Programmes – Ecologie – Economie

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Le PS est pour un vice Premier Ministre, « il aura pour rôle de coordonner les différents ministères [...] d'impulser, contrôler et veiller aux politiques publiques ». L'UMP, plus ambitieuse, compte tout regrouper dans « un grand ministère du développement durable [pour] l'écologie, l'énergie, les transports, l'équipement et la prévention des risques industriels », responsable sur tous ces sujets. L'UDF promet « un ministre de premier rang [...] n°2 du gouvernement [...] un « sage » qui aura pour mission de penser l’impact sur l’avenir de chacune des décisions que le gouvernement prépare ». Chez les Verts, ce sera aussi un vice Premier Ministre, « étroitement associé aux choix et arbitrages essentiels du Premier Ministre [...] qui aura en charge la politique de l'énergie, dont on ne voit pas pourquoi elle est, traditionnellement, rattachée au Ministère de l'Economie et des Finances ! ».

M-G Buffet « préfère [s]’inscrire dans la culture gouvernementale française et proposer qu’un ministre d’Etat soit en charge exclusivement de ce dossier de l’écologie et du développement durable et qu’il soit explicitement chargé par le premier ministre d’une action transversale ». Olivier Besancenot botte en touche : « Comment un tel ministre pourrait avoir un poids si ses collègues refusent ou sont incapables de contraindre les transporteurs routiers à réduire les flux de camions, d’interdire les subventions aux gros agriculteurs qui détruisent les sols et les rivières ou d’empêcher les industries de polluer ».

Rien au FN.

Pour le reste côté institutionnel, l'UMP ajoute un « conseil stratégique du développement durable [...] à l'image du conseil de défense », le PS « un Institut des Hautes Etudes en Développement Durable », la LCR une « délégation nationale aux déchets » et précise que « les textes internationaux doivent intégrer la notion de droit à l’énergie comme un droit humain imprescriptible et inaliénable », les Verts un « Haut conseil de l'Eau et de l'Assainissement ».

Le FN lui s'agite dans tous les sens : il propose que la population soit consultée « par référendum sur les questions d'environnement et les projets d’urbanisme ou d’infrastructure. De surcroît, elles auront la possibilité, par la procédure d’initiative populaire, de provoquer elles-mêmes un tel référendum [...] les associations environnementalistes, véritablement représentatives et agréées comme telles, participeront aux prises de décision en rapport avec la qualité de la vie des populations (jury d'architectes, plans d'occupation des sols...) [...] la protection de l’environnement doit être assurée par un organisme indépendant de contrôle et de certification des installations de toute nature [...] les médias, en particulier publics, devront faire une plus large place aux débats relatifs à l’environnement. De même pour les établissements scolaires »

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