Lecteur vidéo

Faire un don

Faire un don

Envoyer l’article par mail
Télécharger le .torrent

Fichier indisponible pour l’instant

Qu’est-ce que le Torrent ?

Grâce à Bittorrent vous pouvez télécharger et partager la vidéo que vous êtes en train de visualiser.

Congo, un Certain Regard

Publié le | par

Cédric Gerbehaye, journaliste de formation, a photographié la République Démocratique du Congo depuis 2007. Son travail approfondi montre, grâce à des portraits intimistes, un pays affaibli par les conflits, la violence et la corruption.

IMAGES INTENSES DU CONGO

La République Démocratique du Congo est un pays qui a souffert pendant longtemps de conflits armés. Les premières élections démocratiques ont été organisées par l’ONU en 2006, coûtant un milliard de dollars. Le vainqueur de cette élection, Joseph Kabila, a fermé sa porte des négociations internationales et tente d’ôter à l’ONU tout pouvoir d’agir sur son sol. L’ONU réalise pourtant ici sa plus grande opération jamais montée. Aujourd’hui, seule l’Organisation Internationale Médecins sans Frontières est présente sur les lieux car les attaques armées et les combats ont fait fuir les autres organisations. La population, quant à elle, souffre de maladies, de malnutrition et de violences meurtrières.

Le 30 juin dernier, ce pays fêtait le cinquantenaire de son indépendance (30 juin 1960) : la fin de la colonisation belge.  Un bien triste anniversaire puisqu’à l’heure actuelle, les spécialistes s’accordent à dire que l’Etat de droit reste à construire au Congo.

Depuis 1998, le pays est pillé pour ses richesses minières : l’est, plus particulièrement, aux frontières de Rwanda et de l’Ouganda. Le journaliste Stephen Smith*écrit dans l’ouvrage Congo in Limbo« Si, déjà d’ordinaire, le pays et son économie sont « vampirisés » en association avec des intérêts étrangers, hier exclusivement occidentaux, aujourd’hui aussi chinois et arabes, quel terme faut-il employer pour qualifier l’invasion armée de la RDC par six pays africains à partir d’août 1998 ? » A l’est, par exemple, à Mongwalu en Ituri, de nombreuses mines sont contrôlées par les milices qui échangent de l’or contre des armes venant d’Ouganda.

En 2007, 437 000 personnes fuient leur village. Ces déplacés se retrouvent démunis car souvent ils sont partis dans l’urgence, dans des camps improvisés. Certains trouvent du réconfort dans la religion. Des femmes sont victimes de violences sexuelles : elles s’éloignent peu des camps quand elles vont travailler la terre, car c’est souvent à ce moment-là qu’elles se font violées. Il y a les enfants-soldats aussi, dont certains vivent péniblement leur désarmement à cause de la perte de statut et d’identité.

Le travail Congo in Limbo de Cédric Gerbehaye, photojournaliste belge et membre de l’agence Vu’, pointe du doigt avec justesse et pudeur les problèmes dont les habitants font face au quotidien. Il a tenté de comprendre ce pays, sur une période de trois ans, en y retournant régulièrement. En apprenant à connaître les habitants. Tous, sans a priori ni jugement. En rapportant simplement ce dont il a été témoin. Les images en noir et blanc de ce Congo ravagé puisent leur force à travers les regards des personnes photographiées. Stephen Smith écrit : « Au Congo dans les limbes, personne ne rit. Cela ne va pas de soi. »

*Stephen Smith est un journaliste spécialiste de l’Afrique qui a travaillé pour l’agence Reuters, RFI, Libération puis au Monde. Il écrit dans l’ouvrage « Congo in Limbo » de Cédric Gerbehaye, aux Editions Le bec en l’air, 2010.

Cédric Gerbehaye est né en 1977 en Belgique. En 2002, il réalise son premier reportage-photo sur le conflit israélo-palestinien, après l’échec des accords d’Oslo. Il réalise ensuite des reportages à Hébron et Gaza. Puis il se penche sur la question kurde en Turquie et en Irak. Il commence son travail sur le Congo en 2007. Ce travail lui vaut sept distinctions internationales dont le World Press Photo en 2008. Il expose son travail à la Galerie Fait & Cause (galerie spécialisée dans la photographie sociale) jusqu’au 31 juillet : 58 rue de Qincampois, 75004 Paris, 01 42 74 26 36, du mardi au samedi, de 13h30 à 18h30.

Congo in limbo de Cédric Gerbehaye  : www.congoinlimbo.com

Margaux Duquesne
Image: Julien Boluen
Montage: Emma Redondo

Partager cet article

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Les commentaires (96)

  1. Salut à vous, Camarades !

    Je soutiens ardemment cette TéléLibre dont j’adhère à la ligne éditoriale. Cependant, je me dois d’émettre une critique sur cette vidéo quant à la qualité des questions.

    Bon, on sent que le photographe, en bon professionnel, a déjà préparé ses réponses, quelles que soient les questions qu’on aurait pu lui poser. Il a des choses qu’il avait prévu de dire, à lui de trouver le moment où les caser. C’est toujours comme ça, une interview… Mais est-ce une raison pour poser des questions (je vous prie de m’excuser) de lycéen ? Si la journaliste est amatrice, veuillez ignorer ce message. Si elle est élève journaliste ou bien diplômée… c’est quoi son nom déjà ?

    Socialement,

  2. Venant d’ LTL, il y a de fortes chances qu’ elle soit amatrice, et meme benevole.

    Personnellement ce sont les photos que j’ ai le plus retenues : un grand travail artistique et engage. La photographie est l’ art qui vehicule le mieux la description de la condition humaine et politique de notre monde ; art-artisanat-journalisme.

    De Steven Smith je connaissais « Negrologie« .
    Extrait de la quat’ de couv’ :

    Pourquoi l’ Afrique meurt elle ? apres avoir ete martyrisee par la traite esclavagiste et soumise par le colonialisme, l’ Afrique, handicapee ds le commerce international, en retard sur tous les plans, se suicide. Ses habitants, tetanises par un present qui n a pas d avenir, s’ enferment ds un autisme identitaire. Face a la mondialisation, ils capitulent en postulant l homme noir irreductible a l universel.

    Et c’ est pas le mondial de footbaballe en Afrique du Sud qui y changera quelque chose … de toutes facons on s’ en fout puisqu’ on a perdu et qu’ a la rentree y aura plus Porte et Guillon a la radio. En Europe LA DEMOCRATIE EST EN DANGER !

  3. « Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. »
    Albert Camus
    Le 10 décembre 1957, lors de la remise de son prix Nobel, en Suède.

    J’avais envie de la partager, celle là…peut s’adapter à tous les sujets traités ici…

  4. Le 1er CENTRE DE LOISIRS pour enfants NOIRS ouvre ses portes ce MERCREDI 14 Juillet 2010 de 10H30 à 17H30 à Plaisir (Yvelines). Il compte à sa tête la Sista Shelmee, éducatrice spécialisée pour jeunes enfants, qui fait office de Directrice du Centre, et une équipe de 15 personnes, hommes et femmes, parents pour la plupart, donnant de leur temps pour consolider le destin de ces géants de demain.

    Contact au 06.66.25.05.86

  5. Incroyable !!
    Bravo Jacques ce genre d’initiative nous réconforte et montre que la race humaine progresse à pas de géant, y a pas de doute.
    Nous étions au bord du gouffre mais aujourd’hui, nous ferons un grand pas en avant

  6. Pour que nous riions plus, il eut fallu que tu precisasses le nom de cette creche pour enfants noirs -les animateurs pedophiles seront blancs-, Jacques : « le Black Pampers Center » …
    Ds le meme esprit communautaire, je verrais bien une creche gay s’ appeller « le Pink Poppers Center ».

    Plus serieusement, ces histoires de NBPP, de kemi Seba, d Afrocentrisme, en bref d essentialisation de l Homme Noir, resonne etrangement avec la quat de couv de l essai « Negrologie – pourquoi l Afrique meurt » de Stephen Smith, que je proposais plus haut.

    J’ evoquais aussi le mondial de footbaballe. Hors :

    « L ONU et les ONG craignent un exode des migrants zimbabweens fuyant les menaces de violences xenophobes en Afrique du Sud apres la Coupe du monde de football, a indique mardi a Geneve l Organisation internationale pour les migrations (OIM). L antenne de l OIM sur la frontiere entre l Afrique du Sud et le Zimbabwe à Beitbridge a constate « une augmentation du flux des Zimbabweens qui ont decide de rentrer temporairement chez eux en raison de craintes de flambees de violences xenophobes », a indique un porte parole de l OIM, M. Jared Bloch.

    « Durant la derniere semaine de la Coupe du monde, le trafic pour traverser la frontiere a ete marque par la presence de camions charges de meubles et d autres objets de menage, indiquant que ces gens prevoient des flambees de violence xenophobe et envoient leurs biens au Zimbabwe pour reduire les pertes et pour leur permettre de quitter plus rapidement le pays si necessaire », a explique M. Bloch. Le personnel de l OIM sur place a interroge durant le week end 140 migrants zimbabweens qui rentraient dans leur pays : 90 pcent disaient craindre des violences, et les 10 pcent restants ont declare avoir deja subi des violences xenophobes avant meme leur depart.

    LE SPECTRE DE MAI 2008

    Le ministre sud africain de la defense a annonce lundi le deploiement de forces de police et de militaires dans la province du Cap pour proteger les immigrants d autres pays africains. Le parti au pouvoir, le Congres national africain (ANC), l Eglise catholique en Afrique australe et la Fondation Nelson Mandela se sont dits inquiets de rumeurs de violences envers les etrangers les plus pauvres une fois tombee l euphorie de la Coupe du monde.
    En mai 2008, les Sud Africains pauvres s en etaient pris a leurs voisins zimbabweens, mozambicains ou somaliens, les accusant de voler les emplois et de contribuer a la criminalite. Plus de 60 personnes avaient ete tuees et des dizaines de milliers d etrangers avaient du quitter leur domicile. Au cours des deux dernieres annees, pousses par l effondrement de l economie, des millions de Zimbabweens ont fui leur pays pour tenter leur chance en Afrique du Sud.
     » (LeMonde.fr sport)

    Le suicide continue.

  7. 7,je ne connais que le mot enfant,pour le reste,c’est la que des gens comme vous, commencent à apprendre à ces enfants des différences,qui ne devraient jamais exister…mais on voudrait en savoir d’avantage……vous parlez de futur géant,sont-ils des enfants d’origine MASSAÏ ?

  8. A l’épreuve du « maître » blanc.

    C’est un peu ça la France. J’ai honte parce que le monde politique est le plus raciste qui soit.

    Oui, il faut dire les choses, parfois, sans porter de gants. Dénoncer, sans avoir peur de dire la vérité car, seule la vérité à une valeur. Se coucher, s’avilir, ne pas pouvoir peser par ses propres moyens ou sa valeur intrinsèque peut vous conduire ou reconduire tout droit dans les abîmes. Les « missiés » sans ironie et autres acceptations ridicules

    Ali Soumaré vient d’être renvoyé de la Mairie de Sarcelles. Il aurait reçu sa lettre de licenciement le 2 juillet dernier. Le motif en lui-même laisse pantois: « abandon de poste ». Mais, il y a des indiscrétions croustillantes qui font dire aux personnes proches de cet imbroglio socialiste que, le maire de Sarcelles François Pupponi, héritier de Dominique Strauss-Khan, aurait dit au djeun’s de banlieue, qu’il veut…..sa place. tiens.

    Ali Soumaré serait donc victime de son succès. Le maire sarcellois lui aurait même dit clairement, selon ce que relate L’Express, « Pourquoi t’exposes-tu autant aux médias? » ajoutant, « Tu vas te faire massacrer! » Et terminant son propos par un lapidaire : « Avoue que tu veux prendre ma place et qu’on t’a promis ma circonscription! ».

    Figure de proue des dernières Régionales dans le Val d’Oise, la tête de liste du PS dans le département avait fait 69% de votes socialistes dans son bureau de vote, à Villiers-le-Bel et 47.7% pour l’ensemble de la ville: 47.7%. C’est d’ailleurs la seule tête de liste au Conseil Régional qui n’a pas eu de vice-présidence comme par hasard. Malek Boutih, membre du Bureau national du PS, avait qualifié cette décision de Jean-Paul Huchon, président du Conseil régional d’Île-de-France, de «faute politique et morale».

    «La gauche s’expose ainsi à être suspectée de double langage sur la nouvelle génération des banlieues, utile pour les campagnes électorales, mais considérée comme incapable d’assumer de réelles responsabilités». C’est Malek Boutih qui parle et les faits sont entrain de lui donner raison.

  9. Tu sais Bouana, ce sont les socialistes qui ont colonisé l’Afrique, par humanisme, et qui l’ont laissé tomber pour les mêmes raisons…. et oui! vous ne leur servirez que de marche pied …. !!! souviens toi ! la gauche est sectaire !

  10. Tu devrais pourtant t’ en souvenir, mamie, que les premieres colonisations ont commencees sous la monarchie des le XVIIe siecle, puis sous la monarchie de Juillet (l’ Algerie), ensuite sous le second empire (Afrique, Asie, Pacifique), enfin sous la IIIeme Republique ; tes derniers neurones encore vivants datent de cette epoque, ceci expliquant sans doutes cela.

    Quant a l’ affaire Soumare, il s’ agit a mon avis plus d’ une histoire de politicianneries que de racisme. Par contre, au sujet de ce meme Ali, je me souviens des saillies nauseabondes d’ un certain Francis Delattre (UMP) …

  11. En tous cas ca elargit le champ de vision sur cet evenement, comme de savoir que Jules Ferry etait soutenu par les militaires et les religieux -de grands socialistes– pour imposer le projet colonial lors des debats parlementaires de 85 contre ceux qui s’ y opposaient, comme Clemenceau (fraichement emoulu de la Commune), Jules Maigne (vieux republicain de 48), et tant d’ autres … a tel point que ce projet n’ est passe qu’ a une voix pres.

    Ca change des anachronismes, des raccourcis historiques et des sentences lapidaires.

    Sentences lapidaires comme : « la gauche est sectaire » ; a l’ instar d’ un president de la Republique qui continue de se comporter comme le president de son parti ?

  12. Sarko a multiplié les ouvertures, tous azimuts : parité , opposition etc …. on verra ce que feront les autres si sectaires …. si ils arrivent un jour au pouvoir !!! mais ça c’est une autre histoire !

