreprises des pays où le revenu est plus élevé. (…) Cela ne veut pas dire que j’oppose entre elles ces différentes régions, qui me semblent toutes des victimes actuelles ou à venir du libre-échangisme voulu par l’OMC, le FMI et par Bruxelles en ce qui concerne l’Europe. »

    Voir l’article « Maurice Allais flingue le néo-libéralisme dans une revue financée par Bercy »

    A lire sur Agora Vox, « Les mauvaises raisons de la supériorité chinoise »

    Extrait: « Sur la question du déficit commercial, rappelons cette simple donnée: alors que le déficit commercial de l’UE avec la Chine était déjà de 33 milliards d’euros en 1999, il atteignait 7 ans plus tard 131 milliard? 400 % de hausse ! On trouvait alors le chiffre énorme, impensable, inacceptable… Oui, mais voilà: en 2008, il bondissait à 170 milliards ! Et on sait déjà que le chiffre pour 2010 sera encore pire. (…) La situation est donc claire: dans un marché totalement dérégulé, tel qu’il existe aujourd’hui, il est presque impossible de fabriquer sur le sol européen des produits manufacturés de grande consommation. Seuls les Allemands y parviennent encore, dans certaines conditions et dans certains secteurs. La concurrence des produits chinois est irrésistible. Ce qui est vrai pour l’Europe l’est aussi pour les Etats-Unis, qui offrent sans doute le cas le plus caricatural de cette évolution délétère. La concurrence chinoise nous tue. Toutefois Alain Minc sera content: nous mourrons guéris. »

    A voir, « Le capitalisme depuis 1975 » est un documentaire de Jean Druon (réalisateur de « Alerte à Babylone ») sur la totale victoire idéologique du libéralisme et la façon dont il a pris le pouvoir dans le monde, avec notamment une interviews de Milton Friedman réalisée au Mont Pélerin près de Genève, lors d’une réunion de la société du même nom…
    voir le film

    A voir également, « Le malheur est dans le prêt », documentaire à propos d’un système financier devenu fou…
    voir le film

    Pour finir en musique cette série d’articles sur le nouvel ordre économique et en prélude à une session d’été plus légère, le clip d’Alain Souchon, « Parachute doré »…

  8. béké tes copier coller valent peu de choses. tout le monde sait ca !
    ca casse le sujet de JPLP

  9. Excellent doc bravo! bravo! bravo !
    Enfin un sujet dont le contenu transforme le spectateur et le tire de ses naïves illusions.

    Thérèse on est tous plus ou moins pirates mais tu peux trouver des informations sur le piratage sur des sites plus appropriés ! Question de respect.
    Et Béké, c’est long pour un commentaire, c’est chiant, et c’est hors sujet, tu es un béké militant au LKP?

  10. Excellent doc bravo! bravo! bravo !
    Enfin un sujet dont le contenu transforme le spectateur et le tire de ses naïves illusions.

    Thérèse on est tous plus ou moins pirates mais tu peux trouver des informations sur le piratage sur des sites plus appropriés ! Question de respect.
    Et Béké, c’est long pour un commentaire, c’est chiant, et c’est hors sujet.

  11. Bonjour et merci pour ce film.

    En complément, je me demande pourquoi tu n’as pris le temps de parcourir Frantz Fanon ou encore Aimé Césaire….en tous les cas je vous invite à les parcourir, j’insisterai d’ailleurs sur Peau noir, masque Blanc, ou encore Les damnés de la terre de F.F. …

    Cordialement,

    Gil.

  12. Merci beaucoup pour ce documentaire.
    Juste une question à JLP: etes-vous vraiment sur d’ etre ‘colonisateur’ culturellement? Pourquoi pas ‘esclave’, puisque vous mentionnez qu’ il y avait des esclaves blancs en Europe?

  13. Bravo les Français et votre culture du mea culpa !!! c’est bien continuez comme cela !!

  14. Merci Nabel, je viens d’envoyer un message à France 4 pour savoir si je peux l’acheter de manière normale –

    En fait la TNT n’est pas encore bien « installé » chez moi, on dépend de numéricable –

    Je tiens à avoir un support style DVD qui tient la route pour le regarder sur ma télé avec mes enfants ou d’autres personnes et pouvoir en discuter.

    Ce documentaire est un complément très instructif à des vidéos que j’ai – où des livres que j’ai déjà lu ou que je suis entrain de lire comme actuellement « Qui ne connait pas Elie Domota » –

    Il y a une chose qui au fil des années j’ai compris pour comprendre la Guadeloupe il faut le vouloir, et faire l’effort. qu’il faut. Accepter de faire le deuil de ses croyances sur la France, de l’éducation qu’on a reçu aussi des parents, de l’école de tout….

    Je suis Française,  » blanche », (c’est un détail qu’il faut peut être préciser…). J’ai été mariée à un Guadeloupéen, j’ai vécu 2 ans 1/2 en Guadeloupe (1984-1985-1986) – La grandeur de la France en a pris un sérieux coup –

    Honnêtement pour résumé, je ne comprenais rien de ce que je vivais et franchement ça a été dure. Et pourtant ces 2 années et demi en Guadeloupe, je ne les ai jamais regretté. J’y ai connu des gens très gentils que je n’oublierai jamais. Pour certains ou certaines j’ai un peu oublié leur visage mais je n’oublierai jamais ce qu’ils m’ont donné –

    Heureusement j’écoutais Radyo Tanbou, ça m’aidait à un peu à comprendre l’incompréhensible –

    Thérèse

  15. Nous ne faisons pas plus la grève que dans l’hexagone!!!

    Il faut bien que le peuple prenne conscience de la réalité.

    C’est chiant que nous ayons des donneurs de leçon!!!

  16. Béké, je suis pas d’accord avec le lèche c….n°11, ton copié-collé n’est pas si mal quoiqu’un peu long qui l’aura lu s’il n’est déjà sensibilisé ?

