Il fait nuit sur Paris. Ca y’est, le temps s’étire et marque une pause dans les activités du jour, le soucis de productivité s’évapore en même temps qu’une certaine logique de fonctionnement. Les règles du jour disparaissent : c’est la liberté qui s’ouvre aux noctambules, en dehors du temps chronométré de tâches à accomplir, d’un statut social à tenir… La foule parisienne éméchée se retrouve sur les terrasses, pour boire un coup, fumer, décompresser. Enfin ! On peut rire sans limite, boire sans soucis, tranquilles… Quand tout à coup, deux silhouettes blanches apparaissent. Sorties d’on ne sait où, elles se meuvent dans la foule et se déplacent étrangement, s’amusent des bancs et des lampadaires qu’elles rencontrent sur leur passage, s’approchent en douceur des fêtards qui les regardent, incrédules… Et s’approchent un peu plus encore…