  13. L’intégralité du discours de Dakar qui a choqué et révolté les Africains (Allocution du président français, Nicolas Sarkozy)

    Mesdames et Messieurs,

    Permettez-moi de remercier d’abord le gouvernement et le peuple sénégalais de leur accueil si chaleureux. Permettez-moi de remercier l’université de Dakar qui me permet pour la première fois de m’adresser à l’élite de la jeunesse africaine en tant que Président de la République française.
    Je suis venu vous parler avec la franchise et la sincérité que l’on doit à des amis que l’on aime et que l’on respecte. J’aime l’Afrique, je respecte et j’aime les Africains.
    Entre le Sénégal et la France, l’histoire a tissé les liens d’une amitié que nul ne peut défaire. Cette amitié est forte et sincère. C’est pour cela que j’ai souhaité adresser, de Dakar, le salut fraternel de la France à l’Afrique toute entière.
    Je veux, ce soir, m’adresser à tous les Africains qui sont si différents les uns des autres, qui n’ont pas la même langue, qui n’ont pas la même religion, qui n’ont pas les mêmes coutumes, qui n’ont pas la même culture, qui n’ont pas la même histoire et qui pourtant se reconnaissent les uns les autres comme des Africains. Là réside le premier mystère de l’Afrique.
    Oui, je veux m’adresser à tous les habitants de ce continent meurtri, et, en particulier, aux jeunes, à vous qui vous êtes tant battus les uns contre les autres et souvent tant haïs, qui parfois vous combattez et vous haïssez encore mais qui pourtant vous reconnaissez comme frères, frères dans la souffrance, frères dans l’humiliation, frères dans la révolte, frères dans l’espérance, frères dans le sentiment que vous éprouvez d’une destinée commune, frères à travers cette foi mystérieuse qui vous rattache à la terre africaine, foi qui se transmet de génération en génération et que l’exil lui-même ne peut effacer.
    Je ne suis pas venu, jeunes d’Afrique, pour pleurer avec vous sur les malheurs de l’Afrique. Car l’Afrique n’a pas besoin de mes pleurs.
    Je ne suis pas venu, jeunes d’Afrique, pour m’apitoyer sur votre sort parce que votre sort est d’abord entre vos mains. Que feriez-vous, fière jeunesse africaine de ma pitié ?
    Je ne suis pas venu effacer le passé car le passé ne s’efface pas.
    Je ne suis pas venu nier les fautes ni les crimes car il y a eu des fautes et il y a eu des crimes.

  14. […] Telles sont d’ ailleurs, en plus de Pierre Teilhard de Chardin, les sources principales de la pense de Senghor qu’ Henri Guaino se fait fort de mobiliser dans l’ espoir de donner aux propos presidentiels une caution autochtone. Ignore t il donc l’ inestimable dette que, dans sa formulation du concept de la negritude ou dans la formulation de ses notions de culture, de civilisation, voire de metissage, le poete senegalais doit aux theories les plus racistes, les plus essentialistes et les plus biologisantes de son epoque ? [lire le paragraphe dans son contexte]

    Si j’ avais pas des problemes techniques avec les commentaires d’ LTL, j’ aurais pu faire un bon gros placard en copie-colle, moi aussi ! …

  15. Violences à Grenoble: nouveaux tirs à balles réelles contre la police
    Les policiers, déployés dans un quartier de Grenoble touché par des violences urbaines après la mort d’un braqueur, ont essuyé des tirs à balles réelles dans la nuit de samedi à dimanche, pour la seconde nuit consécutive, et quatre tireurs présumés ont été interpellés.

    C EST PAS UNE RAISON POUR VENIR FOUTRE LE BORDEL CHEZ NOUS EN FRANCE !!!

  16. Black out Total sur La marée noire du Niger !!!
    Depuis cinquante ans et dans le plus grand silence, le pétrole brut se déverse en flots continus et pollue cette région. En comparaison, la catastrophe du golfe du Mexique semble surmédiatisée.

    La marée noire qui a lieu au Niger dure depuis des années, est aussi grave et on en parle pas, pourquoi ?

    Une autre plateforme dans le golfe du Mexique a aussi une énorme fuite. Si l’on en croit deux grandes enquêtes indépendantes réalisées ces quatre dernières années, il se déverse autant de pétrole par an dans la mer, dans les marais et sur terre que ce qui a fui jusqu’à présent dans le golfe du Mexique… Selon un rapport publié en 2006 par le World Wide Fund for Nature (WWF) Royaume-Uni, l’Union
    internationale pour la conservation de la nature (IUCN) et la Nigerian Conservation Foundation (NCF), jusqu’à 1,5 million de tonnes de brut – soit cinquante fois la marée noire provoquée par le pétrolier Exxon Valdez en Alaska – se sont déversées dans le delta durant le demi-siècle écoulé. En 2009, Amnesty International a calculé que ces fuites ont représenté l’équivalent d’au moins 9 millions de barils. L’organisation accuse les géants de l’industrie de violer les droits de l’homme.

    http://www.courrierinternational.com/article/2010/06/03/les-marees-noires-oubliees-du-delta-du-niger

    Le Nigeria, huitième pays exportateur de pétrole brut, a signé, mi-mai, avec une entreprise d’Etat chinoise un contrat de 23 milliards de dollars (18,9 milliards d’euros) pour construire trois raffineries, qui devraient à terme produire l’équivalent de 750 000 barils par jour, et un complexe pétrochimique. Fin 2009, la compagnie nationale pétrolière chinoise avait mis sur la table 30 milliards d’euros pour s’assurer 6 milliards de barils nigérians, soit environ un sixième des réserves prouvées du pays. Une autre entreprise chinoise, Sinopec, s’est quant à elle offert, fin 2009, la société canadienne Addax Petroleum, qui opère au Nigeria et en Afrique de l’Ouest, pour 5 milliards d’euros.

    Nous avons atteint les bords de la marée noire, près du village d’Otuegwe, après avoir longtemps marché dans les champs de manioc. Devant nous s’étendaient les marécages. Nous avons senti le pétrole bien avant de le voir. Une odeur infecte de garage et de végétation en décomposition imprégnait l’air. Plus nous avancions, plus cette puanteur devenait insoutenable. Un peu plus loin, nous avons nagé dans des flaques de brut léger nigérian, le meilleur du monde. Parmi les centaines d’oléoducs vieux de quarante ans et rongés par la rouille qui ont envahi le delta du Niger, il y en a un qui a déversé du brut pendant des mois. Forêts et terres agricoles ont alors été recouvertes d’une couche brillante de liquide huileux. Les puits d’eau potable ont été pollués. “Nous avons tout perdu : filets, cabanes, casiers de pêche…”, se souvient Promise, le chef du village d’Otuegwe, qui nous servait de guide. “C’est ici que nous pêchions et travaillions la terre. Nous avons perdu notre forêt. Nous avons prévenu Shell dès les premiers jours de la fuite, mais la compagnie n’a rien fait pendant des mois.”

    De fait, la quantité de pétrole qui s’échappe chaque année des terminaux, des oléoducs, des stations de pompage et des plates-formes pétrolières dépasse de loin tout ce qui est en train de se déverser dans le golfe du Mexique, site d’une catastrophe écologique majeure provoquée par l’explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon de BP en avril.

    “Les compagnies pétrolières veulent notre mort”

    Ce désastre est abondamment couvert par les médias du monde entier. Par contre, on a peu d’informations sur les dégâts infligés au delta du Niger. Pourtant, la destruction de la région donne une idée bien plus exacte du prix à payer pour le forage des puits de pétrole. Le 1er mai, dans l’Etat d’Akwa Ibom, un oléoduc du groupe ExxonMobil s’est rompu, rejetant 4 millions de litres de brut dans le delta pendant sept jours avant que la brèche ne soit colmatée. Les habitants ont manifesté contre la compagnie pétrolière, mais, à les en croire, ils se sont fait attaquer par les gardes. Les dirigeants locaux réclament maintenant 1 milliard de dollars [820 millions d’euros] d’indemnités pour les maladies contractées et la perte de leurs moyens de subsistance. Rares sont ceux qui s’attendent à obtenir gain de cause. En attendant, la mer continue de déposer d’épaisses galettes de pétrole le long des côtes. Dans les jours qui ont suivi la marée noire dans l’Etat d’Akwa Ibom, les rebelles s’en sont pris au pipeline Trans Niger de Shell, situé non loin de là, entraînant la fuite de milliers de barils de brut. Quelques jours après, une vaste nappe de pétrole flottait sur le lac Adibawa, dans l’Etat de Bayelsa, et une autre à Ogoniland. “Les compagnies pétrolières n’attachent aucune importance à nos vies”, déplore Williams Mkpa, chef de village à Ibeno. “Elles veulent notre mort. En deux ans, nous avons subi dix marées noires et les pêcheurs ne peuvent plus nourrir leurs familles ! C’est intolérable !” Avec 606 champs pétrolifères, le delta du Niger fournit 40 % du total des importations américaines de brut.

    C’est la capitale mondiale de la pollution pétrolière. L’espérance de vie dans ses communautés rurales, dont la moitié n’a pas accès à l’eau potable, est tombée à 40 ans à peine depuis deux générations. La population locale maudit le pétrole qui pollue ses terres et trouve incroyable les efforts déployés par BP et les autorités américaines pour colmater la brèche dans le golfe du Mexique et protéger le littoral de la Louisiane contre la pollution. “Si la même mésaventure était survenue au Nigeria, ni le gouvernement ni le pétrolier ne s’en seraient beaucoup préoccupés, explique l’écrivain Ben Ikari. Cela a lieu en permanence dans le delta ! Les compagnies pétrolières n’en tiennent aucunement compte la plupart du temps. Les législateurs s’en moquent et la population doit vivre au quotidien avec la ­pollution. La situation est pire qu’il y a trente ans. Quand je vois tout le mal qu’on se donne aux Etats-Unis, je ressens une immense tristesse devant le fait qu’il y ait deux poids, deux mesures.” “Nous voyons avec quelle énergie on s’efforce de combattre la marée noire aux Etats-Unis”, commente Nnimo Bassey, responsable au Nigeria de l’organisation écologiste Friends of the Earth International. “Mais au Nigeria, les compagnies pétrolières éludent le problème et détruisent les moyens de subsistance des gens et l’environnement. La marée noire du golfe du Mexique est comme une métaphore pour ce qui se passe chaque jour dans les champs pétrolifères du Nigeria et ailleurs en Afrique. Voilà cinquante ans que ça dure ! Les Nigérians sont totalement tributaires du milieu naturel pour l’eau potable, pour l’agriculture et la pêche. Ils sont stupéfaits de voir le président américain prononcer un discours par jour, parce qu’eux n’entendent pas un mot de la part de leur gouvernement.”

    Il est impossible de mesurer la quantité de pétrole répandu dans le delta du Niger chaque année, car les pétroliers et le gouvernement veillent à ne pas divulguer l’information. Cependant, si l’on en croit deux grandes enquêtes indépendantes réalisées ces quatre dernières années, il s’en déverse autant par an dans la mer, dans les marais et sur terre que ce qui a fui dans le golfe du Mexique jusqu’à présent… Selon un rapport publié en 2006 par le World Wide Fund (WWF) Royaume-Uni, l’Union internationale pour la conservation de la nature et la Nigerian Conservation Foundation, jusqu’à 1,5 million de tonnes de brut – soit cinquante fois la marée noire provoquée par le pétrolier Exxon Valdez en Alaska – se sont déversées dans le delta durant le demi-siècle écoulé. En 2009, Amnesty International a calculé que ces fuites ont représenté l’équivalent d’au moins 9 millions de barils. L’organisation accuse les géants de l’industrie de violer les droits de l’homme. Les autorités nigérianes ont recensé officiellement plus de 7 000 marées noires entre 1970 et 2000, et 2 000 grands sites de pollution, la plupart touchés depuis plusieurs décennies. Des milliers d’autres, plus petits, attendent toujours un hypothétique nettoyage. Plus d’un millier de procès ont été intentés rien que contre Shell.

    “On déplore plus de 300 marées noires chaque année”

    Le géant anglo-néerlandais, qui a noué un partenariat avec l’Etat nigérian dans le delta, soutient que 98 % des cas le concernant sont dus à des actes de vandalisme, de vol ou de sabotage par des militants, et seule une infime partie est causée par une détérioration des infrastructures. “Nous avons constaté 132 cas de pollution l’année dernière, contre 175 en moyenne. Les soupapes de sûreté ont été vandalisées. Sur un oléoduc, on a relevé 300 robinets illicites. Nous avons découvert cinq engins explosifs sur un autre. Les communautés ne nous permettent parfois pas d’accéder aux lieux pour effectuer le nettoyage parce qu’elles peuvent gagner davantage avec les indemnisations”, affirme un porte-parole du groupe.

    L’ampleur de la pollution dépasse l’entendement et suscite une grande colère. “On constate plus de 300 marées noires de toutes tailles chaque année”, s’indigne Nnimo Bassey. “Au Nigeria, l’Etat et les pétroliers en sont arrivés à considérer un niveau extraordinairement élevé de pollution comme la norme. A l’évidence, BP bloque toute législation progressiste, tant aux Etats-Unis qu’au Nigeria. Ici, les groupes pétroliers se considèrent au-dessus des lois et représentent un danger manifeste pour la planète. Il faut porter ces affaires devant la Cour internationale de justice.”

  17. mais que foutent les green peace et autres guignols appelés  » LES VERTS » en terme générique , si prompts a défendre les ours, empêcher le creusement d’un tunnel ou encore interdire les OGMs ???? pendant qu’on pollue tout un continent !!!!

  18. Mais ils vous attendent toi et la vioque de la ste Baume. On va vous filer des pailles pour souffler au cul des canards.

    Décidement n’importe quel argument à la con est bon pour cette droite. Morano sort de ce corps.

  19. MISE A JOUR DU SUJET CONGO :

    Les discours de Sarkozy a Brazza

    Le 4 avril 2009, par Jean Denard,

    Paraitrait que l’ Elysee voulait faire du discours de Brazza un discours de rupture… Heureusement qu’ ils le disent, parce qu’ a voir Sarko adouber le dictateur congolais dans son fief, en donnant du « mon cher Denis » a tous bouts de champs, on n’ aurait pas forcement remarque … C’ est un peu long, mais nous vous invitons a prendre le temps de vous faire votre propre opinion en lisant les 2 discours prononces par Sarko : devant le parlement congolais et lors du diner avec Sassou.
    Allocution de Nicolas Sarkozy durant le diner offert par Denis SASSOU NGUESSO

    Brazzaville – Jeudi 26 mars 2009

    Monsieur le President de la Republique du Congo, cher Denis, Monsieur le President du Senat, Monsieur le President de l’ Assemblee nationale, Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs les Ministres, Monsieur le Depute-maire de Brazzaville, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,[lire la suite]

    _

    Mais bon, la pollution qu’ occasionne ici Annick est aussi derisoire qu’ un commentaire lambda de n’ importe qui … pas comme si comme une grand-mere de droite chiait ds la poche d’ un pelican mexicain.