  17. @ Gil
    Oui Frantz Fanon décrit bien l’ attitude de Noirs qui sont rationnellement ‘white supremacists’. Phénomème qui existe encoreet qui nous divise ici et ailleurs.
    Les touristes qui viennent ici sont aussi à cataloguer, cela aussi aiderait à mieux les ‘servir’, selon leur ‘mindset’.
    La Guadeloupe est une région francaise et appartient à l’ union Européenne, donc pas de comparaison possible avec la république dominicaine.
    Est-ce qu’on veut vraiment internationaliser le tourisme en Guadeloupe ou bien la garder comme lieu de villégiature pour les touristes retraités du sud de la France?

  18. c’est la première fois qu’on me traite de leche c.. ! en général les généraux s’arrêtent à la 4 eme normal que vous en appreniez! parler des subprimes (produits derives) et de la dette commerciale envers la chine, ca devrait prendre 2 lignes…sur une autre video que celle ci!
    Rompez! Rideau! on en parle plus..

  19. Y-a-il des restes d’esclaves blancs dans le cimetière d’ esclaves?
    Je suis sure que oui! On devrait en parler ouvertement, voire montrer les résultats des analyses ADN, ca ferait beaucoup avancer le débat sur l’ esclavage. l’ esclavage est et a été malheureusement universel, pas uniquement lié à la couleur de peau, mais plutot à certaines ethnies aussi bien au Moyen-Orient, en Afrique ou en Europe.

  20. Ce ne serait pas très intéressant, ce qui est particulier avec les Antilles, qu’on retrouve aussi dans quelques iles et de façon moins massive aux U.S.A c’est la persistance d’une société issue d’esclaves de diverses régions et une pathologie culturelle spécifique qui en découle. Rien de tel avec les « esclaves blancs » issus de razzias trop ponctuelles.

    On retrouve bien un cas similaire dans l’esclavage de production arabe au sud de l’Irak mais il s’agit encore d’une population noire (cf. signature, site antillais d’ailleurs).

    Il y’a donc là un drame spécifique et encore vivant.

    L’esclavage à recouvert diverses réalités, introduire l’esclavage des blancs dans le débat n’est ni pertinent ni efficace. D’ailleurs les petits de la fin du film s’en foutent royalement, c’est du savoir classique et neutre. Ils sont bien plus touchés par ce que leur dit JPL sur leur « sang » esclavagiste ou colonial.

  21. Ce ne serait pas très intéressant, ce qui est particulier avec les Antilles, qu’on retrouve aussi dans quelques iles et de façon moins massive aux U.S.A c’est la persistance d’une société issue d’esclaves de diverses régions et une pathologie culturelle spécifique qui en découle. Rien de tel avec les « esclaves blancs » issus de razzias trop ponctuelles.

    On retrouve bien un cas similaire dans l’esclavage de production arabe au sud de l’Irak mais il s’agit encore d’une population noire.

    Il y’a donc là un drame spécifique et encore vivant.

    L’esclavage à recouvert diverses réalités, introduire l’esclavage des blancs dans le débat n’est ni pertinent ni efficace. D’ailleurs les petits de la fin du film s’en foutent royalement, c’est du savoir classique et neutre. Ils sont bien plus touchés par ce que leur dit JPL sur leur « sang » esclavagiste ou colonial.

  22. Au risque incommensurable de deplaire a Mon General, je n’ ai pas d’ autre choix que de louer ce reportage qui frole la perfection, traverse de part en part par l’ intelligence ; intelligence autant du montage que des intervenants (presque tous) !
    Une thematique qui rappelle celle du reportage sur la Corse, qui etait moins reussi (Mon General est rassure) : colonialisme, independance, racisme … reste a faire l’ ile de la Reunion, ou les frontieres Blancs/Noirs-dominants/domines sont plus floues, plus complexes ; sans compter une dimension qui m’ a semblee absente de ce doc et qui ferait echo avec la situation en metropole : celle de la religion et du communautarisme.
    Ensuite il restera la Nouvelle-Caledonie, et enfin Tahiti, pour vous reposer au soleil radioactif.

  23. Je trouve que le documentaire ne répond pas à la question à savoir « La Guadeloupe est-elle une colonie?? »
    Les journalistes orientent plus leur sujet sur l’esclavage.

    Il aurait été intéressant de montrer comment l’île fonctionne administrativement, économiquement, pour démontrer qu’il s’agit bien d’une colonie. Qui dirige? qui a le pouvoir économique? pourquoi les touristes sont ils en majorité des français? qui occupe les postes à responsabilité?
    Voici les questions qui auraient du être posées.

    Par ailleurs, je reviens sur le tout dernier commentaire, fait à la fin de ce reportage. Si du sang de blanc coule dans les veines de la plupart des Guadeloupéens, c’est souvent car les maitres ont violé leurs esclaves-objets sexuels… Pourquoi voulez-vous que ces enfants considèrent leur partie « esclavagiste » sans leur expliquer d’où elle vient?

    Quand à dire à Léna Blou que sa danse n’est pas gracieuse… eST-ce que seules les danses de blancs peuvent être gracieuses? Car la définition « expression corporelle harmonieuse, empreinte de charme et de douceur. » correspond bien au gwo ka!

  24. Il y a une autre ethnie en Guadeloupe, celle des indiens, peau lisse cheveux fins, taille inférieure aux Africains …mais ces indiens; eux, ont l’esprit d’entreprise et détiennent souvent les postes de service ( tourisme, location auto, ….)
    voici brievement leur histoire ….

    1854-2004:
    La saga des français d’origine indienne des DOM
    Cent-cinquantenaire de l’arrivée des premiers
    Indiens à la Guadeloupe sur le navire ‘Aurélie’…

    C’EST APRÈS l’abolition de l’esclavage en 1848, que plus de 40.000 travailleurs provenant de l’Inde (42.326 exactement) furent introduits en Guadeloupe par les Européens.

    Durement traités dans les plantations de canne à sucre, plus de 10.000 d’entre eux périrent à la suite de terribles châtiments corporels.

    Certains préférèrent le suicide aux sévices qui leur étaient infligés. Quoique nés en Guadeloupe, leurs descendants n’échappèrent pas à la règle.

    De plus, venus de l’Inde, ils étaient considérés comme citoyens britanniques, et donc étrangers………..

