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NICOLAS SARKOZY, LA VIE ET LA MORT

Publié le | par

C’était dimanche 11 février 2007 à la Mutualité à Paris. En fin de discours tenu devant ses comités de soutien, Nicolas Sarkozy a parlé de la vie et de la mort. Puis il a évoqué une éventuelle légalisation de l’euthanasie. « Les principes je les respecte, les convictions je les respecte. Mais je me dis quand même, au fond de moi, il y a des limites à la souffrance qu’on impose à un être humain », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : »on ne peut pas rester les bras ballants devant la souffrance d’un de nos compatriotes qui appelle à ce que ça se termine, tout simplement parce qu’il n’en peut plus ». Une bonne occasion pour que vous puissiez échanger là-dessus sur latelelibre.fr.

Ci-dessous vous trouverez des informations sur ce sujet recueillis auprès des différents partis sur ce sujet par Gregory Kapustin
Selon l’INED (Institut National d’études Démographiques), la question se doit, une fois de plus, d’être posée véritablement en France : « une loi votée en avril 2005 et mise en application en février 2006 autorise les médecins à renoncer à tout traitement médical inutile ou à intensifier le traitement de la douleur, même si cela a pour effet non intentionnel de hâter la mort. […] Si l’on veut à l’avenir faire progresser la qualité des soins de fin de vie et la façon dont ils sont mis en oeuvre, il importe de disposer de données pour asseoir ce difficile processus sur des bases solides. Espérons que ce type d’étude pourra être étendu […] en France où une nouvelle loi est entrée en application en février 2006 sans qu’on ne connaisse vraiment la réalité des pratiques ».
– FN : « refuser toute légalisation de l’euthanasie » : Alors que certains s’emploient à banaliser l’euthanasie, il est nécessaire de rappeler que nous considérons que le devoir du médecin est d’accompagner le malade qu’il sait condamné vers sa fin avec respect et humanité, sachant que la vie humaine a un terme naturel. Il ne précipitera en rien le décès du patient, mais en vertu de son devoir de tenter de guérir et de soulager la souffrance, sans attenter à la vie, le médecin prodiguera, dans le cadre de soins palliatifs ou non, les apaisements médicaux que nécessite l’état du patient.

– PS : saisir le Parlement : « cette loi aura pour objet de permettre aux médecins, dans les conditions strictes du respect de la volonté de leur patient, d’apporter une aide active aux personnes en phase terminale de maladie incurable ou placée dans un état de dépendance qu’elles estiment incompatible avec leur dignité ».

– UDF : Citation de Jean-Luc Préhel, responsable des questions de santé à l’UDF, « la loi Léonetti est suffisante » ; Bayrou : « une société se juge au respect du plus fragile, du plus faible. Pour moi, la fin de la vie est avant tout marquée par la rencontre unique et intime entre le patient et le médecin qui l’accompagne. »

Lu dans une tribune de Constance Blanchard, élue UNL (syndicat lycéen) puis LMDE (syndicat étudiant) : le sénateur Dreyfus-Schmidt a précisé que « quinze mille personnes meurent chaque année à la suite d’une injection mortelle et cent cinquante mille environ à la suite d’actes médicaux qui ont précipité leur mort. »
La question du droit à l’euthanasie continue pourtant à diviser. A droite, l’UDF et l’UMP veulent s’en tenir à la loi Léonétti du 22 avril 2005, le MPF et le FN restent hostiles à toute atteinte au caractère sacré de la vie. A gauche, les Verts et la LCR sont favorables à une dépénalisation de l’euthanasie, la question n’est pas tranchée au PC. Au PS, alors que Jospin s’était prononcé contre en 2002, on peut lire dans le projet socialiste qu’un projet de loi ayant pour objet de « permettre aux médecins […] d’apporter une aide active aux personnes en phase terminale de maladie incurable ou placées dans un état de dépendance qu’elles estiment incompatible avec leur dignité » sera déposé au Parlement.
Les associations pro-euthanasie souhaitent donc profiter des élections à venir pour rouvrir le débat. Elles comptent bien s’appuyer sur les résultats de l’enquête de Test-Achats sur les actes de fin de vie : 49% des malades auraient demandé une intervention de fin de vie avant de mourir. En Belgique, 44% des patients en phase terminale auraient bénéficié d’une euthanasie passive ou active.

Images du discours tournées par Allan Rothschild

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Les commentaires (4)

  1. c’est quand meme dingue.
    Il part de l euthanasie pour finir en prétendant incarner le changement et tout le monde est content…
    y a t il que moi qui ait l impression qu on me prend pour un con?

  2. En effet pourquoi continuer a faire subir des actes médicaux inutiles? Chaque individus doit pouvoir ensager sa solution..

  3. la seul question est … que ferion nous a la place de ces malade ? Quels solution aurions nous pour arrété de soufrir ? vincent humbert c’est posé les meme question, personne n’a voulu l’écouter, mise apart sa maman Marie, une femme qui c’est battu pour faire « survivre » son fils, son être le plus cher … l’euthanasie ce n’et pas juste une loi a appliqué, c’est tout d’abord permettre a toute ces personne de ne plus souffrir ! a quoi sert la vie si on ne peut plus parler, toucher, voir, bouger ??! qui c’est, peut être qu’il existe une vie bien meilleur aprè la mort, en tout cas c’est ce que je souhaite a toutes ces personnes qui ont décider de mettre fin a leur jour pour ne plus avoir mal, a l’interieur …

  4. Puisque la politique est « mère « de tous les changements à visée électorale … M.Sarkozy pourrait peut-être visionner le documentaire de D.Détrie( Le Temps qui Reste) et enrichir sa réflexion sur le budget de l’hôpital public qui permettrait l’ouverture d’autres établissements de soins palliatifs telle que « la Maison » ?
    MOURIR DIGNEMENT et « mourir dans la DIGNITE » ont en commun le RESPECT DES SOUHAITS des personnes concernées par leur vie de souffrance et du CHOIX DES MOYENS décidé en toute conscience,formulés par elles-mêmes ou leur personne dite « de confiance ».C’est aussi LE DIGNE RESPECT DE L’ETRE HUMAIN ,lui même digne d’une POLITIQUE HUMANISTE et humanitaire espérée pour l’avenir.. .