  20. 22.mais que foutent les green peace et autres guignols appelés » LES VERTS » en terme générique , si prompts a défendre les ours, empêcher le creusement d’un tunnel ou encore interdire les OGMs ???? pendant qu’on pollue tout un continent !!!!
    vous n’avez pas de réponse alors vous lancez des pierres !!!!

    boldécons c’est un surnom ! pas de bol du con !
    Quant aux 2 autres, la fiente des connards n’atteint pas l’aigle que je suis !!!!

  21. écoutez Saha Africa de Yannick Noah et ya pas de pobleme ! ce gars là il se fait de blé en pillant le manioc ! tous les memes ces arrivistes blacks …crachent dans la soupe !!!

  22. L’Assemblée générale de l’ONU a décidé que chaque 18 juillet, jour de l’anniversaire de Nelson Mandela, serait désormais un « Mandela Day », ou « Journée internationale Nelson Mandela », dédiée à la promotion de la paix. Dimanche, pendant que Mandela fêtait son 92e anniversaire en famille, des personnalités du monde entier lui ont adressé leurs vœux et ont salué une fois encore sa contribution à la lutte contre l’apartheid et à la défense des droits de l’homme. La journée a été largement célébrée en Afrique, précise le quotidien du Cap.

  23. Je n’ai aucune sympathie particulière pour Y. Noah, mais lire autant de conneries en si peu de lignes (@30)…. Hallucinant.

    Ce doit être^propre aux gonzesses. C’est pour ça que je les aime.

    Ca repose….

  24. Mais non, tonton, c’est toujours notre troll transformiste qui fait les étés sur LTL tel le bana-bana ou le vendeur de chouchous moyen.

    Pour le reconnaître, prête l’oreille: Rôt au relents de 33 Export chaude en préambule, pet fuité sonore en ponctuation finale.

    Rôts propos navrants, Pet. Rôt, propos navrants, pet. Imprègne toi de cette douce musique et tu verras comme il tient bien cadence tout en changeant de costumes.

  25. Bien, j’ai enfin pris le temps de regarder la vidéo… De très très beaux clichés, et… ça me pose problème.

    Un photo-reportage illustre un événement, les photos sont prises sur l’instant, dans leur vérité (même si le cadrage est déjà un élément de subjectivité…).

    Ces photos illustrent un propos. Très bien. Mais l’esthétisme voulu, provoqué, créé, recherché, ne nuit-il pas au propos ? Sublimer la détresse, la pauvreté, la cruauté, la guerre, les fous sanguinaires, n’est-ce pas finalement détourner l’émotion suscitée, s’abandonner au plaisir esthétique plutôt que de laisser la colère nous envahir face à la réalité que ces clichés sont supposés évoquer ?

    Personnellement, ça me dérange aux entournures… Pour ma part, ces clichés à eux seuls ne se suffisent pas… Il nécessite un texte, riche, informatif, bien écrit, qui contextualise, ancre dans la réalité le cliché, en atténue l’esthétisme pour lui donner un sens plus profond. Une phrase, un titre, cela convient davantage à des photos plus « réalistes », pour lesquelles les processus d’identification sont plus aisés. Ces clichés conduisent a contrario à une attitude contemplative plus qu’empathique.

    Pour ce qui est du premier centre de loisirs pour enfants noirs, là aussi, je ne partage pas du tout l’enthousiasme, ou les sarcasmes de certains.

    Pour moi, c’est l’illustration de l’échec d’une conception humaniste. C’est la renonciation à la république pour tous au profit d’une république des chacun chez soi… écoles cathos, coraniques, juives (?), scientologues, raéliennes, pour bridés, fellouzes, niakwés, richous’, pauvres, etc. Ben désolé, moi l’idée qu’on en arrive à créer des centres de loisirs pour noirs, ça me navre…Je trouve ça honteux… cela illustre parfaitement la société communautariste, repliée sur elle-même, discriminatoire, vers laquelle on nous oriente, malgré les beaux propos tenus.

    Quant à la colonisation « socialiste » de l’Afrique… Merci Bourreau d’avoir rectifié. Ceci dit, était-ce la peine tant l’idée de responsabilité de la colonisation du continent africain attribuée à un parti politique, fusse t-il socialiste, est ridicule en regard de l’histoire de l’Afrique et de ses peuples.

    Quant aux écolos et aux divers combats que certains mènent sur la planète, faudrait peut-être avant tout se poser la question du moyen par lesquels le citoyen lambda est informé de tel ou tel problème écologique dans le monde, quand, par qui, à quels desseins. Ce n’est pas parce que les grands medias ne parlent pas de certaines catastrophes écologiques qu’elles n’existent pas et que personne ne lutte contre. Et ce n’est pas parce qu’ils en mettent certaines au premier plan qu’elles sont les plus importantes pour l’avenir de la planète.

  26. MISE A JOUR DU SUJET : AFRIQUE DU SUD

    La plupart des 4 millions de Sud Africains blancs jouissent toujours d’ une vie de privilegies a laquelle leurs compatriotes noirs, 10 fois plus nombreux, ne peuvent acceder qu’en reve. Cela dit, depuis les premieres elections democratiques qui ont porte Nelson Mandela au pouvoir, en 1994, la misere des Blancs ne cesse d’ augmenter. Les rangs de ceux qui vivent sous le seuil de pauvrete ont double.

    « Le filet de securite dont profitaient les Blancs sous l’ apartheid a disparu. A l’ epoque, certains auraient du etre pauvres, mais le gouvernement les recuperait et leur donnait un travail, sur les chemins de fer et dans les mines, par exemple », explique Frans Cronje, directeur de l’ Institut sud-africain des relations raciales.

    Sans filet pour les rattraper, les Blancs moins instruits comme Jan Geldenhuys sont tombes dans la misere la plus abjecte. Selon Solidarity, un syndicat qui defend les interets de la communaute blanche, ils sont desormais 430 000 a survivre dans des camps de squatteurs un peu partout au pays. Et ils n’ attirent guere la pitie de la majorite noire, qui les perçoit comme d’ ex-profiteurs des regles segregationnistes de l’ ancien regime.[…]

    Le president Jacob Zuma s’ est dit « choque et surpris » apres avoir visite un camp semblable a celui de Coronation Park, l’ an dernier. Il faut s’ attaquer a la pauvrete blanche, avait-il declare, car elle est devenue « embarrassante ».

    Sa visite en a indigne plusieurs. Pourquoi se preoccupait-il de cette poignee d’ indigents alors que la pauvrete reste enorme – et disproportionnee – parmi les Noirs ?

    Pour 80 camps de squatteurs blancs concentres autour de la capitale, Pretoria, il y a 2000 bidonvilles noirs, beaucoup plus vastes et encore plus miserables, d’ un bout a l’autre de l’ Afrique du Sud. « Le taux de chomage chez les Noirs est cinq fois plus eleve que chez les Blancs », souligne Frans Cronje.[…]

    « La plupart de ces gens ont perdu leur travail parce qu’ ils sont blancs, soutient Mme Van Dyk. C’ est du racisme inverse, mais on n’ a pas le droit de le dire. »

    Comme elle, de nombreux Blancs attribuent leurs malheurs aux mesures de discrimination positive mises en place par le gouvernement pour redresser les injustices raciales du passe. Des mesures controversees, mais qui ont tout de meme contribue a l’ essor d’ une petite bourgeoisie noire en Afrique du Sud.

    Lentement, les privileges rattaches a la race se democratisent, constate Achille Mbembe, politologue a l’ Universite Witwatersrand de Johannesburg. Selon lui, la montee de la pauvrete blanche est d’ ailleurs « un signe, malheureusement cynique », que la societe sud-africaine devient de plus en plus egalitaire … [Lire ces extraits dans leur contexte]
    _

    Et quand Mimiche35 et Sullycabaret auront deplaces leur camion gare devant chez Michou, Rantanplan pourra sortir rejoindre la salle visionner ce reportage d’ ARTE sur les « Pauvres Blancs » d’ Afrique du Sud qu’ est ds la signature :

  27. Ah, Cazo ! on a failli attendre … belle synthese des differentes branches du sujet (Congo).

    Pour la creche des supremacistes noirs (Kemi Seba et le MDI), j’ ai prefere en rire parce que d’ habitude c’ est le genre de sujet qui me fais bouillir (Dieudo etc …)

    Passons sur les anachronismes historiques de mamie RantanplanAnnick pour aborder le sujet de la photographie, du message et de l’ esthetique, que finalement je n’ aborderai pas parce qu’ il est trop tard. C’ est pourtant le sujet principal …

  28. Bah, Cazo, sur cette histoire de Black Pampers faudrait même pas relever, c’est soit une hoax pure et simple soit une variante de la stratégie de la tension. S’insurger c’est donner dans le jeu de groupuscules croupions d’un bord ou de l’autre, nous avons mieux à faire, surtout s’il s’agit de combattre leurs menées.

  29. When you are in a not good position and have no money to go out from that, you would require to take the mortgage loans. Because it would aid you for sure. I take financial loan every year and feel myself fine because of it.

  30. Lions, zèbres, buffles, girafes ou gnous : ils sont tous en péril, là où, précisément, on les croyait protégés. En quarante ans, les populations de grands mammifères vivant à l’état sauvage dans les parcs nationaux d’Afrique ont globalement chuté de 59 %. C’est la très mauvaise nouvelle que donnent, dans la revue Biological Conservation à paraître, des chercheurs britanniques de la Société zoologique de Londres et du Centre mondial de surveillance de la conservation de la nature. Les experts, pourtant avertis du problème, ne s’attendaient pas à ce qu’il soit de cette ampleur.
    [source : Lemonde 16.07.10]

  31. meme quand on veut refaire le monde et notamment l’Afrique,il faut savoir prendre un peu de recul,détendez vous,allez sur A2 tous les soirs JPL fait un reportage sur le tour de France(entre 18h30 et 18h45)une vision particuliere des coulisses du tour,hier c’était avec la caravane de la CGT(eh oui)j’espére qu’il les repassera en boucle.Bonnes vacances à tous.

  32. Les médias aiment raconter ce qu’ils veulent, les personnes qui me connaissent ne les croient plus. La médiatisation et la diabolisation ne m’ont pas blessé. En revanche les parents des enfants eux l’ont été. Il se sont sentis instrumentalisés par un système qui veut jeter en pâture les Noirs lorsqu’ils veulent s’organiser.
    Pour s’occuper des enfants qui viennent de l’extérieur, il faut tout de même du personnel qualifié, répondre à des normes de sécurité…Quand je vois le nombre de mamas noires qui vont récupérer à la sortie de l’école des petits blancs… Cela me fait penser que finalement, beaucoup de Français trouvent que nos mamans sont très bien qualifiées sans avoir pour autant de formation pour s’occuper des enfants ! Ces mamans font partie de l’équipe encadrant le Black Pempers Center.
    Il y a des gens qui pensent qu’il est temps de durcir le ton et que ce n‘est pas être agressif que de répondre de manière virile. D’autres préfèrent répondre de manière émasculée, sourire toujours bêtement, être un bon nègre….
    Au risque de surprendre, lorsque j’entends des Finkiel-crotte se gausser devant une équipe de France « Black Black Black », « d’une bande de racaille » cela me fait sourire. J’ai envie de dire « poussons le raisonnement jusqu’au bout ». Dans les médias beaucoup de personnes sont des juifs et ce n’est pas un gros mot de l’affirmer.
    C’est quoi de la provocation ? Qu’un Noir dise ce qu’il doit dire ? Qu’il ne lise pas le prompteur ?

  33. Cher Kemi, je suis bien content que tu sois là et j’espère que tu vas rester parmi nous le temps de discuter un peu. J’en connais ici qui ont deux mots à te dire, pour certains de très grossiers mais le plus souvent de très sensés qui nous ferons tous avancer.

    Ceci dit en préambule je reprendrais deux adresses de ton post et j’ai envie de te faire deux remarques, comme ça me vient:

    Premièrement pour te demander, d’une part à quoi il sert de dire d’un con qu’il est juif? Ou noir?

    Deuxièmement pour noter la thématique sexuelle que tu utilise d’emblée dans le paysage de lutte que tu nous dépeint. C’est une bien mauvaise manière de faite à Rosa Park et à bien d’autres des mamans qui font avancer les causes et leur situation autrement qu’en se faisant plaisir virilement en faisant le coup de poing ou du bruit avec sa bouche.

    Troisièmement, dans le même esprit, je vois que tu assumes presque la stratégie de la tension car, avoue le, cette initiative ne pouvait avoir d’autre but à moins d’être complétement crétin. Un réseau de crèches parentale aurait fait le job sans bruit quand votre initiative ne provoque que le bruit et laisse les problémes intactes. J’espère que tu n’ignores pas que la stratégie de la tension profite généralement au camp réactionnaire et dans tout les cas à l’extrémisme le mieux fondé financièrement et en matière de pouvoir, c’est dire que la stratégie me parait en l’espèce très mal choisie sauf si tu partages des intérêts communs avec les identitaires blancs, est-ce le cas?

    Enfin, moi aussi j’ai envie de dire « poussons le raisonnement jusqu’au bout », et ,si dans l’absolu je me contre-tripote trois fois d’une crèche noire d’être fière autant que d’un sinistre imbécile qui crois encore à la France blance, je te ferais remarquer que jusqu’à preuve du contraire se sont les même lois qui nous permettent d’interdire ce genre d’initiative qui devraient te permettre de faire fermer sa gueule nauséeuse à Finkielkraut quant il est dans ce registre. Ce sont ces mêmes lois qui nous permettent de dire, pour un moment encore du moins, que Brice Hortefeux, ministre de l’intérieur, tiens des propos racistes et tu avoueras que ce serait dommage de se priver de cette évidence pour le coup particulièrement didactique.