  25. Parmi les esclaves, il y avait des blancs, des esclaves blancs aussi. Donc ce n’ est pas tout le monde qui a du sang de colon!
    Est-ce la une autre forme de racisme?
    Beaucoup d’ esclavagistes (qui se disaient aristocrates) n’ avaient aussi aucune envie de se metisser.

    Concernant les Indiens, ils ont eux aussi éte sélectionnés pour venir aux Antilles, il s’ agit principalement de l’ ethnie tamoul de la region malabar (de peau très foncée) et des indiens de peau plus clairs de la region de Pondicherry et de Calcutta. Pareil, les indiens à la peau claire ont bénéficié de postes à responsabilité dans un système qui est toutefois resté esclavagiste.Les indiens ont du changer de noms et de religion: nom chrétien et religion chrétienne. Aucun n’ était musulman.

  26. Les arabes ont commencé la traite des esclaves en Europe de l’ Est (pays slaves), puis au fur et à mesure de leur expansion géographique, ils ont converti des pays africains qui ont livré des tribus (parfois villages entiers) aux Arabes qui les ont ensuite revendus aux chrétiens d’ Europe pour le commerce triangulaire. Les esclaves blancs se sont émancipé avant les esclaves noirs, se sont intégrés dans la société francaise et ont contribué à la révolution francaise et à l’ abolition de l’ esclavage.
    L, esclavage était rationnel et politique, les groupes ethniques ou tribus ont été selectionnées, il ne s’ agit pas de razzias au hasard.
    L’ esclavage n’ est pas un sujet réservé uniquement à quelques tribus noires, malheureusement, c’ est un sujet universel.
    Aux caraibes, il y a eu des esclaves blancs, certains d’ entre eux provenant au Brésil, Surinam, Guyane, etc.

  27. Je n’ai pas encore vu le documentaire (au moment où je tape ce texte car temps de chargement un peu long)

    Bon juste pour dire, ne jugez pas une attitude ou un comportement sur un ou meme plusieurs documentaires !!!
    Il faut venir s’imprégner de la Guadeloupe : sa culture, son histoire, sa langue, sa musique, sa littérature… Je précise que celà ne peut se faire pendant des vacances !!! Moment où l’on vient se détendre, et fuir un quotidien trop pesant…

    J’insiste sur le côté « histoire et culture »…A croire que la FRANCE ne retient que l’ESCLAVAGE !!! Attention, les torts sont partagés…
    Cependant, bcp d’autres faits se sont produits depuis…1910, 14 février 1952, 28 mai 1967 (et j’en passe) !!! Pour l’essentiel, ces dates représentent des combats de salariés réprimés dans le sang par les forces de l’ordre de l’Etat Français…

    Pour conclure, avant de juger un problème, il faut auparavant en comprendre les CAUSES !!!

    Signé un guadeloupéen qui aime sa Guadeloupe !!!

    PS : et svp, arrêtez les propos réducteurs du genre « on se la coule douce » MERCI D’AVANCE !!! Parce qu’on voit que vous ne savez pas de quoi vous parlez !!!

  28. @Sabine : et ces esclaves blancs des Antilles, etaient ils soumis aux regles du code noir ?

  29. Tiens, j’ ai trouve quelque chose sur les « esclaves blancs » des Caraibes. Les engages ; des aspirants colons qui payaient leur voyage en travaillant pendant trois ans pour un maitre.

    Document ds la signature :

  30. Les esclaves ´´blancs´´ , tout comme les indiens ´blancs´ d´ailleurs etaient chargés de superviser les ´non blancs´´. Ils etaient esclaves, mais avec certains privilèges liés à leur couleur de peau plus claire (c´etait sous un système esclavagiste).
    Aussi, si beaucoup d´esclaves ´moins noirs´ont été envoyés en Martinique, travailler dans les bureaux, c´est aussi parce qu´ils ne pouvaient pas travailler en plein soleil et sous les memes conditions que les autres esclaves à la peau plus foncée, qui se sont beaucoup mieux adaptés aux conditions climatiques naturelles que les autres qui mourraient plus vite si on les faisait travailler dehors, en plein soleil, etc.

  31. des esclaves blancs ont aussi travaillé en tant qu´esclave dans les plantations, certes en minorite, et pas tous avaient des privileges par rapport aux autres esclaves. Quant aux Indiens, ce sont en majorite des indiens noirs malabar (d´origine tamoul) qui sont venus travailler dans des conditions déplorables aussi. La aussi , tres peu d´indiens ont eu droit a des privileges. la plupart ont travillé les terres et ont aussi ete obliges de changer leur nom et de religion.

  32. si cela vous intéresse, je peux vous recommender un livre qui raconte l´histoire d´un esclave blanc aux yeux bleus en Europe:
    ´l´esclave´ de Isaac Bash Ebis Singer

  33. Admettons que ce soit intéressant cette histoire d’esclave blanc, ou d’engagés, mais ça n’a pas laissé les mêmes traces dans les têtes, dans la culture, loin s’en faut.

  34. Mais ces esclaves Blancs, Tamouls, Chinois… etaient bien des volontaires qui avaient signes un contrat d’ engagement, non ?
    Ils en ont certes autant baves que leurs collèges issues de la traite negriere, mais ce sont bien ces derniers qui, outre d’ etre majoritairement a l’ origine des populations actuelles de ces iles, en ont produit la culture. Une culture encore hantee par la traite negriere et la servitude sous le joug des colons esclavagistes blancs.

  35. Non, il y a eu des esclaves blancs aussi bien avant la période d´engagement. Et ces esclaves ne faisaient pas partie de la caste colon, mais bien de la caste esclave (avec quelques privileges certes, mais toujours esclave).
    Pourquoi pas une analyse ADN sur les ossements du cimetière des esclaves?

    Aujourd´hui les descendants de la caste colon, tous comme ceux de la caste esclave et ceux de la caste engagés et les nouveaux arrivants formonsla diversite de la Guadeloupe. Nous aimons tous notre Guadeloupe a notre facon et nous la protègeons à notre facon aussi.

  36. Encore une fois très intéressant mais c’est idéologiquement trop faible pour le trauma de la population noire. Au mieux ça passe inaperçu (comme dans le film) au pire ce peut être considéré comme un argument du pouvoir moustachu (et blanc, voir à peine à propos en signature un communiqué des forces anti-moustachus).