    Si tu parle d’action » virile », ces même lois devraient nous permettre aussi par exemple d’intégrer des incarnations du fantasmé géant noir de deux mètres de haut dans les associations ou les lieux les plus emblématiques du racisme ou de la xénophobie et avoue que ce serait à la fois d’un grand courage et une franche partie de rigolade, du testing radical en somme et pas « émasculé » pour deux sous.

    Bien à toi,

  34. Six dangers mortels pour la civilisation

    source: slate.fr

    Matthew Stein, auteur du livre When Technology Fails (Quand la technologie échoue), décrit la «parfaite tempête» qu’affronte notre civilisation. La conjonction de six évènements majeurs qui chacun séparément peuvent mettre à bas notre mode de vie. «Si nous ne sommes pas capables de calmer cette tempête, elle va détruire, sans aucun doute, la vie sur terre telle que nous la connaissons» écrit-il dans le Huffington Post.

    Matthew Stein ajoute que «la définition de la démence est de faire la même chose encore et encore en espérant un résultat différent. Si nous continuons à nous comporter comme nous l’avons fait au cours du siècle dernier, les six tendances vont continuer à faire décliner et s’effondrer les systèmes de la nature qui forment les fondations de notre civilisation et le sang de l’économie mondiale».

    Voilà les six dangers mortels pour la civilisation humaine selon Matthew Stein:

    1. Le changement climatique: avec un degré de certitude de 90%, les plus grands scientifiques mondiaux estiment que le climat de la terre est en train de changer à un rythme qui s’accélère et que ces changements ont une origine humaine.

    2. La fin du pétrole: l’économie mondiale et notre culture sont construites en grande partie sur la dépendance envers un pétrole bon marché. Depuis les voitures que nous conduisons, les avions dans lesquels nous volons, les immeubles où nous habitons, la nourriture que nous mangeons et les vêtements que nous portons, tout cela est transporté avec du pétrole, fabriqué à partir du pétrole ou avec des machines utilisant du pétrole. La production de pétrole a sans doute atteint son maximum, «peak oil», en 2005-2006 et baisse depuis. Pendant des années, les gouvernements ont rejeté les théories du «peak oil». Mais en avril, l’armée américaine a publié un rapport affirmant que «d’ici 2012 la capacité de production excédentaire de pétrole dans le monde aura entièrement disparue et à partir de 2015, les besoins non satisfaits pourraient atteindre 10 millions de barils par jour».

    3. L’effondrement de la vie dans les océans. Ce n’est pas pour rien si 11 des 15 plus grandes zones de pêche au monde sont en train de disparaître. Le plancton, la base de la chaîne alimentaire dans les océans, disparaît.

    4. La déforestation. Plus de 50% des forêts dans le monde ont disparu. La déforestation est responsable de 25% des émissions de gaz à effet de serre supplémentaires presque le double des émissions provenant des transports et de l’industrie (14% chacun). Les forêts sont une composante essentielle du système climatique et de la préservation et de l’entretien des nappes phréatiques.

    5. La crise alimentaire mondiale. Les sols, le climat et l’eau. Pour la première fois depuis que la révolution agricole a commencé, le monde produit moins de nourriture chaque année en dépit de l’augmentation de la population.

    6. La surpopulation. C’est un problème que peu acceptent de regarder en face. Au cours des dix dernières années, la population de la planète s’est accrue de plus de personnes que toutes celles ayant existé entre la naissance de Jésus Christ et celle d’Abraham Lincoln. En l’an 1 000, la population mondiale était d’environ 500 millions d’habitants. Environ 800 ans plus tard, elle a atteint un milliard. Il lui a fallu 130 ans pour atteindre 2 milliards en 1930. Elle sera de 7 milliards en 2012. Nous n’avons pas d’avenir si la population continue à augmenter à ce rythme là.

  35. Matt, bien qu’écolo, je ne suis pas tout à fait d’accord avec tes 6 assertions.

    D’abord, pour ce qui est de la production de pétrole, ce qui ne correspond pas à l’existence des gisements de pétrole, tous les spécialistes ne sont pas d’accord, et certains pensent même qu’on est très loin de la pénurie annoncée. Maintenant, il faudait peut-être s’intéresser à qui profite l’idée de pénurie…

    La déforestation… oui, c’est un très grave problème… mais la surface boisée par exemple en france est très supérieure à ce qu’elle était au sortir du moyen-âge. Le problème de la déforestation doit être compris en rapport avec la destruction d’écosystèmes et de la biodiversité. La déforestation est souvent opérée pour faire place à d’autres essences (palme, canne à sucre, etc.). Donc, pas pour faire place à d’immenses terrains vagues.

    Le réchauffement climatique. Il me paraît extrêmement difficile de pouvoir imputer avec certitude le réchauffement actuel à l’activité humaine avec le recul qu’on a. Que ce soit un facteur aggravant, sans nul doute, qu’il en soit le mécanisme principal, à voir. Par ailleurs, je constate que tu n’évoques pas dans tes six points deux problèmes majeurs selon moi : la baisse de la biodiversité et la pollution de l’eau, deux problèmes largement plus graves pour l’avenir de la planète.

    La surpopulation n’est pas un problème, car s’il l’on compare avec ce qui est produit à la surface de la planète, ce qui est gaspillé (parce que non distribué à temps, parce que maintien du cours des prix, etc…), il y a largement de quoi nourrir l’ensemble de la population actuelle, et même davantage. Le problème est ici celle de la répartition des richesses, et la relation entre l’homme et son environnement, quelle consommation et à quelles fins ??

  36. La procréation excessive est l’un des principaux maux qui accable l’humanité : pour les plus pauvres, elle est synonyme d’un surcroît de misère, tant matérielle que psychologique, pour les plus riches, d’un surplus de pollution comme de renchérissement de l’espace disponible, pour tous d’une envahissante promiscuité et d’une compétition accrue, ici pour survivre coûte que coûte, là pour occuper les meilleures places dans la pyramide économico-sociale.

    La reproduction est un phénomène naturel à toutes les espèces vivantes, acte qui garantit leur pérennité et, dans certaines conditions, permet à l’une d’elles de dominer son environnement. L’homme, espèce calculatrice par excellence (instinct+conscience), a depuis longtemps conceptualisé cette tendance naturelle afin d’en tirer les moyens d’assurer sa descendance, par celle-ci sa propre existence quand vient le déclin du grand âge, enfin de s’imposer aux prédateurs concurrents comme à ses pareils venus d’autres horizons.

    Jusqu’à l’orée du 20ème siècle, qui vit se corréler d’une manière décisive progrès en matière d’hygiène et découvertes majeures en terme de prophylaxie des maladies infectieuses, la population globale de la planète progressait depuis quelques siècles, certes, d’autant que toutes les religions, comme les pouvoirs séculiers qu’elles inspiraient, non seulement encourageaient l’enfantement mécanique mais condamnaient impitoyablement toute tentative de réguler les naissances, mais cette progression demeurait toujours susceptible, comme ce fut le cas par exemple avec la grande peste du Moyen Âge, de se trouver anéantie par une pandémie, un massacre à grande échelle, comme, toujours à titre d’exemple, lors des conquêtes mongoles, de Gengis à Tamerlan ou durant la colonisation des Amériques, ou encore une famine plus ou moins organisée, comme celle qui laissa au XIXème siècle l’Irlande exsangue. « C’est Mozart qu’on assassine ! » proclamait un ouvrage militant fameux en son temps pour dénoncer l’interruption volontaire de grossesse, son auteur « oubliant » pour la cause qu’à l’époque du musicien, des dizaines de milliers de Mozart mourraient avant d’avoir atteint un an d’âge de maladie ou de malnutrition tandis que leurs mères décédaient en couches ou de leurs séquelles plus souvent qu’à leur tour …

    Depuis un siècle environ, et singulièrement depuis les cinq dernières décennies qui ont vu le triplement de la population mondiale (à la louche, pour l’Afrique, de 220 millions en 1950 à 800 millions en 2000, de 330 à 800 pour les Amériques, de 1400 à 4000 pour l’Asie, de 400 à 600 millions enfin pour l’Europe, qui n’a enflé « que » de 50%), la donne a changé : L’expansion humaine n’est plus seulement une garantie « d’éternité » par procuration, de prospérité, de sécurité ou, moins généreusement, de pression favorable à une communauté aux dépens d’une autre, mais une menace écologique, économique et sociale.

    On excusera le truisme qui suit, mais contrairement au vivant, en l’occurrence l’homme, la terre n’est pas extensible, aussi, à chaque individu supplémentaire la surface disponible pour celui-ci comme les réserves biologiques et minérales à son éventuelle disposition diminuent-elles en proportion, les naissances beaucoup plus nombreuses au Sud équilibrant schématiquement, sans qu’il y ait lieu de s’en réjouir, la voracité en espace et en matières premières des habitants du Nord.

    De cette situation, à terme probablement explosive et d’ores et déjà créatrice de souffrances par millions (il n’y a que les incorrigibles crétins optimistes néolibéraux, qui pensent tout en marchés, pour asséner que la faim ou le sida, ça n’est pas si grave, vous voyez bien, ça n’empêche pas les sub-consommateurs africains de proliférer quand même), en particulier dans les pays dits émergents ou du Tiers-Monde, où jeunesse rime trop souvent avec exploitation, délinquance, chômage, absence totale de perspectives d’avenir, nulle nation ne semble vraiment se préoccuper, à l’exception notable de la Chine et de l’Inde -il est vrai depuis longtemps menacées d’explosion démographique- pour ce qui concerne le volet régulation des naissances, mais pas du tout pour celui de la catastrophe écologique et sociale à venir (encore une fois, l’éventualité de centaines de millions de véhicules individuels circulant dans ces pays ne saurait ravir que des commerçants à très courte vue) qui combinera, qui combine déjà, mégalopoles insalubres, spéculation immobilière, déforestation massive, surexploitation des terres arables et des ressources du sous-sol, effet de serre, réchauffement de l’atmosphère, élévation du niveau des mers et raréfaction de leur faune.

    Et pourtant, d’avoir si souvent les pieds dans l’eau et l’estomac serré ne décourage pas les Bangladais de se reproduire vaillamment, ni les Cairotes d’envoyer par milliers leurs enfants les plus misérables exploiter les décharges d’immondices, ni les Cariocas de s’accrocher en favelas au flanc de falaises instables …

    En Côte-d’Ivoire, des guerriers désabusés de vingt ans regrettent à haute voix que leurs parents les aient mis au monde, au Proche-Orient, les Israéliens encouragent les naissances autochtones comme l’installation de nouveaux immigrants sur un territoire en forme de mouchoir de poche, inquiets qu’ils sont de la proche suprématie en nombre des Palestiniens, lesquels ne font rien pour limiter leur population quoiqu’ils n’aient pas grand-chose d’autre à lui offrir que « du sang, de la sueur et des larmes » ; il est vrai que si l’islam, majoritaire, autorise la contraception sous certaines conditions, il ne retient pas celle de ne pouvoir nourrir ses enfants, puisque Allah y pourvoira (sourates 6 et 17). Dérisoire compétition, dans laquelle la victime n’est pas l’adversaire, mais le bébé qui naît … Quant au monde chrétien, la position calamiteuse de l’Eglise catholique, d’ailleurs relayée par les fondamentalistes presbytériens, est suffisamment connue pour qu’on n’y revienne pas …

    Un enfant par femme durant deux ou trois générations et sans doute respirerait-on un peu mieux, au propre comme au figuré, à la surface du globe. Quelle raison objective nous pousserait donc à être toujours plus nombreux, pour notre plus grand désagrément, nous qui faisons en général si peu de cas de la survie des autres espèces, nous qui massacrons nos semblables d’autant plus volontiers qu’ils nous paraissent ici ou là trop prolifiques ? Où l’homme est rare, on le respecte, où il pullule, on le méprise.

    Malheureusement, la plupart des mentalités, outre qu’elles n’osent pas ou ne savent pas remettre en cause les discours natalistes de religieux aussi pervers qu’ irresponsables pour qui la douleur d’être est une vertu et des politiciens démagogues autant qu’ambitieux pour qui une nation puissante est une nation surpeuplée, tiennent encore le « lapinisme » humain pour une qualité remarquable, la virilité d’un homme et la fécondité d’une femme pour des sujets dignes d’admiration et non pas cette consternante banalité qui nous ravale au rang des chats ou des souris.

    Ah ! bien sûr ! on répétera avec un rien de condescendance que, des gosses, les pauvres n’ont que ça à faire pour s’occuper, se gratifier et obtenir la bénédiction du curé ou du mollah du coin et tant pis s’ils claquent des mâchoires, dorment dans la rue, dealent et se défoncent, tentent enfin pour certains d’émigrer fut-ce au prix de leur existence vers ces pays riches où les nantis leur font la vie dure tandis qu’eux-mêmes leur font peur avec la complicité intéressée des professionnels de l’automobile (une de cramée, une de vendue !) et de l’information spectaculaire.

    La solution, à l’échelon mondial, puisqu’il n’est pas question pour nous d’eugénisme et encore moins de stérilisation forcée, ne constituerait-elle pas à subventionner non la procréation, mais son absence ? Assurer un niveau et une qualité de vie décents aux couples qui ne feraient pas d’enfants ou se contenteraient d’un seul serait l’exact contrepied de ce qui se pratique aujourd’hui (on rappellera qu’en Chine le caractère coercitif du contrôle des naissances, en Inde la politique de stérilisation plus ou moins volontaire, sont relativement peu efficaces si on considère le nombre effarant d’individus peuplant ces pays) : allocataire à vie, plus de raison d’enfanter pour que votre progéniture vous nourrisse plus tard (tendance traditionnelle d’ailleurs à peu près partout obsolète en dehors des sociétés les plus archaïques), tandis que l’argent, osons un peu de cynisme puisque l’irréalisme des discours vertueux fait trop souvent le lit de la douleur, demeure un peu partout dans le monde la plus puissante gratification sociale.

    Utopie ? non : l’Occident a les moyens de proposer un minimum d’aisance au reste de l’humanité si elle régresse en nombre plutôt qu’elle n’augmente ; évidemment, les sociétés obèses devraient se serrer un peu la ceinture, mais ce serait aussi dans leur propre intérêt, tant il est notoire qu’on a, d’une part, moins à redouter des ventres pleins que de ceux qui sont vides, d’autre part, que les hommes heureux chez eux préfèrent y rester plutôt que d’aller tenter leur chance dans d’illusoires eldorados.

    Les pays prospères à haut niveau de protection sociale ne s’oublieront d’ailleurs pas au passage, c’est-à-dire que les célibataires et les couples sans progéniture aujourd’hui surimposés seront au contraire privilégiés par le Trésor, tandis que les diverses allocations qui gonflent avec le nombre d’enfants d‘une famille suivront le chemin inverse : un bambin, vous touchez de la collectivité, deux, rien, trois et plus, vous payez pour la collectivité, et cher. Voilà qui calmerait probablement des ardeurs procréatices dans nos contrées où rien ne se produit qui ne doit être rentable, où l’on attend avec impatience la naissance du petit dernier pour changer de voiture, où chaque héritier qui vient paraît une chance d’agrandir l’empire familial en partie aux frais de la communauté …

    A ce propos, demeurera la question posée par ces patriarches très riches, très puissants, très possédants et très conservateurs des beaux quartiers des grandes capitales mondiales en général, occidentales en particulier, qui entendent bien que leurs quatre, six ou huit descendants, plus parfois, soient chacun encore plus riches, puissants et possédants qu’ils ne le sont eux-mêmes. Là aussi, et très logiquement puisqu’il s’agit de redéfinir les ressources démographiques et financières de la planète, il faudrait bien envisager sérieusement non plus de relever le plancher du confort de vie comme de l’accès au pouvoir de décider du sens de celle-ci, mais d’abaisser le plafond … pour changer.

    Il est par conséquent nécessaire, que la reforme viennent d’une prise de conscience de la population. Pourquoi ne pas réver à une sagesse collective qui réduirait la natalité au nez et à la barbe des dirigeants et des commerçants ? Pourquoi malheureusement faut-il toujours comme pour un troupeau de bêtes des mesures incitatives ? Après la carotte et le baton, pourquoi ne pas faire confiance à l’homme et essayer la raison ? Pourquoi ne pas faire de ce débat crucial le premier évènement sonnant le glas d’une civilisation pyramidale ?

  37. Matt, la transition démographique est à l’œuvre presque partout. Dans ce contexte tenter d’accélérer le mouvement c’est, au nom d’une conception d’origine occidentale, puisque tu l’as dis ce n’est pas une opinion partagée, loin de là, dans les pays encore en forte augmentation démographique, dénier aux pays en transition de pouvoir un jour bénéficier du maximum de puissance qu’apporte le poids d’une population relativement nombreuse par rapport aux autres à un moment de leur histoire.

    Personnellement je préfère encore bouffer des vers de terre, je suis sûr que l’industrie nous les accomodera très bien. Le courant malthusien à des représentants assez préoccupants et les routes de l’enfer sont souvent fléchées « Jardin d’Eden ». Je reste avec ceux qui bien que se comprenant imparfaitement souhaitent malgré tout vivre ensemble. Jusque dans la boue toxique.

  38. j’apprécie beaucoup l’analyse que vous faites du Congo, vous rapportez la situation réelle des choses et des evenements tels qu’ils sont vécus et percues par les congolais. Je viens aussi de parcourir le site internet du livre que je trouve fort interressant. Je trouve courageux, tout ce que vous entreprennez (puisque vous n’etes pas seulement allé au congo) et vous demande de continuer dans la meme direction puisque ayant les possibilités et les opportunités de le faire. il est important de noter qu’un congolais comme moi a votre place se serait fait tuer pour éxercer cette meme fonction comme vous le faites.

  39. ha! l’afrique que j’adorre ainssi que les africains,pauvre peuple a qui ont as tout voler piller,rendus esclave,et maintenant malades depuis que je suis enfants j’ai toujours voulue être missionnaire civile et soigner les enfants lépreux, tout les pays modernes ont sut monter l’échelle et au lieu de faire monter les autres avec nous ont les as laisser au premier barreau, pour moi les blak ils sont top c’est le peuple sur terre que je préfère joyeux, rigolos super danseur,super sportif,une plastique de réve et super philosophe avec une doctrine de respect d’amour de gentillesse je ne comprend pas pourquoi ont leur as fait temps de mal!!!! j’ai toujours réver d’une nourisse blak bien grosse comme dans la case de l’oncle tom moi qui n’ai pas eut ma mère et placée en penssion et nourrice ,mon idéal c’était ça une bonne mama blak!!!de plus j’ai toujours voulus faire aussi vétérinaire en brousse j’adorre la vie de labàs et la faune sauvage ont peut réver pour l’instant je fait ma vétérinaire chez moi avec mes seize chats ,au pied de la guarrigue dans ma maison style daktari, et j’ai un peu réaliser mon réve!!!!mais un jour j’irais labàs!!!!

  40. Après les Six dangers mortels pour la civilisation, Secret Story entre dans la 7è catégorie, la plus dangereuse :

    7. Le décérébrage généralisé. Il existe plusieurs centaines de milliers de sitcom, jeux télévisés, magazines people et autres romans photo diffusés simultanément à travers le monde et qui rencontrent un succès croissant. Nous n’avons pas d’avenir si la population continue à s’abrutir à ce rythme là.

    Ce septième point est rarement signalé car c’est celui qui ne laisse quasiment aucune raison de rester à optimiste. Et pourtant il faut y croire : il le faut.

  41. Tabernacle, y savent en faire des paper-board de consultant en vrai vie enrichissante nos cousins québécois !

    Cf. vidéo en signature de Diane. Tout apprendre de l’indivi-dualité et de la dichotomie peur/amour en se défiant de la Synarchie, ça vaut le week-end de stage à 300€ seulement avec repas bio à la cantine.

  42. « Les ultra-sons abaissent le taux vibratoire des cellules du corps. Les tél sans fil détruisent certaines cellules cérébrales (autres que celles touchées par les écrans).

    Les micro-ondes des fours de cuisine imprègnent la nourriture que l’H va absorber et la rendent impropre à la consommation.

    Les radars de détection (alarmes etc) entravent le courant énergétique dans le corps éthérique de l’H.

    Le laser troue sur son passage les corps subtils avant de modifier (de façon des­tructrice) l’équilibre vibratoire des cellules traversées.

    D’autres ondes nuisent à l’homme (éclairage au néon, lignes à haute tension…)

    L’être aujourd’hui est malade, coupé de sa nature profonde d’H telle que Je l’ai conçue. Ces ondes ont endommagé ses capteurs vibratoires naturels qui sont devenus insensibles: l’H ne sait plus ressentir naturellement ce qui est bon pour lui ou ce qui est destructeur. Il ne sait plus reconnaître vibratoirement une onde positive d’une onde négative! »

  43. … A Diane je prefere Anne Archet … avec elle ca chie ds la poutine et sur les crackpot New-Age moralistes.

    Le mec de la video @52, j’ ai oublie son nom, mais c’ est un beau specimen de rouge-brun (ca existe !) qui parle de son bouquin « Sarkozy, Israel et les Juifs« , membre actif de la liste de diffusion Resistance Revisioniste, il etait aux cotes de Dieudo, Lady Renouf (Renouf, my name is Renouf), et Robert Faurisson pour les 80 ans de ce dernier et lors du proces Dieudo (le dernier en date -reservez vos billets.)

  44. Sympa Anne Archet (une contraction de Anarchie et de Jeanne Hachette?), j’aime particulièrement cette citation dans son jugement sur la démocratie: « Ce n’est pas parce que le sida tue que je militerai pour l’herpès génital ».

    Ou encore, trouvant à Chomsky le droit d’être un rien social-démocrate: « mon amante est réformiste et sociale-démocrate et ça ne l’empêche pas d’être la meilleure lécheuse de fente au nord du Rio Grande ».

  45. N’ est il pas ?

    A part ca, j’ ai retrouve le nom du mec de la video @52 : Paul Eric Blanrue. Ds le prochain commentaire, un article de REFLEXes sur le proces Dieudo, ou il sera aussi question de la teuf de la Main d’ or de Dieudo organisee pour les 80 ans de papy Faurisson, avec ce M. Blanrue et Lady Renouf en guest denier

  46. C’est amusant, ne trouves-tu pas Bourreau, ce côté « pot de miel » de LTL qui attire les fondus prosélytes au gré des sujets. Ces marionettes de leur passion passent nous faire un petit « coucou » enune petite saynète de leur cru, sans nous voir à vrai dire tant elles sont absorbées par la contemplation de leur personne en action.

    Je regrette que notre Kemi national (of Islam) ne soit pas resté un peu malgré mon invite courtoise, ça nous aurait fait rire un peu. Tel maître à penser tel minion, faut croire, passés à la foi musulmane (allons fièrement d’erreur en erreur) et pas moins cruchons ils ne voient dans LTL, eux aussi, qu’un espace publicitaire pour leur fricassée de problémes identitaires recuits dans d’invraisemblables alambiques mythologiques. Le résultat serait croquignol s’il ne puait pas tant.

  47. C’est amusant, ne trouvez vous pas, ce côté « pot de miel » de LTL qui attire les fondus prosélytes au gré des sujets. Ces marionettes de leur passion passent nous faire un petit « coucou » en une petite saynète de leur cru, sans nous voir à vrai dire tant elles sont absorbées par la contemplation de leur personne en action.

  48. Mouais. A force, fallait bien qu’il en place une qui tombe un peu à propos, comme quoi il ne faut désespérer de rien ni de personne.

  49. Les troisiemes couteaux c’ est aussi Rantanplan qui croit que c’ est de lui qu’ on cause …

    @Aslan : je crois que le fameux post de « Kemi » ne soit en fait qu’ un copie-colle realise par notre ami du copie-colle des Blacks Pempers et autres dieudonneries. D’ ailleurs il s’ est exprime -violant en cela la charte du copieur-colleur- en son nom propre sur le fil de Guillon-Porte avec un commentaire qui disait, en substance, qu’ il ne fallait pas « se dechirer entre ethnies« . Sorte de message humaniste anti raciste ; et c’ est la que je serai toujours etonne : souvent, c’ est comme si ceux qui adheraient a ce genres de pensees n’ en mesuraient pas vraiment la portee, comme si ils pensaient une chose et son contraire … comme celui qui a balance la video @52, avec le panneau d’ introduction assimilant Israel et le FN en tant que doctrine raciste, mais en donnant la parole a un suppot de cette doctrine.
    Ca me rappelle la fameuse assimilation d’ Israel au nazisme, thematique lancee par l’ URSS depitee de n’ avoir pu installer une republique socialiste au proche orient avec ce nouvel etat, pour lequel elle avait vote en 48 ds ce but, et qui c’ est mise ensuite a propager toute une propagande antisemite -par depit mais aussi pour faire chier les USA- ; dont cet amalgame, repris depuis par beaucoup d’ anti-colonialistes de bonne foi qui n’ y voient pas malice.

    Pour en revenir a « Kemi », toujours ds l’ optique du penser une chose et son contraire, je me souviens aussi de copines noires ecoeurees par le racisme, mais farouchement opposees au metissage blanc/noir, car « la race noire disparaitrait » … pouvais je leur dire que c’ etait ce que defendait Le Pen, mais ds l’ autre sens, sans me faire traiter de raciste ? idem avec la pseudo-histoire afrocentrique menant a l’ antisemitisme (voir Kemi Seba et le New Black-Panthers Party dont il est le representant officiel en France), combien de potes noirs reprenants ces themes sans y deceler le cote obscur ?

    A mon avis il n’ y a pas que le schema « je cache ma haine avec un masque humaniste« , mais aussi celui, confusionnel, du : « j’ adhere a la haine par humanisme« .

    Ces melanges sont ils possibles parce que ds les ingredients il n’ y a pas que de la haine, mais aussi des causes nobles : anti colonialisme-racisme-imperialisme, et que l’ esprit humain n’ est pas rationnel ? … voir aussi nos amis truthers, grands humanistes anti-imperialistes-anti-racistes devant l’ Eternel-ds-un-triangle-sur-les-billet-d’ un-dollar.

    Et pour pousser le vice, voir aussi Brigitte, la pro-n’ importe quoi.

    _

    Voila, j’ ai essaye de mettre noir sur blanc quelques reflections que je me suis faites depuis que je frequente LTL et que ton commentaire a appelle ; le resultat est peut etre confus et maladroit ; alors, pour remettre un peu de rigueur ds le debat, je propose un dossier sur le parcours ideologique de notre ami Kemi.

  50. Lu ton lien, mais c’est que c’est de l’anti-kémitisme caractérisé ! Transmis à Brigitte pour qu’elle constate l’aisance avec laquelle on peut changer de vérité sans cligner un oeuil et en continuant à porter haut son honneur, forcément outragé.

    Sur tes considérations générales, oui, l’être humain n’est pas rationnel et ces mécaniques paradoxales sont toujours intéressantes à constater. Si on peut penser toutes choses et son contraire c’est qu’à mon avis l’usage de bouche monopolise 80% du cerveau, le reste étant surtout alimenté par un feedback en provenance des oreilles.

  51. Si comme c’est le cas pour nous lorsque nous avons vu cela: http://www.youtube.com/watch?v=UFewVLSW0tU – ces images vous ont rendu fou, mais que vous en avez marre de pleurer.

    Si comme nous, vous ne supportez plus que les noirs soient toujours perçus comme des déchets.

    Si comme nous, vous pensez qu’il est temps d’arrêter de demander l’aide des autres plutôt que d’AGIR PAR NOUS même, pour nous même, et pour nos propres intérêts en tant qu’afros (Afrique du SUD au Nord, de l’est à l’ouest, des Caraibes aux Amériques).

    ALORS NOUS PROPOSONS UNE CHOSE TRES SIMPLE :

    Que toutes les personnes qui se sont déclarées indignées face à cette situation SE PROPOSENT SUR CETTE PAGE pour HEBERGER LES FAMILLES chez eux ou pour les aider d’une quelconque façon que ce soit.

    Parlons peu, et PARLONS CONCRET!!

    Signalez vous sur cette page, le New Black Panther Party francophone vous recontactera en MP.

    Si chacun d’entre nous prend ses responsabilités, demain, ce genre de bavure n’existera plus car c’est toute une communauté noire qui sera CONCERNée.

    Nous présenterons la liste des volontaires aux familles expulsées. Et elles auront le choix: Soit continuer à se faire défendre par des gens qui nient le caractère négrophobe du traitement et qui ne parlent que du caractère social, ou appliquer une loi UNIVERSELLE qui est la loi de la SOLIDARITé COMMUNAUTAIRE, ce qui ne veut pas dire détester les autres, mais S’OCCUPER D’ABORD DES NÔTRES!