  37. Excellent documentaire que je n’avais pas pu voir sur France 4..
    Merci à JPL et à l’équipe !
    Intéressant les infos sur les esclaves blancs, mais je suis de l’avis d’ Aslan là dessus…c’est un autre aspect qui n’est pas essentiel pour la Guadeloupe…sauf pour comprendre que la soumission, la maltraitance peut être universelle.

    J’ apprécie pour ça la pédagogie qui consiste à ne pas définir l’esclavage uniquement sur des questions de couleur ou d’ éthnie. L’exploitation de l’homme par l’homme est la première forme d’esclavage, même si comme dit M. le Préfet, la loi de la république est sensée s’appliquer partout…On a des exemples parlants ici aussi en métropole …!!!
    Sauf que l’Histoire de cette île ( comme d’autres) exacerbe le problème social qui devient « visible » en prenant la couleur de peau comme évidence. Et masque le fait que les plus pauvres ( noirs, métis ou blancs) n’ont pas accès à la culture, à l’éducation et aux postes de responsabilité ..comme dans tous les pays d’économie dite « libérale ».
    C’est pourquoi la Guadeloupe ( et les anciennes colonies en général) sont catalyseurs d’un ensemble de facteurs de discrimination.
    Enfin…espérons une prise de conscience des exploiteurs et des politiques qui les cautionnent !!!

  38. Excellent sujet, mon point de vue sur la question a beaucoup changé après avoir vu ce reportage; effectivement il faut qu’il y ait une prise de conscience générale, et des deux cotés; Les descendants de colons se doivent de connaitre cette histoire (ainsi que les Antillais). Les Antillais ne doivent pas refoulés cette histoire mais plutôt la surpassé. il faut s’attaquer à l’éducation aux Antilles. je crois que j’ai beaucoup appris sur ce reportage que quand j’étais à l’école en Guadeloupe sur l’esclavage.

  39. Qui sont les Guadloupéens et les Martiniquais ? Des descendants a différents degrés selon le mélange d’Africains, d’Indiens, d’Amérindiens, d’Européens et d’Asiatique parfois.
    Nous sommes une population mélangée, et il faudra bien accepter de vivre avec notre histoire, à la fois Africaine, Européenne etc…
    Ces iles restent des colonies « partielles »…il est vrai que l’économie et les richesses sont inégalements réparties, et que les « békés » ont le monopole économique par hérédité, peut ont vraiment leur en vouloir de ne pas céder leur patrimoine, aussi injuste soit il…?
    Guadeloupe, Martinique, terres d’injustice…voila ou conduit une société basée sur le pire…problèmes d’identités, problèmes économiques…et c’est loin d’être terminé.

  40. « On ne peut pas leur en vouloir d’avoir un patrimoine »..
    Certes ! Mais on peut leur en vouloir un peu de continuer à mépriser ceux qui n’en ont pas ?

  41. Chez Nous aussi, en métropole, il ya des riches et des pauvres !!! des grosses fortunes et des SDF , des gros et des maigres, des petits et des grands, des noirs et des blancs ….mais si vous revez d’un monde à plat, chassez les békés, prenez votre indépendance et essayez le communisme dans vos iles …. « y en a qui ont essayé !!!! » à bientôt peut etre !
    NB: mais au fait ? les Antilles ne vous appartiennent pas puisque vous y avez été amenés et sans votre consentement de plus … par contre les blancs y étaient avant vous !!!!!!! NON ???

  42. Très fin ! Dans cette logique on place ces îles sous la suzeraineté des indiens caraïbes survivants. Et avec ce niveau de réflexion on crèverait encore sous le fouet ou le joug.

  43. Bravo Maryté…. chapeau. Tant de bassesse d’esprit existe encore. je m’incline. Au passage, nous ne sommes pas responsables ni vous, ni moi de ce que nos ancêtres ont commis. Nous essayons juste de nous construire et malgré tout, deux siècles pour forger une identité, c’est peu et je comprends que ces pays souffrent.
    C’est normal de s’insurger contre les injustices non ?
    Pendant que vous y etes, vous ne voulez pas demander a la france de rendre l’argent qu’ils ont pris a l’afrique bien après l’esclavage, ainsi qu’a Haiti, et a rembourser l’argent qu’ils ont gagnés grace a la traite négrière? évoluez un peu…dans cet esprit, la dette déja énorme de NOTRE PAYS, (la france), prendrait des formes que vous ne pourriez meme pas imaginer…

  44. « On ne peut pas leur en vouloir d’avoir un patrimoine » ben si, pourquoi?

    Et s’il s’est bâtit sur l’esclavagisme et le colonialisme en plus, tu m’étonnes que si.

  45. MOI mes ancetres ont eu des titres de l’emprunt russe alors !!! et certains sont morts pour rien contre l’allemagne et l’algérie alors au niveau des dettes je sais de quoi je parle !!! vous etes sous perfusion économique et ne voulez pas vous prendre en charge !!! alors la victimisation c’est facile !
    Je connais les Antilles, les femmes y travaillent plus que les hommes, et les vieux plus que les jeunes ………………………..

  46. Je connais tellement les Antilles que je suis originaire de la bas…tu es pleine de stupides clichés ! C’est nimportequoi que les femmes travaillent plus que les hommes ! Il y a des individus intelligents qui bossent et qui essaient de s’en sortir et il y a des parasytes, comme partout qui profitent du système !
    Mon grand père est mort dans la guerre 39 45 et j’ai un grand oncle qui a laissé sa vie en 1916 pendant la guerre 14 18. Tu veux parler d’ancêtre ? Renseigne toi un peu avant de penser qu’on est sous perfusion économique ! Qu’on pompe l’argent de la métropole ! grace a nous la France est une des premières puissances territoriales maritimes, et si tu t’étais renseignée un peu pendant la grève tu aurais su que grave aux taxes qu’ils mettent sur le pétrole, sur les aliments etc,etc, qui sont de loin plus élevées qu’elles ne devraient, et grace aux alliances qu’ils ont avec certains békés, nous leur apportons plus d’argent que tu ne peux le deviner, mais ça ils ne le diront jamais ! Car justement, ils veulent faire croire, qu’on est des parasytes embarassant et je vois avec déplaisir que certains tombent dans le panneau !
    Ce sera mon dernier message. open your mind ;)

  47. Nicolas Anelka pur produit importé de la Martique sera explusé de l’équipe des bleus ( j’ai pas dit « équipe de France » )

  48. Allez les trolls, on arrête d’embêter les vrais gens et on monte dans la bétaillère à remonter le temps. Direction les années 50, l’herbe y était plus verte pour les ruminants.