    Source : http://www.nbpp-francophone.com

  52. Magnifique Montage réalisé à partir d’une émission radio de l’association SURVIE ( http://survie.org ) sur la Françafrique (cette relation particulière de la France avec ses anciennes colonies) avec Odile Biyidi-Tobner (présidente de l’association Survie), récupérée ici : http://www.afriradio.net/audio190.html
    A partir denregistrements récents (extraits issus de la télévision, de la radio,…) où nous entendrons certaines des personnes qui nous dirigent, nous ferons le point sur lactualité de la françafrique depuis laccession au pouvoir de Nicolas Sarkozy en 2007. Nous parlerons du Niger, du Cameroun, du Gabon, de la Guinée, des biens mal acquis des dictateurs africains mais aussi et surtout de ceux qui ici font la politique africaine de la France : Sarkozy, Guéant, Bourgi, et de Toubon, chargé de préparer lannée 2010, « année de lAfrique ».
    Intermèdes musicaux avec Diaoulé Pemba.
    http://www.youtube.com/watch?v=-x4n1BkKUEQ

  53. la pro n’importe quoi tu sait ce qu’elle te dit !!!!c’est toi le n’importe quoi dit ce que tu pense vraiment et ont pourras te critiquer moi je sais ou je vais et qui je suis et je ne me contredit pas et j’ai le courage de mes opinions,toi tu dois être de droite et 100% POUR DONNER LA FRANCE ET LES FRANCAIS SOUS LE JOUG DE LA CHARIA ?EST TU FRANCAIS SEULEMENT J’EN DOUTE!!!!TU VOIS COMME C’EST FACILE DE SE FAIRE UNE OPINON DES AUTRES!!!!!

  54. eh stp n’insulte pas les gens de droite en les confondant avec des collabo ………

  55. Si les interprétations du devenir humain se sont peu à peu laïcisées à partir de la Renaissance, et si les Lumières ont cultivé les philosophies de l’histoire, le grand siècle des systèmes théoriques est le XIXème.

    « Le XIXème siècle a tout mesuré, quantifié : la coloration, la peau, la respiration, la barbe, les cheveux, l’angle facial, les indices nasal et orbitaire, les rapports du radius à l’humérus, du tibia au fémur, le degré de stéatopygie et le tablier de la Vénus Hottentote etc. mais par-dessus tout le cerveau, ses circonvolutions, et la capacité crânienne. Un tel engouement s’explique par l’importance des progrès scientifiques. La biologie s’institutionnalise avec la Révolution qui crée le Muséum d’histoire naturelle et des chaires, ou officient Geoffroy Saint-Hilaire et Cuvier, les successeurs de Linné et Buffon. Une nouvelle avancée se produit dans la deuxième moitié du siècle avec Darwin, Mendel et la constitution de l’Ecole française d’anthropologie physique. Paul Broca fonde en 1859 la Société d’anthropologie et contribue à la création de l’Ecole de Paris (1875), de la Revue d’anthropologie (1871) et aux premiers dictionnaires de la discipline. » [1]

    Les exhibitions de populations permettaient l’approfondissement des théories raciales et leurs vulgarisations qui visaient, entre autres à légitimer l’entreprise coloniale et à faire approuver le bien fondé de la mission civilisatrice. C’est dans ce contexte colonial d’expansion européenne que va donc se développer l’anthropologie.
    Ainsi, les indigènes des exhibitions du jardin zoologique d’acclimatation mais également des expositions universelles et coloniales étaient présentés devant les sociétés savantes. Considérés comme des spécimens ils étaient mis à nu, mesuré, pesé, ausculté, leur corps devenant un objet manipulable à volonté.

    M.W Portman, photographies, années 1890

    Dès 1799, le naturaliste et philosophe Louis-François Jauffret fondait, avec Cuvier entre autres, la société des observateurs de l’homme, société tournée vers l’étude des origines de l’homme et particulièrement vers les populations mélanodermes. Une des œuvres de cette société fut d’organiser le voyage de Nicolas Baudin en Australie de 1800 à 1803. Ce voyage, ethnologique annoncera les voyages scientifiques qui suivront tout au long du XIXème siècle, soit accompagné de savants, ou tout simplement effectués par des aventuriers que les scientifiques encadreront à distance par l’intermédiaire de manuels d’observations ou d’instructions.

    *
    La Société d’Anthropologie de paris

    La Société d’Anthropologie fut fondée par Broca en 1859 (année même ou Darwin publie On the Origins of Species), vingt ans après la création de la société d’ethnologie.
    À l’origine de cette création est le refus de la Société de biologie, présidée par Pierre Rayer, d’auditionner Broca sur un mémoire touchant à l’hybridité. Broca, tenant non seulement à la diffusion de ses idées, mais jugeant urgent de réunir des scientifiques de différentes disciplines pour se consacrer à développer l’anthropologie, réunit dix-neuf collègues afin de fonder une Société dont le but serait de diffuser les études et les recherches sur l’Homme. Elle comporte dix-neuf membres, car la police de l’Empire interdisait les associations de plus de 20 personnes. Sur les dix neuf membres, seize sont médecins.
    Broca donnera à l’anthropologie la définition suivante :

    « la discipline se proposait non seulement de classer et de décrire les races humaines, et de chercher l’origine des variétés permanentes, des types héréditaires, des caractères si divers et en même temps si gradués qui constituent les races […] [de] déterminer les filiations des peuples, de retrouver les traces de leurs migrations et de leurs mélanges, [d’]interroger leur monuments, leur histoire, leurs traditions, leurs religions, et de les suivre même au-delà de la période historique pour remonter jusqu’à leurs berceau ».[2]

    Armand de Quatrefages, lui aussi anthropologue, rajoutera :
    « L’anthropologie est la science des hommes, comme la zoologie est la science des animaux, comme la botanique la science des végétaux. Bien plus anciennes qu’elle, et par cela même, bien plus avancées, ces deux sciences doivent lui servir de guide ». [3]
    Comprendre scientifiquement les différences entre les hommes c’est évaluer dans un premier temps les différences physiques qui sont d’ordre visuel : la couleur, la taille, les proportions, la morphologie du corps… une mise à distance s’opère entre les anthropologues et les personnes étudiées, mise à distance relativement plus facile lorsque les observés sont de nature différente des observateurs. Bien que cette science trouve son apogée dans le XIXème siècle, nous pouvons citer les travaux précurseurs de Peter Camper (1722 – 1789) qui propose dès la moitié du XVIIIème siècle une classification de l’humanité à partir de l’angle facial du visage.
    La Revue d’Anthropologie sera crée en 1872 et l’Ecole d’Anthropologie de Paris en 1876.

    *
    La notion de race

    Le Guide du pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle (XIIème siècle) met en garde les pèlerins contre certaines mauvaises rencontres :

    « C’est un peuple barbare différent de tous les peuples et par ses coutumes et par sa race, plein de méchanceté, noir de couleur, laid de visage, débauché, pervers, ivrogne, impie et rude, cruel et querelleur, inapte à tout bon sentiment, dressé à tous les vices et iniquités. »[4]

    Si ce texte est emprunt de la raciologie du XIXème siècle, c’est encore le mot peuple qui est utilisé dans cette France du XIIème siècle. Il faudra attendre la fin du Moyen Âge pour que le mot race, du latin ratio soit utilisé. Il désigne une famille, une lignée ou une espèce. Le Dictionnaire français-latin de Robert Estienne (1539) fournit comme équivalent domus, familia, genus, sanguis.
    La découverte du Nouveau Monde, l’esclavage, la colonisation feront progresser les conceptions inégalitaires dans la culture européenne, dont le pivot sera la notion de race qui sera utilisé jusque dans les années 1950. Il faudra en effet attendre 1949 pour qu’un groupe international de chercheurs récusent la notion et affirment l’unité fondamentale de l’humanité. Dans son édition de juillet-aout 1950 le Courrier de l’UNESCO publie une déclaration sur la notion de race connue sous le titre « les Savants du monde entier dénoncent un mythe absurde…le racisme ». Ainsi, après guerre, une période de réflexion sur la notion de race est entamée. Il s’agit soit d’abandonner cette notion, soit de la conserver dans un sens métaphorique, c’est-à-dire de groupement culturel, mais non plus de classe biologique.
    L’ouvrage de Ruscio Alain, Le credo de l’homme blanc, nous donne des informations complémentaires sur cette notion.
    « Le premier, semble-t-il, à utiliser la notion de « races humaines » dans son acception moderne, est le voyageur français François Bernier, Le 24 avril 1684, dans le Journal des Savans, il propose une répartition géographie des « différentes espèces ou races d’hommes » : Europe, Afrique, Amérique et Asie. »
    A partir du XVIIIème siècle, Linné (médecin et botaniste) opérera lui aussi un classement en quatre grandes familles, rejoignant la division de Bernier. C’est dans la dixième édition (1758) de son œuvre, publiée en 1735, Systema Naturae, qu’il divisera l’humanité en quatre grands groupes qu’il appellera « types » selon des critères physiques, moraux et selon les us et coutumes des peuples observés. Dès lors se met en place une hiérarchisation de ces races, ou l’Homme leucoderme prendra la place d’honneur. Ce schéma sera généralement admis par la suite, avec quelques variations internes selon les anthropologues.
    – Espèces, variétés, races ?
    « Les spécialistes se sont longuement interrogés sur le terme à employer » affirme Broca en 1871. Espèces ? Cela «supposerait la question résolue dans le sens de la diversité des origines. Variété ? L’emploi de ce terme impliquerait, au contraire, que les groupes humains tout entiers ne forment qu’une seule espèce. Comme, à cette époque, aucune théorie de n’a encore emportée sur l’autre, le nom de races (pouvant) être adopté par tout le monde a finalement prévalu » [5]
    Acceptant cette classification deux écoles vont alors s’affronter : les monogénistes et les polygénistes ; les premiers affirment que l’humanité, une à l’origine, s’est progressivement scindée en rameaux, d’aspects et de caractères différents, mais de nature identique. Les autres estiment que divers foyers ont donné naissance à des espèces par natures différentes. En général, les différentes espèces d’Hommes des polygénistes correspondaient grosso modo aux races des monogénistes. Mais ces deux partis croyaient tous à l’inégalité des races qui ne pouvait être remise en cause à l’époque dans le corps scientifique.

    *
    Les métis au cœur de débat

    Un des débats qui va naître, en même temps que la raciologie est la question du métissage.
    Pour les monogénistes le fondement de l’espèce ne résidait pas dans la ressemblance des formes mais, en tout premier lieu, dans le critère physiologique de la fécondité continue des métis.
    Buffon, en 1749, le théorisera ainsi, bien qu’il reconnaisse également, après des expériences entre le chien et le loup, le bouc et la brebis et diverses espèces d’oiseaux que certains hybrides dérogeaient à l’ordre de la création et pouvaient procréer :

    «On doit regarder comme la même espèce celle qui, au moyen de la copulation, se perpétue […], et comme des espèces différentes celles qui, par les mêmes moyens, ne peuvent rien produire ensemble (…) Si le nègre et le blanc ne pouvoient produire ensemble, si même leur production demeuroit inféconde, si le mulâtre étoit un vrai mulet, il y auroit alors deux espèces bien distinctes ; le nègre seroit à l’homme ce que l’âne est au cheval […]. Mais cette supposition même est démentie par le fait ; et, puisque tous les hommes peuvent communiquer et produire ensemble, tous les hommes viennent de la même souche et sont de la même famille ».

    Buffon hiérarchisera les espèces. Dans Histoire naturelle il affirmera par exemple que les australiens sont « ceux de tous les humains qui approchent le plus des brutes », que l’indien n’est « qu’un animal de premier rang » et que le Noir « un animal à part comme le singe ». [6]
    Il prônera également les bienfaits du métissage. Dans son article des Variétés dans l’espèce humaine publié en 1749 il nous rappellera que le sang de Perse, naturellement grossier par son origine tartare produirait les hommes les plus laids du monde s’il n’était pas devenu fort beau par le mélange du sang géorgien et circassien.
    Ainsi, les monogénistes verront dans la réunion des types un facteur d’harmonisation capable à la fois de relever les races déchues et de révéler la variété du potentiel de l’humanité. Ils pensaient alors, par le métissage, pouvoir blanchir les Noirs, les mulâtres devenant ainsi l’espoir de la race noir et se rapprocherait du blanc, race par excellence.
    Deschamps (Hubert Jules Deschamps né le 22 juillet 1900 à Royan et décédé le 19 mai 1979 à Paris), administrateur colonial français, professeur d’université, et auteur de nombreux ouvrages sur l’Afrique, affirmait ainsi que par le métissage on « blanchirait les naturels d’une île, d’une contrée, d’une vaste colonie »
    Dans son article sur la stabilité des races croisées [7], M. Bonté nous dira :

    « Constamment, dans le croisement de deux races, la supérieure empreint ses caractères sur le produit qui en résulte d’une manière beaucoup plus profonde que la race inférieure. […] Cette prédominance, aussi tranchée au moral qu’elle l’est au physique, explique comment, dans le croisement des races, le perfectionnement intellectuel de l’homme accompagne son perfectionnement physique ».