  49. Aslan !! si ceux qui ne sont pas de ton avis sont des trolls !! à quoi sert ce blog dit  » télélibre  » si nous sommes des trolls, toi tu es un sectaire fachiste à pensée unique …. la seule ouverture d’esprit est anale chez toi !!!!

  50. bonjours je voudrais savoir le nom du morceau au tout début du reportage?

    et bravo pour le reportage

  51. Marité est de la fabuleuse race, et j’insiste sur le mot race des RACISTES et autres noms d’oiseaux que je n’emploirai pas… alors suivre son avis s’apparente a de la bêtise…ou aux trolls en effet :)

  52. le Martiquais Anelka est partiniquer à Londres !!! footez moi ça dehors !! keep out petit mec ! va apprendre le « God save my money « 

  53. Vous ne voulez pas que vos îles paradisiaques soient envahies par les touristes et gérées par les békés mais vous vous installez en métropole et occupez des places de fonctionnaires pléthoriques ……..comprenez que les echanges se fassent dans les 2 sens

  54. MAIS MON DIEU c’est QUOI CETTE MENTALITE ?
    mais réveillez vous !
    La Martinique, La Guadeloupe, la Réunion, c’est la France, mais la France d’outre mer ! c’est quoi cette distinction ????
    Un peu de justice n’a jamais fait de mal a personne, ils ont raison les pauvres. Dans le continent nous sommes tjr en grève nous aussi quand nous voyons des injustices, ce reportage révèle les racistes que nous sommes ! J’ai honte ‘d’être blanche et de vous voir parler ainsi ! quel dégout ! C’est la justice qui doit animer la FRANCE, et non la couleur !
    Je connais ces îles, arrêtez donc ces stupides préjugés.. ils ne manqueraient plus qu’on les écrasent et qu’ils se taisent en plus !!!!

  55. Atrapça, il ne faut pas porter de jugement sans savoir….

    Par l’intermédiaire du BUMIDOM dans les années 60, la France que tu réduis à l’héxagone a entrepris de faire venir des Guadeloupéens, Martiniquais, Réunionnais pour compenser le manque de mains d’oeuvre. La fonction publique en période de plein emploi n’attire pas beaucoup –

    Thérèse

  56. le Bumidom a surtout servi à décompenser la surpopulation des Antilles et Réunion dans les années 60, la contraception a cette époque était encore au stade expérimentale …pour cette main d’oeuvre il a fallu l’européaniser et surtout lui apprendre à lire écrire et compter …

  57. mdr cassidy, lire écrire compter.mais j’aurais tout lu je crois…
    S’habiller de vêtements en toiles et plus avec des feuilles de coco pendant qu’on y est ?
    Ma grand mere est né en 1922, est détentrice du bac pourtant…étrange.

  58. le bac d’eau chaude ou le bac d’eau froide ??? forcémént elle l’a passé pendant l’occupation ….. pendant que nous en France métro on crevait de faim !!!!

  59. AHAHAHAHAH!

    Mais elle est trop bonne cette blague je ne m’en souvenais plus depuis 40 ans que je mange plus de carambar !
    Grace à toi et cassidy effectivement on note une nette supériorité intellectuelle doublée d’une grande culture chez les mètropoles.
    AHAHAHAHAH! bac d’eau froide trop drôle

  60. C’est commode comme diversion, mais si tu en avais dans le buffet tu passerais à table et sortirais du placard. Tu fais la boudeuse sur mon clic-clac, tu voudrais que je te tringle à Azay-le-rideau et pas dans la penderie d’un studio? Méchante, tu ne m’aimes pas. Fais tes malles et va retrouver ton secrétaire.

  61. Bon reportage …

    Encore des gens qui se renseigne peu parmis les commentaires … ceux qui parlent des aides versé au département … A titre de rappel ces département coutent moins cher et rapporte plus … rien que dans la partie financière …cf le trésorier-payeur général (TPG) déclaration faite dans les années 80 déjà, sur france-inter … et bien d’autres sources sur le site que j’ai mis en lien … avant d’ouvrir la bouche Humains tu te dois de réfléchir …

    Mais là une polémique d’une gravité extrême commence à se manifester … le poison chlordécone … pas un pesticide comme ils laissent pensés mais bel et bien un poison car référencé ainsi au niveau international …. EMPOISONNEMENT d’un peuple … records mondial des cancers … merci dois t’on dire encore ? ou il faut oublier encore ? …

    +

  62. Bonjour,

    Votre reportage soulève effectivement de gros problèmes en Guadeloupe. Il aurait été bien d’interroger les futurs têtes pensantes de la Guadeloupe et de connaître leurs points de vue sur cette situation ( par exemple des étudiants). Je suis de diverses origines et mes amis aussi et pourtant entre nous on parle ouvertement de ces problèmes et bizarrement au lieu de nos diviser nous sommes beaucoup plus fort et soudé. Ceci n’est pas une utopie je vous promet.
    j’avoue qu’il faudrait changer les mentalités et tout se fait d’abord par l’éducation des parents. Juste un exemple simple: ma mère étant beaucoup plus clair de peau que moi arrive à me faire des réflexions sur ma couleur de peau. Et j’ai l’impression que se sont toutes ces petites remarques entre nous qui paraissent anodines et presque normales mais qui au final crée chez nous un blocage qui nous empêche de voir plus loin que notre nez, crée des hiérarchies de couleurs.
    L’esclavage fut une période bien triste pour nos ancêtres et je crains fort qu’ils ne veulent pas que l’on pleure tous les jours cette grande tragédie mais plutôt qu’on relève la tête qu’on avance en homme libre. Il faut déjà faire le deuil de cela pour pouvoir dénoncer la  » pwofitasyon ».