    Dans le camp opposé, des Knox, Nott, Gobineau affirmaient au contraire que la mixité devenait incompatible avec l’exercice normal des fonctions vitales et pensaient, contrairement aux monogénistes, qu’une réunion de métis ne réussirait pas à se perpétuer indéfiniment et n’admettaient donc pas la réalité des races croisées. Knox avancera cette théorie dans son ouvrage publié en 1850, The races of Men.
    Afin d’être plus éclairée et palier aux manques d’études à ce sujet, la Société d’Anthropologie de Paris décidera en 1907 de créer une commission permanente pour l’Etude des métis. [8]
    Avec l’assentiment du ministère des Colonies et la collaboration de fonctionnaires et d’instituteurs en Algérie, en Indochine, à Madagascar et aux Antilles, la Société d’Anthropologie lance en 1908 une vaste enquête sur les métis. (lien)
    Le questionnaire diffué par le Bulletin du 15 octobre 1908 présente d’abord les buts de l’enquête. [9]

    « Le problème des métis est un de plus graves et en même temps des plus obscurs que l’anthropologie ait à résoudre, car on ne possède sur la fécondité des croisements en question et sur les aptitudes physiques, intellectuelles et morales de leurs produits, les métis, que des observations isolées, incomplètes et trop souvent partiales, ou des appréciations générales sans caractères positif. »

    Puis la méthode à suivre :

    « La méthode recommandée ici consistera donc :
    – A s’abstenir absolument de toute appréciation général et théorique ;
    – A ne pas répondre à l’enquête par des conclusions d’ensemble tirées d’un nombre quelconque d’observations ;
    – Mais à citer exclusivement des observations prises dur des individus parfaitement connus de l’observateur, et aux quels on voudra bien appliquer le questionnaire ci-dessous. […]
    N. B. : On est prié de joindre aux réponses les photographies du métis et de ses parents prises, autant que possible, de face et de profil, en n’oubliant pas les photographies sans aucun costume constituent, si le sujet peut s’y prêter, les documents les plus utiles (inscrire toujours au dos de la photographie le nom et l’âge du sujet, afin d’éviter toute confusion). »

    Cette même enquête donne également la définition du mot métis :

    « On doit entendre, d’une façon générale, par métis, les individus provenant de l’union de deux personnes appartenant à des races nettement différentes. Rejetant toute théorie a priori sur l’origine des types humains, nous entendons par race pure tout type ethnique actuellement bien constitué et suffisamment stable pour avoir mérité une appellation définie. Nous appelons donc métissage des unions entre Blanc et Nègre, Jaune et Blanc, Nègre et Indien d’Amérique, Européen et Hindou, sémite et Européen, Nègre et Chinois, etc. les parents du métis peuvent être tous les deux de race pure, ou être eux-mêmes, tous les deux, des métis, ou être, l’un, un métis, l’autre, de race pure. »

    Et enfin, le questionnaire avec des questions telles que :

    « Pouvez-vous donner des renseignements sur leur moralité, sur leur intelligence et sur leur santé ? (Songer particulièrement à la syphilis, l’alcoolisme, la tuberculose et le paludisme.) […]
    Criminalité :
    – Le métis, étant enfant, a-t-il encouru à l’école des punitions fréquentes et pour quel motif ?
    – A-t-il subi, en dehors de l’école, des condamnations ?
    – Depuis sa sortie de l’école, a-t-il subit quelques condamnations ?
    Moralité sexuelle :
    – Si le métis est célibataire, a-t-il de bonnes mœurs ou une vie déréglée ?
    – Y a-t-il eu concubinage ou est-il marié légitimement ? […] »

    Les résultats de l’enquête, publiés en 1910 et 1912, sont très contrastés. Charles Richet, prix Nobel de médecine en 1913 nous livre son point de vue dans La Sélection humaine, publié en 1919 ;

    « Avant tout, il faudra éviter tout mélange des races humaines supérieures avec les races humaines inférieures, […] Je ne crois pas du tout à l’égalité des races humaines. D’abord, ce mot d’égalité est un non-sens. Un Noir est différent d’un Jaune, un Jaune est différent d’un Blanc. Dire qu’ils sont égaux, c’est aussi absurde que de prétendre que la pomme est égale à la poire et que le caniche est égal au bouledogue. […] Je ne comprends pas par quelle aberration on peut assimiler un Nègre à un Blanc. Lorsque je lis les ouvrages ou il est parlé de l’unité de la race humaine, je me demande si je rêve tout éveillé. […] Il s’agit d’ailleurs moins d’une différence entre les Blancs et les Noirs -cette différence ne peut être niée- que d’une supériorité des Blancs sur les Noirs » [10]

    Aux arguments biologiques, s’ajoutent ceux de la psychologie. Alfred Fouillée philosophe français dans Tempérament et caractère selon les individus, les sexes et les âges (édition de 1926) souligne que le métissage n’élève pas l’être inférieur, mais produit une régression, induisant une dysharmonie au sein de l’individu, dont la personnalité aura tendance à se dédoubler. [11]

    *
    Psychologie des races et des foules

    – Psychologie des peuples et des races
    Un des premiers chercheurs à travailler sur la psychologie des peuples et des races est Alfred Fouillée avec la parution de son ouvrage Psychologie du peuple français en 1898. Il publiera également en 1926 Tempérament et caractère selon les individus, les sexes et les races [12] dans lequel figure une de ses interrogations :

    « Toutes les races sont-elles de même caractère et de même valeur au point de vue de la civilisation, La blanche, qui semble psychologiquement supérieure aux autres, est-elle désormais, comme l’a soutenu, menacée ou d’absorption ou de recul progressive par le flot montant des races noire et jaune ? Après le crépuscule des dieux, aurons-nous, dans un certain nombre de siècles, le crépuscule des Blancs ? Sur ce point ont été hasardés les pronostics les plus contraires »

    Ses analyses porteront sur tous les types humains en vogue à l’époque, Africains, Arabes, Asiatiques, Européens, sauvages, évolués, ouvriers …

    « Les caractères communs aux sauvages d’aujourd’hui peuvent nous faire comprendre l’homme d’autrefois. Inattention, faiblesse de volonté comme de pensée, rêverie, idées fixes, excès d’émotions banales et impossibilité d’émotions nouvelles, instabilité et contradictions, en un mot défaut de synthèse et d’unité mentale, si non sous l’impulsion d’un égoïsme naïf, voila ce que tous les observateurs retrouvent, à des degrés divers, et chez les enfants, et chez les sauvage, et chez les être arrêtés dans leur développement, et chez les hystériques, et chez certains criminels qui semble revenir à l’état sauvage ; voilà aussi, sans doute, ce qu’était le plus souvent le caractères des races primitives ».

    L’étude de la psychologie des races se construit en parallèle des découvertes en anthropologie, le blanc étant encore une fois en haut de l’échelle.
    André Siegfried, havrais né en 1875, sociologue, historien, géographie et président d’honneur de l‘Institut Havrais de Sociologie économique et de psychologie des peuples (Institut fondé en 1937) résumera les recherches en anthropologie et en psychologie ainsi :

    « Bien que tous les Blancs n’y soient pas associés, car ceux d’Asie sont restés réfractaires, la civilisation occidentale, si elle est le résultat d’un milieu, est aussi l’œuvre d’une race. Ce sont les Blancs, et eux seuls, qui ont fait l’Occident. La distance qui les sépare des Noirs, des Rouges est immense, et si les Jaunes sont capables d’une efficacité comparables, ils souffrent techniquement d’un retard de trois siècles ; dans ces conditions, notre civilisation comporte un domaine géographique, avec des limites, qu’on se sent curieux de préciser. » [13]

    Après les décolonisations, le terme de psychologie des races disparaîtra au profit de l’appellation psychologie ethnique, puis d’ethnopsychologie.
    – La psychologie des foules
    L’étude de la psychologie des foules va de pair avec l’étude de la psychologie des peuples et des races.
    Au XIXème siècle, la foule, la masse ouvrière fait peur à la société bourgeoise ; elle est créatrice de tous les vices, des plus grandes débauches… de nombreux ouvrages, romans (tels que Les mystères de Paris) et les révoltes ouvrières vont alimenter cette peur sociale.
    De nombreux ouvrages vont ainsi traiter de ce sujet. Un de ses ouvrages, bien connu de nos jours, est la Psychologie des foules, écrit en 1895 par Gustave Le Bon, anthropologue, psychologue social et sociologue. Il abordera dans ses ouvrages le désordre comportemental et la psychologie des foules. Il dit de la foule ceci :

    « Parmi les populations les plus civilisées [la foule] est toujours une bête impulsive et maniaque, jouet de ses instincts et de ses habitudes machinales, parfois un animal d’ordre inférieur, un invertébré, un ver monstrueux ou la sensibilité est diffuse et qui s’agite encore en mouvement désordonnées après la section de la tête »

    Cette psychologie portée sur la classe ouvrière française et la masse qu’elle représente s’applique bien entendu aux colonies. L’indigène n’est pas mieux loti que l’ouvrier. Il est important de noter à ce sujet que, en dehors bien entendu des photographies et gravures destinés aux scientifiques, les indigènes étaient représentés en masse, au sein d’une foule. Il n’avait pas ainsi le statut d’individu, il était une représentation sans nom, sans visage précis, une masse, qui comme la masse ouvrière, effrayait.

    *
    Vulgarisation des théories savantes

    La notion de race est ainsi devenue une notion clé, forgée par la science du XIXème siècle et qui deviendra un élément fondamental dans la culture européenne. Si elle concerne tout d’abord des disciplines spécialisées, comme l’anthropologie, elle s’étendra dans d’autres domaines. Elle se diffusera dans des ouvrages scientifiques, des récits de voyages, des romans qui s’adresseront à toutes les classes de la population française.
    Dictionnaires et encyclopédies fixeront également cette notion, comme nous le montre l’article Nègre du Grand Dictionnaire universel du XIXème siècle de Larousse :

    « les caractères essentiels de l’espèce nègre sont, en dehors de la coloration de la peau : un front étroit et comprimé aux tempes, le vertex aplati, les lèvres grosses, les maxillaires très saillants, le nez court et aplati, l’angle facial de 60° à 75 °, les apophyses montantes de la mâchoire supérieure convergentes, les os du nez n’atteignant pas le frontal, les organes génitaux volumineux, les mamelles allongées et piriformes, les poils rares, les cheveux laineux et les muqueuses violacées. […]
    Sous le climat brûlant de l’Ethiopie, inondé sans cesse par des flots d’une ardente lumière, qui noircit et dessèche, on voit les cheveux se rouler et se crisper sur la tête du Nègre comme sous le fer chaux ; la peau, qui exsude une huile noire abondante, est violacée et comme tannée. […]
    Lorsque les Nègres sont échauffés, il se dégage de leur peau une exsudation huileuse et noirâtre qui tache le linge et répand une odeur désagréable. Les Foulahs puent tellement que les lieux où ils ont passé restent imprégnés de leur odeur pendant plus d’un quart d’heure.
    La coloration de la peau n’est pas la différence la plus caractéristique qui existe entre l’espèce noire et l’espèce blanche. La structure anatomique nous présente un intérêt d’une toute autre importance, puisqu’elle rapproche le Nègre de l’orang-outan presque autant que du type de l‘espèce blanche ou caucasique. il n’est pas étonnant, pour cette raison, que quelques philosophes anatomistes aient avancé que les singes étaient la racine originelle du genre humain. […]
    Le Hottentot ne parle qu’avec difficulté, surtout à cause de l’obliquité de ses dents en avant ; il glousse presque comme les coqs d’Inde, ce qui offre encore un rapport manifeste avec l’orang, qui jette des gloussements sourds, à cause des sacs membraneux de son larynx, où sa voix s’engouffre. […]
    Ce que l’on peut affirmer d’une manière certaine, c’est que le Nègre diffère essentiellement de l’espèce blanche non seulement par la coloration de la peau et par les différences anatomiques que nous avons déjà signalées, mais encore par ses penchants autant physiques qu’intellectuels. Dans l’espèce nègre, le cerveau est moins développé que dans l’espèce blanche, les circonvolutions sont moins profondes et les nerfs qui émanent de ce centre pour se répandre dans les organes des sens beaucoup plus volumineux. De là un degré de perfection bien plus prononcé dans les organes ; de sorte que ceux-ci paraissent avoir en plus ce que l’intelligence possède en moins. En effet, les Nègres ont l’ouïe, la vue, l’odorat, le goût et le toucher bien plus développés que les Blancs. Pour les travaux intellectuels, ils ne présentent généralement que peu d’aptitude, mais ils excellent dans la danse, l’escrime, la natation, l’équitation et tous les exercices corporels. Dans les danses, on les voit agiter à la fois toutes les parties du corps ; ils y trépignent d’allégresse et s’y montrent infatigables. Ils distinguent un homme, un vaisseau à des distances ou les Européens peuvent à peine les apercevoir avec une lunette d’approche. Ils flairent de très loin un serpent et suivent souvent à la piste les animaux qu’ils chassent. Le bruit le plus faible n’échappe point à leurs oreilles ; aussi les Nègres marrons, ou fugitifs savent très bien découvrir de loin et entendre les blancs qui les poursuivent. Leur tact est d’une subtilité étonnante ; mais parce qu’ils sentent beaucoup, ils réfléchissent peu : tout entiers à leur sensualité, ils s’y abandonnent avec une espèce de fureur. La crainte des plus cruels châtiments, de la mort même de leur maître, le son du tam-tam, le bruit de quelque mauvaise musique les fait tressaillir de volupté ; une chanson monotone, prise au hasard, les amuse pendant des journées sans qu’ils se lassent de la répéter ; elle les empêche même de s’apercevoir de la fatigue ; le rythme du chant les soulage dans leurs travaux, et un moment de plaisir les dédommage d’une année de souffrances. Tout en proie aux sensations actuelles, le passé et l’avenir ne sont rien à leurs yeux ; aussi leurs chagrins sont-ils passagers ; ils s’accoutument à leur misère, quelque affreuse qu’elle soit. Comme ils suivent plutôt leur sensations ou leurs passions que la raison, ils sont extrêmes en toutes choses : agneaux quand on les opprime, tigres quand ils sont les maîtres. Capables de sacrifier leur vie pour ceux qu’ils aiment, ils peuvent, dans leurs vengeances, massacrer leurs maîtres, éventrer leurs femmes et écraser leurs enfants sous les pierres. Rien de plus terrible que leur désespoir, rien de plus sublime que leur amitié. Mais ces excès sont d’autant plus passagers qu’ils sont portés plus loin. Rien de mobile comme leurs sensations, car leur violence s’oppose à leur durée.
    Les Africains sont extrêmement jaloux de leurs femmes, et malheur à celui qui a corrompu la maîtresse ou la femme de l’un d’eux. La femme qui les a trompés n’échappe pas elle-même à leur vengeance. La polygamie est en usage chez les Noirs d’Afrique ; chaque individu peut prendre autant de femmes qu’il lui plait et les répudier à volonté pour vivre avec des concubines. Les mamelles des Négresses sont grosses et fort longues, si bien qu’elles peuvent les replier par-dessus les épaules et allaiter ainsi les enfants qu’elles portent sur leur dos. […]
    C’est en vain que quelques philanthropes ont essayé de prouver que l’espèce nègre est aussi intelligente que l’espèce blanche. Quelques rares exemples ne suffisent point pour prouver l’existence chez eux de grandes facultés intellectuelles. Un fait incontestable et qui domine tous le autres, c’est qu’ils ont le cerveau plus rétréci, plus léger et moins volumineux que celui de l’espèce blanche, et comme, dans toute la série animale, l’intelligence est en raison directe des dimensions du cerveau, du nombre et de la profondeur des circonvolutions, ce fait suffit pour prouver la supériorité de l’espèce blanche sur l’espèce noire.
    Mais cette supériorité intellectuelle, qui selon nous ne peut être révoquée en doute, donne-t-elle aux blancs le droit de réduire en esclavage la race inférieure ? Non, mille fois non. Si les Nègres se rapprochent de certaines espèces animales par leurs formes anatomiques, par leurs instincts grossiers, ils en diffèrent et se rapproche des hommes blancs sous d’autres rapports, dont nous devons tenir grand compte. Ils sont doués de la parole, et par la parole nous pouvons nouer avec eux des relations intellectuelles et morale, nous pouvons essayer de les élever jusqu’à nous, certains d’y réussir dans une certaine limite. Du reste, un fait physiologique que nous ne devons jamais oublier, c’est que leur race est susceptible de se mêler à la nôtre, signe sensible et frappant de notre commune nature. Leur infériorité intellectuelle, loin de nous conférer le droit d’abuser de leur faiblesse, nous impose le devoir de les aider et les protéger. » [14]

    Aujourd’hui, nous jugeons toutes ces théories racistes. Nous usons et abusons de ce mot, sans forcément en comprendre les origines, ni ses applications. A noter tout de même, lorsque le mot entra dans le dictionnaire en 1932 il désignait exclusivement le discours des nationaux socialistes allemands.
    [1] LIAUZU C., Race et civilisation, l’autre dans la culture occidentale, anthologie critique, Paris, Syros/Alternatives, 1992, 491 p. P. 87 et 88
    [2] BOETSCH G., FERRIE J.N., L’impossible objet de la raciologie, Cahiers d’Etudes Africaines 129, 1993.
    [3] Cité in JEHEL P-J, Photographie et anthropologie en France au XIXème siècle, mémoire de DEA, Université Paris VIII, 1995, p.21
    [4] Guide du pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle, éd. J. Vieillard, Mâcon, 1938, cité in La mosaïque France, cité in LIAUZU C., Race et civilisation, l’autre dans la culture occidentale, anthologie critique, Paris, Syros/Alternatives, 1992, 491p. 206
    [5] LIAUZU C., Race et civilisation, l’autre dans la culture occidentale, anthologie critique, Paris, Syros/Alternatives, 1992, 491
    [6] Cité in LIAUZU C., Race et civilisation, l’autre dans la culture occidentale, anthologie critique, Paris, Syros/Alternatives, 1992, 491p.211
    [7] BONTE, Sur la stabilité des races croisées, Bulletins de la Société d’anthropologie de Paris, volume 6, numéro 6, 1865, pp. 279- 285
    [8] Conférence de Monsieur Claude Blanckaert, le jeudi 9 octobre 2008 à la Maison fraternelle à l’initiative de l’ACAT Paris V en association avec l’ERF Quartier Latin-Port Royal.
    [9] Cité in LIAUZU C., Race et civilisation, l’autre dans la culture occidentale, anthologie critique, Paris, Syros/Alternatives, 1992, 491p.
    [10] Ch. Richet, La sélection humaine, Paris, Alcan, 1919 cité in LIAUZU C., Race et civilisation, l’autre dans la culture occidentale, anthologie critique, Paris, Syros/Alternatives, 1992, 491
    [11] in LIAUZU C., Race et civilisation, l’autre dans la culture occidentale, anthologie critique, Paris, Syros/Alternatives, 1992, 491
    [12] FOUILLEE A., Tempérament et caractère selon les individus, les sexes et les races, Paris, Alcan, 1901 p. 306 – 307
    [13] SIEGFRIED, L’âme des peuples, hachette, 1950, p. 201, cité in LIAUZU C., Race et civilisation, l’autre dans la culture occidentale, anthologie critique, Paris, Syros/Alternatives, 1992, 491P. 117
    [14] Cité in LIAUZU C., Race et civilisation, l’autre dans la culture occidentale, anthologie critique, Paris, Syros/Alternatives, 1992, 491p.218 – 219 – 220.

  56. merci molière pour ton commentaire, moi je voulais te dire que si ont regarde les groupes sanguins,les groupes O qui veut dire Origine,celà prouvent que l’on vient tous du même endroit,moi je suis blonde aux yeux bleu et j’ai du sang africain je suis groupe O,ma soeur qui est groupe A qui veut dire agriculture sont végétarien,a le teint trés mate,et des traits négroide, je te conseille de regarder « historique ou régime des groupes sanguins,au départ ont viens tous d’un peuple survivant africain, et ont a évoluer en se dispersant,ont était tous du groupe O,comme les cros magnons, depuis ont c’est aussi sédentariser, réference dr j d’adamo régimes des groupes sanguins trés interréssant ont aprend que selon sont groupe ont doit avoir une nourriture différente exemple, le groupe A est végétarien alors que le O doit manger chasseur ceuilleur beaucoup de proteine,pas de blé!!!a savoir pour ceux qui font régime si vous ne mangez pas en accord avec votre groupe sanguin, vous vous empoisonner ou vous rend petit à petit malade!!!! donc l’histoire n’as pas tenue compte des groupe sanguin!!!!

  57. j’ai vus ta vidéo jean,et ça comfirme se que je pense,ont est tous frére par le sang qui a coulé et qui coule dans nos veines,depuis les premiers hommes,le groupe O étant le plus vieux,le chasseur ceuilleur,tout ce que dit ce professeur est juste,aujourd’hui ont peut le prouver,avec les GS leG O était universel au départ et c’est transformer au fil du temps des émigrations,du climat,ext….et ce groupe a des gênes africain,je suis donc une négresse blonde!!!!origine des groupes sanguin prouve sa thèse c’est clair,je ne m’étonne pas d’être attirer par l’afrique et les animaux,d’être toujour pied nue,d’aimer le naturisme,et d’être une survivante,en fait comme mon père est né sous X je n’ai jamais sus vraiment mes origines,de ma mère oui mais de mon père je m’étais toujour poser la question,et ilest G A comme ma soeur donc un sédentaire venant d’europe et grâce au livre du docteur j d’adamo 4régime 4 groupe sanguins!!!et j’ai découvert comme celà mes origines,drôle de mélange,origine celte et européenne et africaine,et gitane de mon gpère maternel,le sang parle,et j’en suis ravi d’avoir tout ses gênes!!! et d’avoir pus savoir d’ou je viens!!!!Grand merci a jean pour cette vidéo!!!

  58. il faudrait aller plus loin et comparer le sang des animaux avec nous,pour voir si ont as quelque chose en commun!!!

  59. Je confirme.
    A l’origine, on partage le même air, la même planète on chie et on meurt pour la nourrir.

  60. La notion d’afrocentrisme est mise en avant par un mouvement politique et pseudo-historique qui prétend que les afro-américains devraient trouver leurs racines en remontant à l’ancienne Égypte, parce que celle-ci était dominée par une race d’africains noirs. D’autres prétentions des tenants de l’afrocentrisme voudraient : que les anciens grecs se soient approprié les réalisations culturelles des égyptiens de race noire ; que Jésus, Socrate et Cléopâtre, entre autres, étaient des noirs ; et que les juifs aient instauré l’esclavage des africains noirs.

    L’objectif de l’afrocentrisme vise à encourager le nationalisme noir et la fierté ethnique comme mécanismes de défense contre les effets destructeurs et débilitants du racisme universel.

    Les plus importants promoteurs de l’afrocentrisme sont : le Professeur Molefi Kete Asante de la Temple University ; le Professeur Leonard Jeffries de la City University of New York ; et Martin Bernal, auteur d’un livre intitulé « Black Athena ».

    Un des écrits les plus importants sur l’afrocentrisme est un texte pseudo-historique de George G. M. James intitulé « Stolen Legacy » (1954). Cet auteur affirme, notamment, que la philosophie grecque de même que les religions à mystères de la Grèce et de Rome ont été empruntées de l’Égypte ; que les anciens grecs n’avaient aucune disposition leur permettant de développer la philosophie ; et que les égyptiens spoliés de la philosophie par les grecs étaient des africains de race noire. Plusieurs des idées de James proviennent de Marcus Garvey (1887-1940), qui pensait que le succès des blancs était dû au fait que ceux-ci enseignaient à leurs enfants qu’ils appartenaient à une race supérieure.

    Les principales sources de James étaient maçonniques, particulièrement « The Ancient Mysteries and Modern Masonry » (1909) par le Révérend Charles H. Vail. Les vagues notions des francs-maçons à propos des mystères égyptiens et des rites initiatiques provenaient par ailleurs d’une oeuvre de fiction intitulée « Sethos, a History or Biography, based on Unpublished Memoirs of Ancient Egypt » (1731) réalisée par un professeur de grec, l’Abbé Jean Terrasson (1670-1750). Celui-ci ne disposait d’aucune source égyptienne et il est décédé de nombreuses années avant que les hiéroglyphes égyptiens ne soient déchiffrés. Mais il connaissait relativement bien les auteurs grecs et latins. Il a dès lors imaginé une religion égyptienne en se basant sur des sources qui décrivaient les rites grecs et latins comme s’ils étaient égyptiens (Lefkowitz). Ainsi, une des principales sources de l’égyptologie afrocentrique serait d’origine grecque et latine. Les grecs parleraient ici de satire. J’ignore comment les tenants de l’afrocentrisme désignent la chose.

    Les écrits pseudo-historiques de James ont servi de base à d’autres écrits pseudo-historiques comme « Africa, Mother of Western Civilization » d’un élève de James, Yosef A. A. ben-Jochannnan, ou « Civilisation or Barbarism » par Cheikh Anta Diop du Sénégal. On enseigne l’afrocentrisme dans plusieurs universités, collèges et écoles publiques.

    L’afrocentrisme est une mythologie raciste, réactionnaire et fondamentalement thérapeutique. Cette notion suggère que rien d’important ne s’est produit dans l’histoire des peuples noirs depuis le temps des pharaons, rendant ainsi futile l’histoire des noirs américains. L’afrocentrisme met une emphase sur l’Égypte qui est, pour le dire crûment, complètement absurde.”

    (Clarence E. Walker )

  61. Les pâquerettes ça sent meilleur que ta coloscopie verbale qui amalgame islam→islamisme→terrorisme→racailles→arabes …

    Que tu en ais conscience ou pas, chère glougloutante, ce genre d’ amalgame répond en tous points à la définition du racisme. Encore plus quand on l’ oppose, l’ amalgame, à l’ identité chrétienne de la France, qui n’ a plus court depuis 221 ans …

    Restons ds le doux champs de pâquerettes, loin de ton trou de balle hurlant.
    _

    http://www.youtube.com/watch?v=YjN652y6TUI&feature=related

  62. Ah ! je me suis encore gouré de fil ! je voulais simplement dire à Providence que ce genre de dinde ne me donne pas trop envie de la fourrer …

  63. serrait tu pd bourreau, imagine si je suis un homme et que je vous promène,tu as l’air d’aimer les trous du cul c’est ton seul argument pov con!!!et,imagine que j’ai différente origine tu dis quoi!!!alors je vais te dire un truc sur votre pretexte de racisme as tout bout de champ,pour moi ont est raciste quand ont aime pas la même race,et la race différente de l’homme c’est les animaux,sinon tout les hommes sont issue de la même race GO africain,depuis homo sapiens, nos différences viennent du climat et de nos émigrations donc il est complètement idiot d’être raciste,ça voudrais dire que l’on ne s’aime pas soit même en tant qu’humain!!!!!par contre,ont peut être enfant du diable,ou enfant de dieu!!!et moi j’écoute le verset qui dit que  » QUE CHAQUE JOUR SOIT POUR TOI UN COMBAT CONTRE LE DIABLE »

  64. Comment fais-tu pour le reconnaitre, le diable ? Est-il donc si évident à repèrer pour toi ?

  65. Le racisme c’ est aussi essentialiser un peuple et sa culture pour en faire l’ origine de tous les maux de cette planète ; c’ est pratiquer l’ amalgame pour diaboliser une partie de la population, ce que tu fais à longueur de posts. Exemple : … ils n’ont pas respecter l’abattage avec étourdissement résultat les bêtes meurt aux bouts de 15 minutes penduent par les pattes,et qui agonisent la tête presque coupé une horreur,qui ressemble au comportement que les arabes ont envers la vie

    Partir de la dénonciation du rite hallal pour généraliser sur les arabes, voilà ce que c’ est, qu’ un amalgame menant à des considérations racistes.
    _

    « Le diable est encore le meilleur subterfuge pour disculper Dieu. »
    (Sigmund Freud / 1856-1939)

  66. oui le diable est facile a repèrer,c’est la différence entre ce qui est bien et ce qui est mal,il se fait d’abord passer pour un ange ou un envoyé de dieu,il complote,il est manipulateur,il prépare guerre misére,endoctrine le plus de gens a sa cause,il est contre la démocratie,la liberté, l’égalité,la justice,la paix,(jean chap8 verset 44)

  67. j’ai envoyer un rapport sur l’éducation nationale tout est dit dedans,sur ce que je dénonce,et c’est les musulmans eux même qui revendique constament leur identitaire!!!non on est pas français mais musulman partout dans ce rapport ont voit la revendiation identitaire as leur coutume et religion,donc c’est eux le bloc identitaire pas nous, nous ont soulignent, observent, et constatent, et rapportent. alors bourreau regarde ce rapport et tu comprendras peut être!!!!ce a quoi ont veut échapper je ne fait pas d’amalgame,c’est du réel,ils sont les premières victimes,de leur propre religion dictée par mahomet qui aime les petites filles et les petits garçons,voir la vidéo que j’ai envoyer du texte corranique,mahomet et les enfants!!!et si ça te fait plaisir de dire que je suis raciste libre as toi mais moi j’aime tout les gens,c’est pas votre cas,vous appellez as détruire tout ce qui n’est pas dans la voie d’allah,athé,chrétiens juif hindou ect…c’est les textes de ton coran qui le disent pas moi !!!!alors instruit toi sur ta religion bourreau,ont pourras peut être te sauvez de l’enfer!!!!

  68. Franchement, Brigitte, je préfère l’enfer que l’Eternité à t’écouter.

    « Au fond, personne ne croit à sa propre mort, et dans son inconscient, chacun est persuadé de son immortalité. »

    (Sigmund Freud / 1856-1939)

  69. là tu as raison sur freud,et tu sais pourquoi !!!à l’origine de adam et éve ont devait vivre éternellement,donc se sentiment d’immortalité,ont devient mortel,aprés avoir toucher l’arbre de la connaissance (du bien et du mal)a ce moment là ont devient mortel!! moi l’enfer c’est le totalitarisme,la dictature!!