    Deuxièmement tout le monde est bien content de venir en Guadeloupe faire ses vacances, comme c’est beau la Guadeloupe, houla les jolies plages on a l’impression que personne n’y habite et c’est seulement quand on dénonce un problème que l’on devient le vilain petit canard. Et ce qui est dommage pour nous c’est que pendant la grève de l’année dernière les médias Français de France je précise n’ont interroger que des petits délinquants, des gens qui ne savaient pas parler bien le français ou encore des gens qui avaient peurs pour leurs vies. Comment voulez vous que l’on soit perçu par le monde extérieur? Comment pouvez vous faire comprendre à quelqu’un de l’extérieur les vraies raisons de cette grève ?

    Troisièmement quand je vois le nombre de grèves dans le petit département de Clermont-Ferrand ça me fait peur, entre la pseudo guerre en Corse, ne parlons même pas des émeutes dans le 93 ( voiture , poubelle incendié etc…) , le manque de courtoisie et de respects sur Paris et j’en passe la petite grand-mère qui vient faire ses vacances en Guadeloupe devrait plutôt se soucier de ce qui se passe chez elle et son lot de problèmes .

    Une étudiante qui à tant à dire …

  63. Le chlordécone, produit phytosanitaire donc chimique, a été utilisée comme pesticide dans les plantations de bananes en Guadeloupe et en Martinique entre 1973 et 1993. Or, en Métropole, c’est à dire en France Hexagonale, ce produit avait déjà été interdit dans les années 1990. Les Etats-Unis d’ailleurs l’avait complètement retiré sur leur territoire en 1976.

    Alors que depuis des années, le Gouvernement veut faire taire les plaignants pour protéger les génocidaires (ceux qui ont autorisé l’utilisation de ce poison) aux Antilles, une étude, publiée lundi 21 juin en Guadeloupe dans le Journal of Clinical Oncology, confirme que le chlordécone est un perturbateur endocrinien. Un cancer sur deux dépistés aux Antilles, vient de ce produit malfaisant. Il est responsable d’un accroissement significatif du risque de cancer de la prostate.

    Au-delà même de ce scandale du Chlordecone, ce pesticide très toxique (on ne le dira jamais assez) à très forte rémanence qui empoisonne le sol des Antilles ( Martinique et Guadeloupe), la mort à petit feu de ce peuple se poursuit. Ce génocide continue, sans que personne ne lève le petit doigt. Sans que personne ne dise non.

    Voici par exemple une vidéo de 2007. Le conditionnel était utilisé et, le professeur Dominique Belpomme avait été victime d’un lynchage sans précédent. Il était accusé d’être un imposteur et un businessman. Marianne notamment, que j’aime pourtant et avec qui je collabore avait fait un article hallucinant pour le détruire. Dans l’article «Révélations sur le business de la peur» paru dans le dossier sur «les imposteurs» de Marianne (n° 546), Jean-Claude Jaillette rapporte des propos qu’aurait tenus le Dr Multigner et prétend que l’objectif du rapport sur la pollution par les pesticides en Martinique est d’«affoler pour vendre des prestations».

    Le professeur Belpomme avait eu l’outrecuidance de parler d’un scandale plus important que le sang contaminé et demandé qu’on lui octroie un crédit pour réaliser une étude. Aujourd’hui, les enfants naissent avec des malformations. Bref, c’est très grave et, les empoisonneurs, eux, sont libres. Oui, silence, on empoisonne, on tue. Le génocide se poursuit…

  64. Quel art journalistique, cela fait longtemps que je n’avais pas vu un travail aussi bien fait. C’est rafraîchissant pour moi future journaliste d’autant plus que c’est une question concernant mon île. Oui nous avons des choses a régler, et nous sommes presque un cas psychiatrique, à tel point notre blocage est fort. J’aime que vous ayiez fait parler toutes les branches de notre société. Votre travail est magistral et très émouvant pour moi. j’espère fournir un jour un travail d’aussi bonne qualité ne serais-ce qu’au niveau de l’angle. On part de ce que tout le monde pense, avec cette touriste qui n’a probablement jamais quitté la place, et la pensée s’élève jusqu’à la fin du documentaire. Bravo !

  65. Merci pour ce documentaire!
    C’est là où je me rends compte que la france vit encore dans le passé, celui de l’empire colonial, celui du vainqueur et de la grandeur.
    Si l’antillais se sent toujours esclave ou esclavagiste dans sa tête, le documentaire montre aussi que le français lambda ne s’est toujours pas décolonisée lui aussi dans sa tête.
    Eh bien oui, les français ont des origines diverses et ça, apparemment, ce n’est pas encore assimilé au pays des droits de l’homme et du citoyen.
    Pourquoi insister à montrer à un enfant noir, qu’il y a plus de 15 siècles de ça, il y avait des esclaves blancs (des gaulois peut-être?)?
    Pourquoi liberté-égalité-fraternité ça ne veut plus rien dire dans ces îles et ces banlieues ghettorisées par l’état et les « pouvoirs » publics?
    L’insistance sur l’enseignement de cette partie (peu glorieuse) de l’histoire de cette france plurielle serait un bon début, je pense… Mais à quand un livre d’histoire sincère sur le sujet?

  66. les livres d’Histoire sont sinceres !!! c’est toi qui voudrait une autre vérité, celle que ta grand mere te raconte , mais qui est tres approximative et aussi bien arrangée à la sauce chien !!!

  67. Prenez votre indépendance et montrez nous ce que vous savez faire …..mais pas comme Anelka ou Henry et les autres ……….et nous cassez plus les burnes avec l’histoire !!! c’est du passé !!! et les responsables de 2 cotés sont morts …. vous zavez pas connu les guerres du moyen age alors basta !!! C’est une chance incommensurable d’être Français aujourd hui !!! souvenez vous en !!

  68. 1-Colonisation des Antilles-importation d’esclaves d’Afrique (financement de grands projets Français grâce au commerce du Sucre-Versailles etc…)2-Révolution Française(DDHC-Abolition de l’esclavage-Massacres de colons en Guadeloupe-Alliances des colons martiniquais avec l’ennemi Britannique)3-Rétablissement esclavage pour raisons économiques 4-Nouvelle abolition-indemnisation des Maîtres d’habitations 5-Révolution Industrielle: Subventions aux anciens maîtres d’habitation pour moderniser leurs usines au détriment de la caste mulâtre qui les concurrençait 6-Départementalisation-Défiscalisation et Aides aux investisseurs de métropole-Subventions Européennes aux Grands propriétaires Agricoles(descendants des colons)7-Situations de monopoles et ententes illicites dans tous les secteurs économiques (faillite du crédit Martiniquais (prêts entre cousins),inflation (produits locaux aussi chers que ceux importés)…)8-vous connaissez la suite…
    ce serait resté une belle ile sauvage et non polluée… ;-)

  69. Les Antillais d’un coté les Africains de l’autre. Un Appel à l’Unité lancé, mais vite oublié….
    La Question de différences identitaires est au cœur du débat ! Un Antillais n’est pas Africain et vice versa…
    Les 2 communautés Réagissent dans ce reportage Vidéo , sur les différences entre la communauté noire Africaine et la communauté noire Antillaise.
    On assiste là à une flopée d’arguments visant à dissoudre le plus possible les liens entre nos 2 communautés, pourtant si proche, mais parfois trop différentes.
    Malgré un passé historique lié pour certains, l’écart reste bel et bien présent dans les mentalités.
    Cependant, de nombreux mouvements, visant à n faire prendre conscience que l’Union fait la force, ne cesse de sensibiliser les populations à l’importance d’une Unité Noire ! !
    Voici le reportage « Africains vs Antillais » à découvrir d’urgence !
    http://bworldconnection.com/video.html?idA=255&rub=Vid

  70. Je salut cette initiative, c’est un début.
    Pour rester constructif, je voudrais tout de meme vous indiquer une erreur (je l’espere).
    Il s’agit du commentateur affirmant qu’un esclave (dont le crane a été découvert) avait été vendu par sa tribu en Afrique.
    L’idéologie destructive et raciste encore d’actualité de nos jour attribut la capture et la vente des captifs africains à leurs propres pairs..Les africains seraient capturés et vendus par des africains. ( Peut on dire que les juifs aient été capturés et éliminé par les françait?). La notion de collabo. est égallement valable et véridique dans le contexte du commerce d’Africains.

  71. Merci pour cette contribution qui permet à chacun de s’interroger sur l’origine de ses propres attitudes et préjugés sociaux générant ou pas des tensions.
    L’intervention de M.L. Penchard n’est pas sans intérêt contrairement à celle du préfet qui ne semble pas avoir le même recul que son prédécesseur. D’ailleurs l’avis de ce dernier n’aurait probablement pas été inutile.
    Documentaire à conseiller vivement à ceux qui restent enfermés dans leurs préjugés et idées simplistes.

  72. Chlordécone aux Antilles : les intérêts économiques en question
    Dans un rapport publié le 25 août -La saga du chlordécone aux Antilles françaises-, le sociologue Pierre-Benoît Joly (INRA) retrace l’histoire de ce pesticide toxique, interdit aux Etats-Unis dès 1977 mais autorisé jusqu’en 1993 aux Antilles. Une seconde étude de l’Anses -L’autorisation du chlordécone en France 1968-1981- met en lumière la manière dont les intérêts économiques ont éclipsé les questions sanitaires.
    Entre 1973 et 1993, le chlordécone, un insecticide organochloré puissant, est abondamment utilisé dans les Antilles, sous le nom de Képone puis Curlone. Ce produit permet de débarrasser les bananiers de leur plus grand prédateur, le charançon noir. Soupçonné dès 1975 d’être toxique, il s’avèrera ensuite être cancérogène pour les rongeurs et dangereux sur un plan sanitaire et environnemental. Interdit à la vente en France en 1990, il continuera cependant d’être utilisé aux Antilles plusieurs années après.

    Pour Matthieu Fintz, auteur de l’étude « L’autorisation du chlordécone en France » pour l’Anses*, parue le 25 août dernier, c’est essentiellement « l’influence des intérêts économiques » qui permet d’expliquer l’interdiction très tardive de ce pesticide en France. « Face à la défense de l’industrie bananière française, on peut faire l’hypothèse que l’impact de l’utilisation de produits phytosanitaires sur l’environnement et la santé ait été secondaire dans les préoccupations des autorités politiques », écrit ce sociologue. En effet, sur les terres antillaises, la banane s’inscrit dans une logique économique : une monoculture de rente, contrôlée par de grands planteurs et orientée vers le marché métropolitain. Pierre-Benoît Joly, directeur de recherche à l’INRA et auteur d’un second rapport intitulé « La saga du chlordécone aux Antilles françaises »*, explique qu’ « aujourd’hui, l’économie antillaise est très dépendante du secteur bananier: il représente 42% de la production agricole totale de la Martinique et 27% de celle de la Guadeloupe ; en Martinique, ce secteur occupe 15 % de la population active. » Le système de production, basé sur la monoculture, et le poids économique de la banane constituent les deux éléments qui expliquent l’utilisation intensive de pesticides. « C’est la trame de fond sur laquelle se déroule la saga du chlordécone », souligne Pierre-Benoît Joly.

    Interdit aux Etats-Unis dès 1977

    Pourtant, dès juillet 1975 aux Etats-Unis, plusieurs employés de l’usine de Life Science –l’entreprise qui produit le chlordécone pour le compte d’Allied Chemical- sont victimes de troubles neurologiques (tremblements, nervosité, irritabilité). Sur 113 employés examinés, 62 s’avèrent être contaminés par le Kepone, produit dérivé du chlordécone. L’usine est fermée. L’Environmental Protection Agency (EPA) interdira la production, la vente et l’utilisation du Kepone en avril 1977. L’Agence considère en effet que le Kepone « fait courir des risques pour la santé humaine et pour l’environnement qu’il n’est pas raisonnable d’accepter ».
    Sa toxicité sera largement commentée : de 1976 à 1980, on recense 131 articles mentionnant le chlordécone parus dans des journaux scientifiques spécialisés ou généralistes. Le cas du Kepone devient l’une des affaires environnementales les plus importantes et les plus médiatisées de la fin des années 1970. Mais pas en France : « on peut s’étonner que les responsables économiques et administratifs qui gèrent cette question en France n’aient pas été informés non seulement de cet incident, mais aussi de tout ce que l’on apprend sur cette molécule à cette occasion », commente Pierre-Benoît Joly.

    De fait, la France fera un choix inverse. En 1979 et en 1980, deux cyclones vont augmenter fortement la présence des parasites dans les plantations antillaises… et renforcer l’utilisation du chlordécone, avec l’approbation des pouvoirs publics. Un autre dérivé du chlordécone, le Curlone, sera même autorisé en 1981, pour des « raisons énigmatiques » dit le sociologue, qui donne cependant une explication : l’influence des intérêts économiques dans la commission chargée d’homologuer ce produit. Les représentants du lobby agricoles, plus nombreux que les toxicologues et les défenseurs de la santé publique, obtiennent sans difficulté la mise sur le marché du Curlone. Et ce alors que les alternatives existaient. En 1980, « elles étaient considérées comme moins efficaces. Mais cela ne semble pas être le cas en 1990 : un rapport parlementaire de 2005 mentionne que les agriculteurs avaient alors à leur disposition plusieurs substances », souligne Pierre-Benoît Joly. Une situation qu’il explique également par l’attitude du ministère de l’agriculture, qui « exerce un monopole de compétences qu’il ne partage ni avec l’environnement ni avec la santé » et « se trouve en situation de juge et partie ».

    « Une figure classique des crises sanitaires et environnementales »

    Il faudra attendre 1993 pour que le chlordécone ne soit plus utilisé, et 1999 pour que des travaux scientifiques soient lancés sur ses impacts sanitaires et environnementaux. « C’est une figure classique des crises sanitaires et environnementales : lorsque les problèmes apparaissent au grand jour, le travail d’investigation montre que les informations dont bénéficiaient les acteurs en charge du dossier auraient pu (ou du) conduire à des décisions plus précoces. En général, on se souvient aussi qu’à différentes reprises, certains acteurs ont donné l’alerte, mais qu’ils n’ont pas été entendus », analyse le rapport. En matière d’alerte, il faudra en effet attendre 2007 et le fameux rapport du docteur Belpomme qui dénonce « le scandale du chlordécone » -un « désastre économique et sanitaire pour les futures générations antillaises » – et affirme que les cas de cancers aux Antilles, plus nombreux qu’en métropole, sont en partie dus à la pollution des sols et des eaux par de nombreux pesticides. L’alerte sera largement relayée -le Pr Belpomme compare le dossier à celui du sang contaminé, évoquant un « empoisonnement »- et conduira Michel Barnier, alors ministre de l’agriculture, a admettre que « la situation est très grave ».

    Le cancérologue cependant, reviendra par la suite sur ses affirmations, reconnaissant que le lien entre ces substances et les cancers n’était pas avéré. Mais « malgré ses faiblesses, et les critiques -le plus souvent justifiées- qui lui sont portées, le rapport Belpomme a un effet déterminant » dans la mise à l’agenda du Plan chlordécone pour la période 2008-2010.

    Enfin, en 2008, plus d’un an après le passage de l’ouragan Dean qui a détruit la quasi-totalité des plantations de bananes des Antilles, Michel Barnier a présenté un plan de redressement de la filière. Un protocole d’accord pour un « Plan banane durable » a été signé avec la filière pour la période 2008-2013 (voir article lié). En partenariat avec la Guadeloupe et la Martinique, l’Union des groupements des producteurs de banane (UGPBAN) et le Centre de coopération internationale pour la recherche agronomique pour le développement (CIRAD), le projet prévoit de réorienter 100 millions d’euros de crédits pour « encourager les producteurs de banane à utiliser moins de produits phytosanitaires et privilégier les techniques alternatives de protection des cultures ». La destruction des cultures a en effet été l’occasion de soulager les parcelles polluées depuis des dizaines d’années par des pesticides persistants, le chlordécone en tête de liste.

    * »La saga du chlordécone aux Antilles françaises » : reconstruction chronologique 1968-2008 » de Pierre-Benoît Joly

    * Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, ex Afsset

  73. Ravie de ce reportage!!!!Enfin un vrai documentaire sur la Guadeloupe qui devrait etre diffusée sur toutes les chaines TV!!!
    L’histoire de la Guadeloupe devrait etre enseignée dans TOUS les etablisssemnts scolaires de la Guadeloupe, des Antilles et de l’Héxagone car les Antilles etant des dpartement français , leur histoire est aussi l’histoire de France.
    Les guadeloupéens font de très bonnes choses et ont de très bonnes idées INTELLIGENTES et SAGES à nous aussi « blancs » et descendants des colons de nous associer à leurs démarches. ENSEMBLE pour une réconciliation!!!!

  74. Joli reportage, bonne analyse de la situation. A quand un pareil reportage sur l’île comorienne de Mayotte ? Je propose comme slogan :  » Mayotte, décolonisation inachevée ? « .

  75. Super doc!
    Une belle vision et une belle remise en question pour nous tous.
    Mais perso, je la trouve très gracieuse cette danseuse et même très sensuelle…
    ;-)

    Bravo et merci!!

  76. Je pense que la France est loin d’être en position de donner des leçons a qui que ce soit !!

  77. Très joli reportage, bonne analyse de la situation. A quand un pareil reportage sur l’île comorienne de Mayotte ? Je propose comme slogan : « Mayotte, décolonisation inachevée ? »

  78. Je suis très connecté aux voyages c’est vraiment beau là bas et j’adore pouvoir voir des photos et vidéos directement chez moi ! c’est vraiment un cadeau ce doc, en plus en HD sur mon écran ! je l’ai enregistrer. Merci

  79. Très joli reportage, bonne analyse de la situation. A quand un pareil reportage sur l’île comorienne de Mayotte ? Je propose comme slogan : « Mayotte, décolonisation inachevée ? »